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samedi 29 avril 2017

Le véritable extrémisme n’est pas là où on le croit


Contribution d'un lecteur du Salon Beige :

Unknown-25Nous sommes dans une société où l’extrémisme est de plus en plus insupportable et sans limites. Mais il n’est pas là où le système le dit. Il faut calmement mais résolument inverser la tendance. Que ce soit dans le domaine économique, où les libertés légitimes sont bafouées, dans le domaine des mœurs, voyez ce que l’on enseigne à nos enfants à l’école. ; en matière de politique étrangère où nos gouvernants se permettent d’intervenir dans la vie d’États souverains ; ces mêmes gouvernants qui bafouent allégrement la démocratie à laquelle ils font sans cesse référence. Démocratie méprisée aussi par le contrôle des media et des instituts de sondage. Ça fait maintenant trop d’années que toute une clique s’acharne en toute impunité à déconstruire la France. Idéologie du genre, immigration-invasion, préférence pour les criminels contre les honnêtes citoyens. Il faut déconstruire les déconstructeurs. Tous les électeurs doivent ouvrir les yeux, et avec courage considérer les faits et participer au relèvement de la France, d’abord par leur vote le 7 mai.

Stop aux situations extrêmes en économie. Savez-vous que nous sommes depuis plusieurs années dans un monde d’intérêts négatifs ? Bonjour le respect du patrimoine et de l’épargne et des règles élémentaires de fonctionnement de l’économie. Pas besoin d’un Master 2 dans cette matière pour s’étouffer. Mais Macron et ses brillants économistes, qui viennent, y compris celui qui les dirige, du cabinet de F. Hollande, n’en sont pas gênés. Maurice Allais, a montré, prouvé, expliqué, démontré, sans être jamais réfuté, les mensonges du laisser-fairisme mondialiste qui profite premièrement aux multinationales ou firmes a-nationales (comme les nomme Philippe de Villiers). Allais, Nobel d’économie a démontré la nécessité d’un protectionnisme raisonnable, ou intelligent comme le qualifie Bernard Monot, conseiller économique de Marine Le Pen. Car cette politique laisser-fairiste, sans aucunes limites, a fait qu’à partir du moment où elle a été appliquée, non seulement notre industrie a cessé de créer des emplois, en moyenne 50 000 par an, mais elle en a perdu chaque année en moyenne le même volume ! Tout ce chômage, toute cette pauvreté, toute cette souffrance au travail, tout ça pour les seuls intérêts des multinationales ? Si ce n’est pas de l’extrémisme, qu’est-ce que c’est alors ? Et la situation de l’agriculture, vous la trouvez normal ? Que tant d’agriculteurs en arrivent à se suicider…. Avec un taux multiplié par trois en 2016. Mais est-ce que ça ne devrait pas faire partie des toutes premières préoccupations d’un gouvernement ? S’assurer de la bonne santé du monde agricole, parce que c’est lui qui nourrit la population. Et le partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise ? N’y a-t-il pas là une situation extrême ? Il faut que l’effort, le mérite, soient récompensés, généreusement. Mais dans la limite du raisonnable. Car il faut, ne serait-ce que d’un strict intérêt économique que les consommateurs puissent consommer pour alimenter la machine, de plus intervient une question de justice. On doit pouvoir vivre dignement de son travail. H. Ford, le patron américain estimait dans les années 30 que le revenu des patrons ne devait pas être plus de 40 fois celui des salariés les moins payés. C’est déjà un bel écart. En 2013 en France c’est 354 fois, pour les patrons du CAC 40, soutiens sans failles de toute la clique mondialiste, pas pour les patrons d’entreprises de 20 à 49 salariés, environ 5 fois, ni ceux qui ont de 50 à 249 salariés où c’est environ 14 fois. C’est beaucoup, mais peut-on parler de graves excès ? Ne parlons pas des politiques monétaires dites « accommodantes » ou « non-conventionnelles ». A ça non ! Elles ne sont pas conventionnelles. Et quand il va falloir payer l’addition, la note non plus ne sera pas conventionnelle ! Mais quand l’argent coule à flot pour les banques, il n’y a pas un radis pour les retraités, ni pour entretenir les routes, notre patrimoine, nos ouvrages d’art. Pas un kopek pour les Français dans le besoin, mais on ouvre des châteaux pour accueillir des migrants, l’État achète des hôtels pour les mêmes raisons. Et demain ? Eh bien, on logera ces migrants chez l’habitant avec la politique que Macron défend ? Ce n’est pas de l’extrémisme ça ? Et pourtant, les Français sont écrasés de charges de toutes sortes, d’impôts. En 2016 nous avons travaillé 207 jours pour payer cela, ce n’est qu’à partir du 26 juillet que les Français ont travaillé pour eux. Stop !

