Ce mercredi 26 avril 2017 à Arras, Emmanuel Macron
n’a pas manqué de crâner une nouvelle fois en fustigeant « les
dirigeants » et les habitants des « châteaux » dans une huée digne d’une
émission de télé-réalité : mais de qui parle-t-il ?
S’il parle de Marine Le Pen – car sa famille possède le manoir de Montretout -, pourquoi ne la désigne-t-il pas simplement par son nom ? On pourrait également se demander pour quelle raison M. Macron voudrait fustiger tous nos concitoyens résidant dans des châteaux alors qu’il ne souhaiterait livrer à la vindicte populaire qu’une seule famille… S’il parle, en revanche, de tous les possédants richissimes, ne désigne-t-il pas alors, entre autres demeures, le château de Ferrières-en-Brie, bien de la famille Rothschild, que ce candidat incarne particulièrement bien ? Il attaquerait, ainsi, tous ses amis sous prétexte d’entacher la réputation de son adversaire politique. Comme tous les discours de ce candidat, on retrouve là les caprices d’un adolescent immature (il revendique lui-même « l’immaturité et l’inexpérience politique » à Londres), qui ne pense qu’en termes narcissiques.
Cette « immaturité » se retrouve, d’ailleurs, également dans les phrases incohérentes, à peine formées qu’il prononce.
Comment doit-on, en effet, comprendre la phrase suivante : « Alors, que toutes celles et ceux qui aujourd’hui ont décidé d’être les somnambules du XXIe siècle : honte à eux ! » Ne nous y trompons pas : si ses phrases ne sont pas achevées, ce n’est pas parce qu’il se mettrait dans une « colère saine », comme celle que revendiquait Mme Royal en 2007 devant M. Sarkozy ; c’est parce que cela évite d’assumer ses responsabilités. On ne peut, en effet, l’accuser de rien : qui désigne-t-il ? Personne, sauf peut-être les somnambules. Une association de somnambules décidera-t-elle de poursuivre M. Macron en justice pour diffamation ? Quelle action condamne-t-il ? Aucune : pour quelle action M. Macron se met-il à parler de « somnambules » ? Pour leur décision d’être des somnambules ? Mais cela ne se décide pas ! Et il n’est pas encore interdit, que je sache, en France de rêver en marche (c’est un comble qu’il faille le lui rappeler !) M. Macron fait donc vigoureusement savoir qu’il se dresse contre… rien ! Et de terminer son invective par une répétition : « […] mais je veux autre chose avec vous pour mon pays, mais pas ça, pas ça, pas ça ! » Un caprice de plus à son actif. Mais quelle est la visée de tout ce vide ?
Pour synthétiser le néant informe de son propos, nous pourrions donc dire qu’Emmanuel Macron commet un discours haineux, violent et comminatoire, en désignant nommément à certains moments « madame Le Pen et ses amis » (les 7,7 millions de Français qui ont voté pour Marine Le Pen font-ils partie de ces « amis » ?), pour proposer, à l’encontre de cette candidate qu’il accuse de « nationalisme », de conserver les mêmes protecteurs des bouchers européistes ukrainiens ou encore les mêmes destructeurs de la Syrie et du Moyen-Orient, en présentant son beau programme dévastateur sous l’aspect d’un projet de création d’un village de Schtroumpfs dans lequel tous ceux qui voudraient schtroumpfer en paix dans la Schtroumpf éternelle sont invités le 7 schtroumpf prochain à schtroumpfer leur nouveau grand Schtroumpf… Mais M. Macron n’a rien d’un gentil Schtroumpf et plutôt tout d’un loup de Wall Street.
Bertrand Dunouau
Source
S’il parle de Marine Le Pen – car sa famille possède le manoir de Montretout -, pourquoi ne la désigne-t-il pas simplement par son nom ? On pourrait également se demander pour quelle raison M. Macron voudrait fustiger tous nos concitoyens résidant dans des châteaux alors qu’il ne souhaiterait livrer à la vindicte populaire qu’une seule famille… S’il parle, en revanche, de tous les possédants richissimes, ne désigne-t-il pas alors, entre autres demeures, le château de Ferrières-en-Brie, bien de la famille Rothschild, que ce candidat incarne particulièrement bien ? Il attaquerait, ainsi, tous ses amis sous prétexte d’entacher la réputation de son adversaire politique. Comme tous les discours de ce candidat, on retrouve là les caprices d’un adolescent immature (il revendique lui-même « l’immaturité et l’inexpérience politique » à Londres), qui ne pense qu’en termes narcissiques.
Cette « immaturité » se retrouve, d’ailleurs, également dans les phrases incohérentes, à peine formées qu’il prononce.
Comment doit-on, en effet, comprendre la phrase suivante : « Alors, que toutes celles et ceux qui aujourd’hui ont décidé d’être les somnambules du XXIe siècle : honte à eux ! » Ne nous y trompons pas : si ses phrases ne sont pas achevées, ce n’est pas parce qu’il se mettrait dans une « colère saine », comme celle que revendiquait Mme Royal en 2007 devant M. Sarkozy ; c’est parce que cela évite d’assumer ses responsabilités. On ne peut, en effet, l’accuser de rien : qui désigne-t-il ? Personne, sauf peut-être les somnambules. Une association de somnambules décidera-t-elle de poursuivre M. Macron en justice pour diffamation ? Quelle action condamne-t-il ? Aucune : pour quelle action M. Macron se met-il à parler de « somnambules » ? Pour leur décision d’être des somnambules ? Mais cela ne se décide pas ! Et il n’est pas encore interdit, que je sache, en France de rêver en marche (c’est un comble qu’il faille le lui rappeler !) M. Macron fait donc vigoureusement savoir qu’il se dresse contre… rien ! Et de terminer son invective par une répétition : « […] mais je veux autre chose avec vous pour mon pays, mais pas ça, pas ça, pas ça ! » Un caprice de plus à son actif. Mais quelle est la visée de tout ce vide ?
Pour synthétiser le néant informe de son propos, nous pourrions donc dire qu’Emmanuel Macron commet un discours haineux, violent et comminatoire, en désignant nommément à certains moments « madame Le Pen et ses amis » (les 7,7 millions de Français qui ont voté pour Marine Le Pen font-ils partie de ces « amis » ?), pour proposer, à l’encontre de cette candidate qu’il accuse de « nationalisme », de conserver les mêmes protecteurs des bouchers européistes ukrainiens ou encore les mêmes destructeurs de la Syrie et du Moyen-Orient, en présentant son beau programme dévastateur sous l’aspect d’un projet de création d’un village de Schtroumpfs dans lequel tous ceux qui voudraient schtroumpfer en paix dans la Schtroumpf éternelle sont invités le 7 schtroumpf prochain à schtroumpfer leur nouveau grand Schtroumpf… Mais M. Macron n’a rien d’un gentil Schtroumpf et plutôt tout d’un loup de Wall Street.
Bertrand Dunouau
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