Besançon : condamné pour apologie du IIIe Reich
Il s’exhibait sur son compte Facebook en uniforme du IIIe Reich et a été démasqué par une perquisition administrative durant l’état d’urgence. Verdict : 1 000€ d’amende, interdiction de porter une arme et confiscation des ordinateurs.
Sur son compte Facebook, il pose fièrement en uniforme du IIIe
Reich devant une synagogue. Une autre image le montre faisant le salut
nazi. Les clichés ont été révélés lors d’une perquisition administrative
dans le cadre de l’état d’urgence. 250 photos au total.
Il est fiché comme appartenant à une organisation d’extrême droite. « J’ai juste la culture de la défense et je riposte sans concession. Si vous êtes ami avec moi, vous voyez les photos sinon, vous n’y avez pas accès. La photo a été prise en Hongrie, ce n’est pas interdit. Oui j’ai une fascination pour le III e Reich et l’histoire de la Deuxième guerre mondiale en général », explique le presque quinquagénaire qui se revendique indépendantiste et skinhead. Il mélange les arguments, cite Israël, la Palestine… Et admet : « oui je suis un délinquant mais je me lève tous les matins à 7 heures pour aller bosser et je rentre à 19 h. Mais j’aime pas les juifs ».
Il est fiché comme appartenant à une organisation d’extrême droite. « J’ai juste la culture de la défense et je riposte sans concession. Si vous êtes ami avec moi, vous voyez les photos sinon, vous n’y avez pas accès. La photo a été prise en Hongrie, ce n’est pas interdit. Oui j’ai une fascination pour le III e Reich et l’histoire de la Deuxième guerre mondiale en général », explique le presque quinquagénaire qui se revendique indépendantiste et skinhead. Il mélange les arguments, cite Israël, la Palestine… Et admet : « oui je suis un délinquant mais je me lève tous les matins à 7 heures pour aller bosser et je rentre à 19 h. Mais j’aime pas les juifs ».
« Et les 1 000 € d’amende, je les verse à Israël ? »
« C’est un dossier gênant parce que ses convictions vont à l’encontre des valeurs de la République et de ce que nous a appris l’histoire. C’est déstabilisant », note le procureur. Au président, qui cherche à en savoir davantage sur son parcours, l’homme se borne à dire, « je travaille comme tout le monde ». Alors seul son casier judiciaire résume sa vie : prison dès 14 ans, puis 18 années de réclusion criminelle pour meurtre. Au total 14 condamnations entre vols aggravés et menace de mort.Le tribunal lui interdit de porter une arme. Il rétorque aussi sec : « Je m’en fous ! Si je veux porter une arme je le ferai. Et je peux savoir où iront mes ordinateurs ? Et les 1 000 € d’amende, je les verse à Israël ? » « Si vous payez dans un délai d’un mois vous bénéficiez d’une remise de 20 % », précise le président Monnier, comme il le fait à chaque condamné. « Pourquoi ? C’est les soldes ? », ricane le prévenu en remettant sa capuche pour sortir.