Dimanche, 40 000 personnes ont marché pour la vie dans les rues de Paris malgré la pluie.17h30 : aux journalistes qui demandent un chiffre il est répondu 220 000... Oui 220 000 avortements en France chaque année!
"Cette année sera marquée par la révision de la loi de bioéthique, qui prépare des transgressions majeures. Nous sommes heureux de cet engouement populaire pour la vie, qui montre que la bataille est loin d'être perdue", déclare Nicolas Sevillia, délégué général de la Marche pour la Vie.
Nous étions environ 40 000 à affronter
les éléments climatiques et surtout de nombreux jeunes, qui, 43 ans
après l'abominable Loi Veil, marchent pour demander le respect de toute
vue humaine et l'abolition de l'avortement.
17h10 :
Le système a été bloqué quelques heures... :
Délégation du SIEL :
Avec Cécile Edel et Karim Ouchikh :
Carl Lang et Myriam Baeckeroot :
Les Polonais sont avec nous :
16h20 : la fin de colonne part seulement de la place Dauphine !
La jeunesse est au rendez-vous :
Le personnel soignant refuse de tuer :
Les Irlandais sont venus défendre la vie :
Les Femens sont venues ... habillées!
16h00 :
La pluie n'a pas arrêté la foule :
15h15 :
Cécile Edel :
Voici le discours de Cécile :
Chers amis,
Merci, merci à vous, marcheurs d’hier,
d’aujourd’hui et de demain d’avoir encore répondu présents à l’appel de
la Marche pour la Vie.
Cette marche, comme le soulignait vendredi, Donald Trump, à Washington « est
un mouvement né de l’amour parce que nous aimons nos familles, nous
aimons nos voisins, nous aimons notre nation. Et surtout parce que nous
aimons tous les enfants, nés ou à naître ». Cette marche est née de l’amour parce que « nous savons que la vie est le plus grand miracle de tous, nous le voyons dans les yeux de chaque nouvelle mère. »
Alors OUI, merci d’être toujours là pour
faire de cette marche le témoignage vivant que la loi du 17 janvier 75
qui a légalisé l’avortement en France ne fait, 43 ans plus tard, en
aucune manière l’unanimité.
Quelle loi française, en effet, suscite,
deux générations plus tard encore autant d’opposition ? Quelle loi,
presqu’un demi-siècle après sa promulgation, fait encore descendre dans
la rue des dizaines de milliers de personnes, toutes générations
confondues ? AUCUNE !
Pourquoi l’avortement, alors que
tant de personnes souhaiteraient définitivement enterrer le débat, fait
encore débat aujourd’hui ?
La réponse est aussi élémentaire et lumineuse que la vérité qu’elle déclare.
Il est des vérités, des principes simples au-dessus des lois civiles, qui transcendent et s’imposent à elles.
-La vie humaine est sacrée,
toute vie humaine est sacrée, chaque vie humaine est sacrée, quel que
soit le degré de sa fragilité, quel que soit son état.
L’existence et la dignité d’un être
humain aussi fragile soit-il ne dépend ni du désir de ses parents, ni de
leur projet parental et encore moins de l’exercice d’une quelconque
liberté.
-L’embryon est un être humain à
part entière digne de respect. Sa vie n’appartient ni au corps médical,
ni à l’état, ni à la science, ni même à ses parents.
Nous refusons ce retour au temps de
l’esclavage où la vie d’un homme pouvait appartenir à un autre. Nous
refusons ce retour à ces époques obscures de notre histoire où il avait
été décidé que certaines catégories d‘hommes n’appartenaient plus à
l’espèce humaine ? Considérés alors comme des choses, ces hommes
n’avaient plus aucun droit.
Chers amis, nous marchons aujourd’hui parce que :
-nous refusons catégoriquement ce
discours idéologique ambiant , cette pensée unique imposée depuis des
décennies par nos politiques, nos gouvernants, par les médias..ce dictat
de la pensée qui nous ordonne de croire que l’avortement ce n’est rien,
que la loi de 75 est devenue une loi sacrée devant laquelle nous devons
nous prosterner !
-nous refusons que le ventre maternel
devienne l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant alors qu’il
devrait être au contraire le lieu le plus sûr.
A l’heure ou s’ouvrent les états généraux de la bioéthique nous proclamons que :
- Le droit à la vie ne saurait tolérer aucun compromis.
- La liberté de tuer n’est en aucun cas une liberté car elle réduit l’homme à l’esclavage.
- L’avortement n’est pas une libération mais un drame collectif et personnel. Trop de femmes sont laissées seules face à ce choix, trop de femmes souffrent.
- L’avortement est en fait permis de tuer, mis dans la loi sous couvert de la liberté des femmes.
Mais de quelle liberté parle-t-on
lorsque la vérité de ce qu’est l’avortement est volontairement cachée
aux femmes, lorsque les pressions sont telles que certaines d’entre
elles ont le sentiment de ne pas avoir le choix et vont avorter comme
certains animaux vont à l’abattoir, résignées, affaiblies,
anéanties... ?
De quelle liberté parle-t-on quand
certains médecins refusent de montrer l’échographie aux mamans pour ne
pas les culpabiliser au cas où elles décideraient d’avorter ?
