Le père est moins optimiste que sa fille.
Interrogé sur les chances du Front national (1) aux élections (2)
européennes du 25 mai prochain, Jean-Marie Le Pen a estimé lundi que le
parti d'extrême-droite pourrait obtenir «une très bonne place», même si
ce n'était pas la première.
Invité du «Talk» Orange-Le Figaro (3), le président d'honneur du FN a d'abord déclaré, comme Marine Le Pen (4) avant lui, que son parti pourrait obtenir une quinzaine d'élus européens lors du prochain scrutin.
«La conjoncture peut différer d'ici là, mais je crois que c'est une espérance raisonnable de penser que nous ferons 15 à 20» eurodéputés, contre trois aujourd'hui, a-t-il estimé.
De manière plus générale, il a dit observer, dans les 28 pays formant l'Union européenne, une «poussée du patriotisme national par rapport à cet espèce de magma qu'est l'Union européenne». La France est une «sous-colonie, colonie de l'Union européenne, elle-même colonie des Etats-Unis», a aussi déploré l'eurosceptique.
A la question de savoir si le FN pouvait arriver en tête, comme l'espère sa présidente (5), Jean-Marie Le Pen s'est montré plus prudent. «En France, je ne sais pas, mais je crois que nous aurons une très bonne place», a-t-il répondu. Et le candidat FN dans le Sud-Est de plaider pour sa circonscription (6) : «Je pense que dans le Sud-Est oui.»
Alors qu'on lui demandait si le FN avait changé depuis l'accession de sa fille au pouvoir, Jean-Marie Le Pen s'est félicité de le voir «grandi», tout en concédant «une adaptation conjoncturelle» sur les idées. Sur le plan économique notamment, «quand les socialistes étaient au pouvoir, nous étions plus libéraux, quand les libéraux sont déchaînés, nous redevenons un petit peu, un petit peu étatistes».
En 2014, d'après lui, «il faut un état stratège, une autorité qui dise voilà la direction dans laquelle doit s'orienter notre pays». Plus libéral que Marine Le Pen, le président d'honneur du FN s'est d'ailleurs dit d'accord avec la promesse gouvernementale de 50 milliards d'euros d'économie d'ici à 2017 (7) -le gouvernement doit prochainement en donner le détail - tout en se disant «certain que (le gouvernement) ne les fera pas, car le président et le PS, pour les faire, doivent tailler dans leur clientèle».
Invité du «Talk» Orange-Le Figaro (3), le président d'honneur du FN a d'abord déclaré, comme Marine Le Pen (4) avant lui, que son parti pourrait obtenir une quinzaine d'élus européens lors du prochain scrutin.
«La conjoncture peut différer d'ici là, mais je crois que c'est une espérance raisonnable de penser que nous ferons 15 à 20» eurodéputés, contre trois aujourd'hui, a-t-il estimé.
De manière plus générale, il a dit observer, dans les 28 pays formant l'Union européenne, une «poussée du patriotisme national par rapport à cet espèce de magma qu'est l'Union européenne». La France est une «sous-colonie, colonie de l'Union européenne, elle-même colonie des Etats-Unis», a aussi déploré l'eurosceptique.
A la question de savoir si le FN pouvait arriver en tête, comme l'espère sa présidente (5), Jean-Marie Le Pen s'est montré plus prudent. «En France, je ne sais pas, mais je crois que nous aurons une très bonne place», a-t-il répondu. Et le candidat FN dans le Sud-Est de plaider pour sa circonscription (6) : «Je pense que dans le Sud-Est oui.»
Le père plus libéral que sa fille
Alors qu'on lui demandait si le FN avait changé depuis l'accession de sa fille au pouvoir, Jean-Marie Le Pen s'est félicité de le voir «grandi», tout en concédant «une adaptation conjoncturelle» sur les idées. Sur le plan économique notamment, «quand les socialistes étaient au pouvoir, nous étions plus libéraux, quand les libéraux sont déchaînés, nous redevenons un petit peu, un petit peu étatistes».
En 2014, d'après lui, «il faut un état stratège, une autorité qui dise voilà la direction dans laquelle doit s'orienter notre pays». Plus libéral que Marine Le Pen, le président d'honneur du FN s'est d'ailleurs dit d'accord avec la promesse gouvernementale de 50 milliards d'euros d'économie d'ici à 2017 (7) -le gouvernement doit prochainement en donner le détail - tout en se disant «certain que (le gouvernement) ne les fera pas, car le président et le PS, pour les faire, doivent tailler dans leur clientèle».
Notes
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