"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
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le 30 avril 311 : édit de Sardique, ou édit de Tolérance.
L'empereur
romain Galère autorise le culte chrétien par cet édit publié le jour de
sa mort et après avoir passé sa vie à persécuter les Chrétiens.
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le 30 avril 1341 : décès de Jean III de Bretagne, dit «Jean III le Bon».
Jean
III est duc de Bretagne de 1312 à 1341. Le duc meurt sans aucun
héritier direct. Ayant refusé d'arranger sa succession, il provoque une
guerre de succession, surnommée « guerre des deux Jeanne ». En effet,
Jeanne de Penthièvre et Jeanne de Flandre se disputent l'héritage pour
leurs maris respectifs, Charles de Blois et Jean de Montfort. Finalement, la maison de Montfort emporte le duché de Bretagne. Voir les chroniques du 27 mars sur le combat des Trente, du 12 avril.
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le 30 avril 1524 : combats de Rovasenda, en Lombardie, mort de Bayard.
L'armée
française est chassée de Lombardie ; le chevalier Bayard est
mortellement blessé au cours des combats par un coup d'escopette le 29
avril. Pierre du Terrail Chevalier de Bayard, ayant refusé d'être
transporté par ses compagnons d'armes expire dans le camp des troupes de
Charles Quint qui lui vouent néanmoins un immense respect. Il dit à ses
compagnons avant de les laisser le quitter : « Je n'ai jamais tourné le dos devant l'ennemi, je ne veux pas commencer à la fin de ma vie »
Charles de Bourbon, Connétable de France, traître à son pays et son Roi a ses derniers mots avec lui:
«Ah! Monsieur de Bayard, que j'ai grand-pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier!
Monsieur, il n'est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de
Bien; mais j'ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et
votre patrie! ».
Pierre du Terrail Chevalier de Bayard,
né en 1476 à Pontcharra en Savoie, est certainement le plus grand des
capitaines d'armes de François Ier avec Trivulce, Gaston de
Foix-Nemours, Louis III de La Trémoille et Jacques de Chabannes de La
Palice. Il participe à trois Guerres d'Italie, et s'illustre partout : à
Fornoue, Ravenne, Bologne, Marignan, Brescia et Vérone. Mais son
exploit le plus célèbre reste la défense du Pont du Garigliano contre
les forces de Gonzalve de Cordoue et deux cents chevaliers ennemis. Voir la chronique du 28 décembre.
De
1515 à 1522, il assure aussi avec conscience et compétence la charge de
Gouverneur du Dauphiné et agit de manière non négligeable contre une
épidémie de peste.
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le 30 avril 1555 : décès du pape Marcel II.
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le 30 avril 1573 : la tour de la cathédrale de Beauvais, s'effondre le jour de l'Ascension.
Cette
tour, qui a été achevée en 1569, s'écroule miraculeusement après que le
clergé et les paroissiens en procession, soient sortis de l'édifice.
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le 30 avril 1619 : réconciliation entre le Roi Louis XIII et sa mère, Marie de Médicis, par le traité d'Angoulême.
Un
accord de réconciliation est signé à Angoulême entre le fils et sa mère
Marie de Médicis, par l'entremise de Richelieu. La reine-mère reçoit le
gouvernement de l'Anjou, mais renonce définitivement à s'occuper des
affaires du Royaume. Elle ne tient pas parole et cherche bientôt à
nouveau, avec quelques grands du Royaume, à reprendre le pouvoir.
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le 30 avril 1623 : naissance de François de Laval, premier évêque de la Nouvelle France)
Il a été déclaré saint par le pape François le 3 avril 2014, lequel a utilisé le rare processus de canonisation équipollente.
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le 30 avril 1651 : naissance de Jean-Baptiste de la Salle, pédagogue et grand réformateur de l'éducation en France.
Voir la chronique du 7 avril.
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le 30 avril 1655 : mort d'Eustache Le Sueur.
Né
le 19 novembre 1616 à Paris, Eustache Le Sueur y meurt le 30 avril
1655. Fils d'un sculpteur sur bois, il est le fondateur de la peinture
classique à la française. Elève de Simon Vouet, il devient l'un des
premiers enseignants de l'Académie royale de peinture et de sculpture.
On lui doit la "Vie de Saint-Bruno" en 22 tableaux au cloître de la Chartreuse de Paris.
Présentation de la Vierge au Temple (vers 1640-45), musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg
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le 30 avril 1663 : Louis XIV fonde le Conseil de Québec.
Louis
XIV fonde le Conseil de Québec, qui devient la première constitution
politique de la Nouvelle-France. Ce conseil est formé du gouverneur de
Québec, Charles Huault de Montmagny, du supérieur des Jésuites et du
gouverneur de Montréal. La mission de ce conseil est de gérer la traite
des fourrures, d'assurer l'ordre et de la justice.
Charles Huault de Montmagny
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le 30 avril 1774 : agonie de Louis XV.
A
Paris les salles de spectacles ferment leurs portes et l'archevêque
ordonne des prières dans toutes les églises pour la santé du Roi. Les
courtisans accourent à Versailles pour se faire voir du Dauphin
Louis-Auguste.
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le 30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vend la Louisiane aux États-Unis pour 80 millions de francs.