Images-5La démocratie subit des attaques extrêmes. J.F Revel, dans la « Connaissance inutile », insistait sur cette évidence : la qualité de la vie politique dépend de la qualité de l’information. Aujourd’hui, en France, 7 milliardaires contrôlent 95% de la production journalistique. Dont M. Drahi qui possède, BFM-TV, RMC, l’Express etc., en plus certains de ces milliardaires et d’autres membres de la caste possèdent les instituts de sondage. Comment s’étonner du traitement médiatique réservé aux voix qui ne rentrent pas dans ce système ? Considérez les SMS de Serge Dassault, fabriquant d’armes, (il en faut aussi…), justifiant le boycott de Dupont-Aignan par le Figaro. En 2005 les Français disent très clairement non au projet de constitution européenne, la clique, qui n’est ni de droite ni de gauche, mais qui est aux ordres du mondialisme, UMP-PS-Modem etc. s’est arrangée pour le faire passer.

Les mœurs : Luc Châtel a ouvert les portes de l’idéologie du genre à l’école, sous Sarkozy et Fillon. Najat Belkacem s’en donne à cœur joie. Malgré l’opposition massive des Français, et de beaucoup de personnes homosexuelles, Hollande, Valls, Taubira ont imposé le mariage dit  « pour tous ». Pierre Bergé, un des propriétaires du Monde a déclaré : « louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras à l’usine, quelle différence ? » . Si on quitte l’usine pour en revenir à l’école, on s’aperçoit que le scandale du sexe et de la pornographie dans les livres scolaires obligatoires s’étend dans le silence des parents d’élèves, des associations de parents et des autorités religieuses. Il touche tant les écoles publiques que l’enseignement catholique. Et si on se penche sur les standards pour l’éducation sexuelle de l’OMS, que Najat Belkacem s’emploie à mettre en œuvre, on découvre entre autres choses pourquoi il faut « commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans » (p. 35), que l’on doit enseigner aux enfants de 0 à 4 ans : « la reproduction » (p. 38), « la masturbation » (idem), « le plaisir lié à un contact physique », les « identités sexuelles » (p. 39). Vous ne le croyez pas ? Visitez ce site . Où est l’extrémisme ? Bienvenue dans le monde réel. Bienvenue dans le monde, UMPS de Macron et de Jacques Attali son mentor, qui est convaincu qu’il y aura un jour un gouvernement mondial. Où « pour fuir la précarité, les citoyens voudront se distancier de la réalité quotidienne. Les industries de la distraction (sport, tourisme, …mais aussi commerce sexuel et drogues) sont donc promises à un bel avenir.[1] » Nous sommes prévenus !

L’État : sous couvert de lutter contre l’étatisme, ce qui est une bonne chose, ce qui est un combat nécessaire, nos gouvernants, depuis des années, travaillent à démolir l’État. Normal, les mondialistes le veulent. Mais quand il n’y aura plus d’État français pour incarner le pouvoir et défendre le bien commun des Français, que se passera-t-il ?  A force, toujours moins d’État, ça n’aboutit pas à l’anarchie ? Ou bien, peut-être pire encore, le gouvernement mondial de Macron-Attali.

Comme Bruno Gollnisch ou Marine Le Pen le remarquent, sur tous ces sujets, Macron est un danger civilisationnel. Aristote pose que pour connaitre le bonheur, l’homme doit cultiver quatre qualités : courage, tempérance, justice, prudence, car « qui redoute jusqu'au vol des mouches dans l'air ; qui se livre à tous les excès du boire et du manger ; qui, pour le plus vil intérêt, tuerait ses meilleurs amis ; qui s'avère aussi dépourvu de raison que les enfants et les furieux » ne peut être heureux. Oui, il est temps que les Français, sortent du faux confort de la société de consommation où ils se sont laissé enfermer. Qu’ils regardent et analysent avec lucidité la situation. Qu’avec courage ils prennent la décision de redresser à partir du 7 mai la France. Pour qu’elle soit demain, encore plus belle qu’elle ne l’a jamais été. C’est possible. C’est notre devoir vis-à-vis des générations futures.

[1] Hors-série Capital – Mai 2007 – Page 114