L’homme
moyen, l’électeur lambda (ou « de base », comme l’on voudra le
qualifier) a bien du mal à objectiver, appréhender, tout simplement à
voir, ce qui menace à long terme sa collectivité.
Il
se trompe volontiers dans la désignation des véritables ennemis
extérieurs. Et pour cause : on le force à considérer comme tels tous
ceux qui déplaisent aux maîtres véritables de l’État. Le fin du fin, on
le sait depuis l’Antiquité, est de présenter l’ennemi, potentiel ou
imaginaire, comme un suppôt de Satan (ou sa variante diabolique locale).
La
culpabilité peut prendre des aspects inattendus. Ne pas hurler avec les
fous furieux, ce qui réalise le crime de non-enthousiasme
communautaire, peut mener au lynchage (au moins médiatique), au poteau
d’exécution, à la case prison du Monopoly social, et, en une époque pas
si lointaine, au camp de travail forcé.
Celui
qui refuse d’adhérer à la haine commune devient à la fois un mauvais
citoyen et un hérétique, un non-ami à exterminer, physiquement ou
moralement… on imagine ce que peut être le séjour d’un Français
autochtone cultivé, emprisonné pour délit de pensée déviante dans une de
nos merveilleuses prisons islamisées !
Pour
prendre un exemple qui ne fâchera personne, il est évident que le
peuple de Corée du Nord n’est nullement responsable de la colère
qu’éprouvent ses voisins nippons ou les dirigeants du grand prédateur
nord-américain envers son dictateur paranoïaque, délirant de
mégalomanie. Tout au plus pourrait-on reprocher au peuple de ne pas se
révolter, mais en des situations analogues de terreur étatique
puissamment conduite, aucun peuple, en aucune période historique, n’est
parvenu à se libérer sans intervention extérieure.
En
régime de dictature, le peuple est au sens strict irresponsable des
stupidités de ses chefs, mais il n’en sera pas moins sévèrement puni par
l’extermination partielle en cas de guerre ouverte, puis par une
occupation rude, où les vainqueurs se donneront le beau rôle, celui du
justicier moralisateur… en Europe, c’est une comédie que l’on a jouée au
moins deux fois durant le XXe siècle.
Partout
et quel que soit le type de régime politique, la politique extérieure
échappe entièrement à la masse des électeurs, aussi bien au chômeur sans
qualification qu’au titulaire d’un Prix Nobel, mais, en régime dit
démocratique, ladite masse est responsable de ses choix, c’est-à-dire
des excellences qu’elle a hissées aux apparences du Pouvoir.
Nos
Présidents et ministres qui ont allègrement fait participer des troupes
françaises (ou britanniques ou italiennes ou danoises etc.) à
l’élimination des gouvernants calmes, repus et souvent séniles des pays
du Maghreb et du Proche-Orient, pour les remplacer par une chienlit
islamique permanente, sont coupables de crétinisme sur commande. On se
doute bien qu’aucun de ces petits hommes n’aurait pris une initiative
aussi folle, mais ils ont servilement obéi aux tout-puissants seigneurs
et ont bouté le feu là où il ne le fallait en aucun cas.
Où
voit-on dans l’électorat, souverain théorique de nos États européens,
une volonté de faire passer en Haute Cour ces têtes folles ? Une fois de
plus, s’applique le faux principe du « responsable, mais pas
coupable ».
La
conséquence la plus visible de la stupidité ambiante des élus de haut
vol, c’est, bien sûr, l’afflux massif de populations exotiques (ou
exogènes, comme l’on voudra) en Europe occidentale et scandinave, avec
son risque évident de substitution de population dominante, soit par la
différence de natalité entre autochtones et immigrés – mécanisme
éminemment démocratique : c’est la loi du nombre -, soit par une guerre
de races et de religions au sein des États ainsi parasités.
Depuis
un an ou deux, l’on s’ébahit des « succès populistes » dans divers
pays. Hélas, les chiffres électoraux sont très différents des
commentaires ! Nulle part, en Occident, ne se dégage une vraie majorité
(soit au moins 50,1% des inscrits) en faveur de l’expulsion des immigrés
et de leur retour « à l’envoyeur ».
Seuls
quelques pays d’Europe de l’Est refusent cette aberration, ceux où le
communisme stalinien (en réalité celui des « Lénine », « Staline »,
Brejnev, Tchernenko, Andropov) a laissé des traces chez les anciens des
Jeunesses Communistes, devenus électeurs méfiants et attentifs.
En
Occident, l’on est aveuli par trois-quarts de siècle d’une propagande à
l’eau de rose & tiers-mondiste, où l’on veut récrire l’histoire, en
imposant des dogmes aussi stupides et insanes que ceux de l’unicité
absolue du genre humain (entendre : la non-existence de spécificités
raciales), l’origine africaine de l’Humanité actuelle, l’origine
orientale de la civilisation depuis l’ère néolithique,
l’interchangeabilité des êtres humains.
Avec
une telle mentalité artificiellement induite, l’on peut croire, en
effet, que le brassage des races est « l’avenir de l’humanité » et que
la France ne s’en porterait pas plus mal s’il y avait davantage de
Mohamed et de Farida que de Michel et de Jeanne. Le raisonnement vaut
pour l’ensemble des pays d’Europe des économies unies, c’est-à-dire
l’Europe soumise aux dogmes globalo-mondialistes, soutenus par l’idole
qu’on adore au Vatican.
Comme
toujours dans les périodes de décadence, c’est de la jeunesse qu’il
faut attendre le sursaut salvateur… mais sûrement pas une jeunesse qui
écoute et gueule du rap, bouffe dans des kébabs et se livre aux joies
lubriques du métissage amoureux.
Si
l’on ne peut raisonnablement rien attendre des électorats décérébrés,
c’est sur l’éducation saine de la jeunesse autochtone qu’il faut
compter. Cela prendra vingt à trente ans, mais l’on n’a pas le choix. Ce
n’est pas avec les Français, Belges, Allemands adultes gras du bide et
plus mous encore de la cervelle qu’il faut espérer un salut.
Les
opinions publiques d’Europe sont actuellement lamentables, mais une
multitude d’exemples de déchéance & de décadence nous enseigne que,
toujours et partout, une jeunesse rude, enthousiaste et combative a
sorti son peuple de l’ornière où les adultes l’avaient embourbé.
La
seule chose à retenir d’Octave-Auguste à la mort de son illustre oncle,
de Jeanne d’Arc au siège d’Orléans ou de Bonaparte à celui de Toulon,
c’est leur jeune âge.