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lundi 7 avril 2014

Cent députés PS, en colère, proposent «un contrat de majorité» au gouvernement (article et video)



Cent députés PS, en colère, proposent «un contrat de majorité» au gouvernement  (article et video)
POLITIQUE – Mais jusqu’où iront-ils face à la nouvelle équipe de Manuel Valls ?…

La pression monte à trois jours du discours de politique général du nouveau Premier ministre Manuel Valls prévu mardi (1) suivi d’un vote de confiance de l’Assemblée nationale à son gouvernement. Le Monde (2) et BFM TV ont mis la main sur une lettre (Lire ci-dessous) où près d’un tiers des députés socialistes, soit une centaine de parlementaires, «propose un contrat de majorité dans la durée» avec l’équipe du nouveau patron de Matignon.
La pression monte à trois jours du discours de politique général du nouveau Premier ministre Manuel Valls prévu mardi suivi d’un vote de confiance de l’Assemblée nationale à son gouvernement. Le Monde et BFM TV ont mis la main sur une lettre (Lire ci-dessous) où près d’un tiers des députés socialistes, soit une centaine de parlementaires, «propose un contrat de majorité dans la durée» avec l’équipe du nouveau patron de Matignon.
Le temps du Parlement est venu

Après la déroute de la majorité aux élections municipales, «la représentation nationale doit être digne de sa mission et à la hauteur de ce moment de notre histoire… Le temps du Parlement est venu. Il lui revient de participer aux nouvelles orientations politiques qu’exige cette nouvelle étape», souligne la missive. Pour restaurer la confiance avec les Français, il faut recréer aussi la confiance avec le Parlement.»

«Ce n'est plus le gouvernement décide et le Parlement exécute. On veut travailler main dans la main», a tonné vendredi le député (Hauts-de-Seine) signataire Jean-Marc Germain sur France Info.


Jean-Marc Germain (PS) : "La confiance, ça ne... par FranceInfo

Résultat, cette première contribution au contrat de majorités met l’accent sur quatre orientations : «obtenir une réorientation européenne mettant fin aux politiques d’austérité qui ont enfoncé l’Europe dans la récession», «concentrer les moyens publics sur la création réelle d’emplois», «défendre des décisions de justice et de pouvoir d’achat» (réforme fiscale, CSG progressive…), «réaffirmer et amplifier les engagements de 2012» (rendre populaire la transition énergétique, muscler les efforts de régulation des activités financières et bancaires, une revitalisation exigeante de la démocratie française…).

Plusieurs satellites de la planète socialiste

«Ces cent députés en colère appartiennent à plusieurs satellites de la planète socialiste : on y retrouve notamment des membres des « reconstructeurs », sensibilité composée de fabiusiens et d'anciens strauss-kahniens, des proches de Martine Aubry, de Benoît Hamon ou d'Arnaud Montebourg, ainsi que l'aile gauche traditionnelle du PS», explique Le Monde.
>> Manuel Valls à Matignon: «En le nommant, Hollande se déconnecte encore plus des Français», estime les Internautes de 20 Minutes (3)

Malgré ce coup de sang d’une partie de la majorité, les signataires ne semblent pas prêts à aller jusqu’à refuser la confiance au gouvernement de Manuel Valls. «Cette lettre n'est ni une rébellion, ni une dissidence, mais l'expression de ce qu'attendent de nous les Français », a indiqué le député de la Nièvre Christian Paul, un des initiateurs.

«Ne pas voter la confiance serait comme nous autodissoudre», renchérit même un signataire.
M.B.
 
Notes