Pierre Vial
Un taux d’abstention encore jamais vu, les bons
résultats du FN, le désaveu cinglant infligé au PS, y compris de la part
d’électeurs votant habituellement à gauche : les municipales ont marqué
un rejet clair et net du Système en place par une partie importante de
la population. C’est pour nous, évidemment, une source de satisfaction.
Face à cette Bérézina, Hollande s’est raccroché à la branche Valls, sur le thème du changement. Mais la presse n’est pas dupe du jeu des chaises musicales (on prend les mêmes et on recommence, en changeant leur dossard… vieille pratique de la IIIe et IVe Républiques). « Ayrault bis » titre Libération , « Hollande…ne change rien » (Le Figaro), « Changement a minima » ( La Croix), « Recyclage » ( Metronews ), « La nouveauté ne crève pas l’écran » (Ouest-France ), « Comme un air de déjà vu » (Midi-Libre ), « Banale reconduction » (La Montagne ), « Tout ça… pour ça » (L’Est Républicain ). Bref, un flop.
En installant Valls, Hollande joue gros car il se met à dos la gauche du PS, l’extrême gauche, les écolos… pour ne parler que des gens censés être dans son camp. Pour les autres, les gogos de droite qui ont voulu croire au numéro de Valls jouant les « Monsieur Sécurité », beaucoup ont fini par ouvrir les yeux devant le bilan calamiteux de l’ex-ministre de l’Intérieur : les chiffres donnés par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) montrent une augmentation des vols, des cambriolages, des effractions et des actes de violence ces deux dernières années.
Valls, plus encore qu’on Hollande social-démocrate rallié au capitalisme, est un socialo-libéral, c'est-à-dire quelqu’un qui se moque en fait du socialisme et joue la carte libérale car il l’estime la meilleure pour son plan de carrière (inspiré en cela par son épouse juive).
Pourquoi, réellement, Hollande a-t-il choisi Valls ? Hollande voudrait bien être un aussi fidèle disciple de Machiavel que Mitterrand. Donc, sachant que Valls le menace directement pour la prochaine présidentielle, il veut lui savonner la planche. Par exemple en lui lançant dans les pattes la Taubira : cette hystérique va forcément provoquer nombre de nuits blanches à Valls (lequel, ne nous y trompons pas, est aussi haineux que la mégère à l’égard de tout ce qui est identitaire, enraciné, gaulois).
Compte tenu du poids des réalités (augmentation du chômage, de l’immigration, de l’insécurité) le tandem Hollande-Valls va droit dans le mur. Les mois qui viennent vont être intéressants.
Face à cette Bérézina, Hollande s’est raccroché à la branche Valls, sur le thème du changement. Mais la presse n’est pas dupe du jeu des chaises musicales (on prend les mêmes et on recommence, en changeant leur dossard… vieille pratique de la IIIe et IVe Républiques). « Ayrault bis » titre Libération , « Hollande…ne change rien » (Le Figaro), « Changement a minima » ( La Croix), « Recyclage » ( Metronews ), « La nouveauté ne crève pas l’écran » (Ouest-France ), « Comme un air de déjà vu » (Midi-Libre ), « Banale reconduction » (La Montagne ), « Tout ça… pour ça » (L’Est Républicain ). Bref, un flop.
En installant Valls, Hollande joue gros car il se met à dos la gauche du PS, l’extrême gauche, les écolos… pour ne parler que des gens censés être dans son camp. Pour les autres, les gogos de droite qui ont voulu croire au numéro de Valls jouant les « Monsieur Sécurité », beaucoup ont fini par ouvrir les yeux devant le bilan calamiteux de l’ex-ministre de l’Intérieur : les chiffres donnés par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) montrent une augmentation des vols, des cambriolages, des effractions et des actes de violence ces deux dernières années.
Valls, plus encore qu’on Hollande social-démocrate rallié au capitalisme, est un socialo-libéral, c'est-à-dire quelqu’un qui se moque en fait du socialisme et joue la carte libérale car il l’estime la meilleure pour son plan de carrière (inspiré en cela par son épouse juive).
Pourquoi, réellement, Hollande a-t-il choisi Valls ? Hollande voudrait bien être un aussi fidèle disciple de Machiavel que Mitterrand. Donc, sachant que Valls le menace directement pour la prochaine présidentielle, il veut lui savonner la planche. Par exemple en lui lançant dans les pattes la Taubira : cette hystérique va forcément provoquer nombre de nuits blanches à Valls (lequel, ne nous y trompons pas, est aussi haineux que la mégère à l’égard de tout ce qui est identitaire, enraciné, gaulois).
Compte tenu du poids des réalités (augmentation du chômage, de l’immigration, de l’insécurité) le tandem Hollande-Valls va droit dans le mur. Les mois qui viennent vont être intéressants.
Notes
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