Une femme, lorsqu’elle est
enceinte, a besoin d’être entourée, d’être aimée, d’être rassurée, en
aucun cas elle n’a besoin d’un permis de tuer ! Sacrifier
l’autre à n’importe quel stade de sa vie, n’a jamais été un acte
d’amour. On se sacrifie soi-même par amour pour l’autre ou pour une
cause mais on ne sacrifie pas l’autre par amour !
Alors maintenant, à chacun je m’adresse aujourd’hui :
- Tous ici présents, êtes-vous prêts, à temps et à contre temps, à témoigner de la beauté et la dignité de toute vie humaine ?
- Vous, professionnels de santé êtes-vous prêts à affirmer publiquement que votre vocation n’est pas de supprimer le malade mais de vaincre la maladie, que votre vocation n’est pas de tuer mais de soigner ! Etes-vous prêts à vous lever pour proclamer : « nos mains ne tueront pas ! »
- Vous, couples, futurs parents, êtes-vous prêts à accueillir la vie de celui qui vient, même si celui-ci est différent, même s’il est porteur de handicap ?
- Vous, hommes, jeunes hommes, êtes-vous prêts à prendre vos responsabilités de père en acceptant ce bébé qui arrive par « surprise », et en soutenant sa mère, même si ce n’était pas au départ votre projet de vie ?
- Vous femmes, sentinelles de l’invisible, êtes-vous prêtes à accueillir, quelles que soient les circonstances, cette vie en vous ? Etes-vous prêtes à dire un grand oui à la vie ?
- Vous parents, êtes-vous prêts à transmettre à vos enfants le respect inconditionnel de tout vie humaine ?
- Et vous, jeunes de la nouvelle génération, êtes-vous prêts à vous lever pour reprendre le flambeau du combat pour la Vie ?
Enfin, je veux m’adresser à vous tous ici présents :
Chers amis, faites-vous suffisamment confiance en la vie, pour
construire un nouveau monde dans lequel la meilleure place sera réservée
aux plus fragiles , aux plus vulnérables, un monde dans lequel la
culture de vie aura triomphé de la culture de mort ?
Alors, forts de cette espérance et de
cette confiance en la vie qui nous habite, je vous appelle à marcher
maintenant avec cette conviction profonde que :
« Nous ne lâcherons pas, nous ne trahirons pas, nous ne renoncerons pas, et nous gagnerons, nous l’emporterons ! »
Jérôme Triomphe :
Tugdual Derville :
u
Marek Jurek et Bernard Antony :
15h00: Marek Jurek à la tribune :
14h45:
Mgr Aillet est présent :
Tugdual Derville:
La foule a envahi la place Dauphine :
Émile répond encore à la presse :
Les bénévoles sont prêts :
14h10 : Madeleine, infirmière, témoigne
de l'avortement devant la presse. C'est traumatisant de voir des
cadavres de bébés. Elle évoque aussi le manque de liberté du personnel
soignant, obligé de pratiquer des avortements.
14h05 : Frédéric Espieux, coordinateur
général de la Marche annonce que près de 1000 bénévoles, la plupart
très jeunes, se sont engagés sur cet événement.
14h00 : Nicolas Sevillia indiqueà la
presse que la haine n'est pas de notre côté. Ce matin le bus de Rennes a
été caillassé par des extrémistes de gauche et un passager à été
blessé.
Lire l'article du Télégramme. Extrait :
"On attendait le car, témoigne un passager rennais. Quand il est arrivé, on est monté à bord et le car a été encerclé par une cinquantaine de manifestants. Visiblement, ils savaient qu’on allait embarquer à cet endroit".Les manifestants, pour la plupart encagoulés ou portant un foulard, posent immédiatement des barrières à l’avant et à l’arrière du car pour le bloquer. L’un d’eux jette un fumigène à l’intérieur du car. La fusée incandescente rebondit sur une vitre et atterrit sur un siège occupé par un homme. Celui-ci parvient à se dégager mais son manteau est brûlé. Le pull-over d’une jeune femme est également brûlé tout comme le siège, très endommagé. Les passagers parviennent heureusement à rejeter le fumigène à l’extérieur au bout d’une quinzaine de secondes ! Une personne fait alors un malaise et est contrainte de sortir pour respirer un peu d’air frais avant de reprendre sa place à bord."
13h50 : Émile Duport, vice président de La Marche pour la vie présente les nouveaux visuels.
13h30 : A Porte Dauphine, les bénévoles
sont à pied d'oeuvre depuis ce matin pour préparer cette nouvelle marche
pour la vie, après avoir entendu la messe tôt à la chapelle du Val de
Grâce.
L'abbé Hubert Lelièvre, délégué épiscopal à la famille du diocèse d'Avignon, représente Mgr Cattenoz.
Si le soleil est bien absent, la
température est douce et la pluie se fait discrète. A la sono résonne
un air des Cranberries...
En conférence de presse Me Triomphe exprime ses réserves sur la loi Leonetti.
Le député polonais Marek Jurek présente le projet de loi polonais en faveur de la vie, soutenu par un consensus polonais :