Le vendredi 28 avril 2017 restera un grand jour pour les patriotes. En effet, à l’occasion de cet entre-deux-tours de l’élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, et Marine Le Pen, candidate finaliste du Front national, ont décidé de passer un accord de gouvernement et de s’allier en vue du second tour d’une élection qui, décidément, ne ressemblera à aucune autre.
Ils étaient nombreux, les patriotes, à espérer depuis longtemps une alliance de cette nature. Alliance seule à même de contre-battre le fameux pacte républicain qui n’avait, en réalité, d’autre objectif que d’empêcher le premier parti de France d’accéder aux responsabilités et de maintenir aux affaires une caste de profiteurs. La décision courageuse de Nicolas Dupont-Aignan rebat donc aujourd’hui les cartes. Elle ouvre les yeux à de nombreux électeurs, qui pourront désormais, sur la base d’un programme solide porté par deux personnalités politiques crédibles, enfin faire entendre leur voix.
Suite à cette alliance historique, à en juger par les réactions de la classe politique en place, la dynamique est manifestement en train de changer de camp. Et de voir celles et ceux, de droite, du centre ou de gauche qui, depuis de si nombreuses années, trompent les Français et ruinent la France se répandre en invectives et parfois même en insultes, démontrant ainsi leur profond désarroi.
Ainsi, n’est-il pas savoureux d’entendre le banquier Macron parler de « combine d’appareil », lui qui ne cesse, depuis un an, de casser le système en place à son seul profit, grâce au soutien de la haute finance internationale.
N’est-il pas risible d’entendre les Juppé et autres Accoyer parler de « trahison », alors qu’ils ont laissé leur propre candidat, François Fillon, au milieu de la tourmente, se gardant bien de lui venir en aide, précipitant ainsi leur parti dans le chaos. N’est-il pas succulent de voir le sieur Bayrou parler « d’immense honte », lui qui n’a eu de cesse de se faire élire tantôt avec les voix de droite, tantôt avec les voix de gauche, pour aujourd’hui se convertir sans vergogne à un mondialisme destructeur. N’est-il pas plaisant, enfin, d’entendre Jean-François Copé évoquer « une immense faute politique et morale », alors qu’il a tout fait pour détruire Sarkozy et Fillon, et ruiner le parti dont il avait envisagé d’être le président. Et la liste pourrait être longue de ceux qui, ayant passé leur carrière à profiter du système de façon éhontée, et trahi en de multiples occasions, sans le moindre scrupule, leurs alliés politiques et leurs électeurs, venir donner des leçons de morale et d’éthique aux Français.
Quant à ceux qui désertent, ces jours-ci, Debout la France, laissons-leur le temps de la réflexion. Car il est vrai que sans des convictions solidement ancrées, il est difficile de résister à la chasse aux sorcières organisée par une élite politique qui craint de perdre son pouvoir, et des médias dont il est inutile de chercher où se situe les intérêts. Regardons plutôt vers l’avenir. Et aussitôt après l’élection présidentielle où Marine Le Pen peut encore créer la surprise, les législatives qui pourront envoyer à l’Assemblée nationale un groupe de patriotes qui saura travailler pour le renouveau de la France. Et puis pensons encore plus loin, à la recomposition du paysage politique français. Paysage au sein duquel un grand rassemblement des patriotes pourra, à l’issue de la dynamique créée par cette nouvelle alliance, tenir la place qui lui revient naturellement dans une France qui aura retrouvé ses valeurs, ses ambitions et son influence dans le monde.
Olivier Damien
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