Les
Etats-Unis achètent à la France pour 80 millions de francs ou 15
millions de dollars les territoires de la Louisiane, repris à l'Espagne
en 1800. Napoléon Bonaparte compte avec cet argent financer la guerre
contre l'Angleterre. La Constitution le lui interdit, mais il n'en a
cure. Ce traité est toutefois secret et effectif qu'au 29 décembre 1803.
(Voir la chronique). Le 10 avril 1803, deux jours avant l'arrivée de
Monroe, il confie à Decrès:
"Je connais tout le prix de la Louisine et pourtant je vais la céder aux États-Unis." (Voir la chronique du jour)
Monröe
est venue acheter la ville de La Nouvelle-Orléans, c'est-à-dire le
débouché du Mississipi sur la mer. Il ne veut rien de plus et il a été
autorisé par Jefferson et le Congrès à monter jusqu'à dix millions de
dollars pour cette transaction. Il en propose 2 millions.
Napoléon lui répond:
"Je ne veux pas vous céder seulement La Nouvelle-Orléans, mais toute la Louisiane. Votre prix sera le mien."
En jaune la Louisiane française
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le 30 avril 1827 : incident diplomatique entre la France et le Dey d'Alger.
Le consul de France, Deval, est outragé par le Dey qui le soufflette avec son éventail.
Ce motif va justifier la conquête de l'Algérie.
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le 30 avril 1834 : publication par le père Félicité Robert La Mennais des « Paroles d'un croyant »
Le pape condamne ce livre « peu considérable par son volume, mais immense par sa perversité ». Félicité Robert Lamennais, à la différence de son frère, Jean-Marie de La Mennais, prêtre lui aussi, va adhérer à la république et devenir hérétique. Il suit à peu près le même chemin que Victor Hugo, tombant dans une religion humaniste où Dieu n'est plus qu'un faire-valoir.
Son frère, Jean-Marie de La Mennais est le fondateur de la congrégation des Filles de la Providence de Saint-Brieuc en 1818, et de la congrégation des Frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel en 1819. Si ce dernier meurt en odeur de sainteté, Félicité Robert meurt comme un apostat.
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le 30 avril 1849 : les troupes du général Oudinot arrivent à Rome.
Voir la chronique du 24 avril ; 5000 des 7000 Français ayant débarqué le 24 attaquent Rome. Ils sont reçus à coups de canon et de fusils par 10.000 républicains italiens.
L'assaut est un échec, mais le général Oudinot ne s'avoue pas vaincu. Réorganisant ses troupes avec les renforts venus de France il prépare la conquête de la ville pour début juin (voir les chroniques du 4 juin et du 2 juillet)
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le 30 avril 1863 : bataille de Camerone, au Mexique.
Ce combat se déroule pendant l'Expédition du Mexique où la France de Napoléon III soutient l'Empereur du Mexique Maximilien contre les insurgés de Benito Juarez.
Un détachement de la Légion étrangère commandé par le capitaine Jean Danjou, qui est tué pendant la bataille, livre un combat acharné pendant neuf heures contre deux mille Mexicains.
Alors que l'Armée Française assiège la cité de Puebla, une colonne de ravitaillement part de Vera Cruz afin d'approvisionner les Français. Danjou commande une petite unité, de 62 hommes, chargée d'assurer la protection du convoi.
Ayant repéré 2 000 Mexicains, dont 800 cavaliers, le capitaine Danjou décide de se replier dans une hacienda du nom Camarón de Tejeda, pour y former le carré. Pendant près de quatre heures, Légionnaires et Mexicains s'affrontent. Les Mexicains somment une première fois les Français de se rendre, mais Danjou répond :
« Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ».
Il est tué d'une balle peu de temps après. Les Mexicains montent de nouveau à l'assaut ; mettent le feu à l'hacienda, mais les légionnaires résistent.
A 17h00, le détachement est réduit à cinq légionnaires. A 19h00, le Lieutenant Maudet décide de charger à la baïonnette. Un dernier homme est tué et le lieutenant blessé. Le Caporal Maine décide alors de cesser le combat. Il demande au Capitaine Ramon Laisné (mexicain d'origine française) :
«Nous nous rendrons si vous nous faites la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et tous nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire à qui voudra l'entendre que, jusqu'au bout, nous avons fait notre devoir. »
Laisné répond :
«On ne refuse rien à des hommes comme vous. Mais parlez-moi en français. Mes hommes pourraient croire que vous êtes des Espagnols du parti conservateur, et ils vous massacreraient.»
Lorsque les quatre hommes sont présentés au Colonel mexicain Milan, celui-ci s'écrie : « Mais ce ne sont pas des hommes, ce sont des démons ».
Par
leur sacrifice, ces légionnaires ont permis au convoi d'arriver sans
encombre à Puebla. La ville va tomber dans peu de temps. (Voir la
chronique du 29 mars)
Le capitaine Danjou
En souvenir de ce fait d'armes, ce jour est devenu la fête annuelle de la Légion étrangère, formation militaire française créée par Louis-Philippe en 1831.
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le 30 avril 1881 : la flotte française s'empare de Bizerte.
Des forces françaises, parties d'Algérie, pénètrent en Tunisie.
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le 30 avril 1883 : décès d'Édouard Manet, peintre français.
Son œuvre a marqué la transition vers l'impressionnisme et l'art moderne."Le Déjeuner sur l'herbe", "Le Fifre", "L'Exécution de Maximilien" font partie de ses tableaux les plus célèbres.
Le canot
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le 30 avril 2001 : Jean Paul II publie le motu proprio Sacramentorum sanctitatis tutela