Notons
d’abord que les partisans de l’avortement n’ont obtenu que 42 % des
inscrits en Irlande (1 429 981 voix pour 3 367 556 insctrits). Il ne
sont donc pas vraiment majoritaires. Ils n’ont gagné que grâce aux 36%
des inscrits qui se sont abstenus.
Les opposants à l’avortement ont
obtenu 723 632 NON (33,6% des suffrages exprimés, contre 66,4% des
suffrages exprimés pour les oui).
La campagne des opposants à
l’avortement a été en partie efficace car, lorsque la campagne a
commencé à l’automne dernier, les partisans de l’avortement étaient
donné à plus de 50% des inscrits. Ils n’ont pas hésité à dénoncer
l’avortement pour ce qu’il est, c’est-à-dire un meurtre. Ils ont
également montré l’horreur de l’avortement par des photos d’enfants
avortés.
Les partisans de l’avortement ont eux,
bénéficié d’une publicité massive et coûteuse, notamment de la part des
entreprises du milliardaire Soros. Il y a peut-être moyen de contester
le résultat du vote car, rappelons-le, la loi irlandaise interdit aux
entreprises étrangères (publiques ou privées) de financer une campagne
électorale en Irlande.
Par ailleurs, le comté de Donegal a
voté non à l’avortement à 52% des suffrages exprimés (35 091 NON pour 32
559 oui). C’est malheureusement le seul à avoir voté non. Il sauve
néanmoins l’honneur.
La modification de la constitution qui
devrait donc avoir lieu n’indique pas, toutefois, à quel point
l’avortement va être légalisé. Cela dépendra des résultats des
« discussions » parlementaires à venir.
Continuons donc à prier et à faire des
sacrifices pour sauver le plus possible d’enfants à naître en Irlande.
Et en France aussi, bien sûr.
G. Paume
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