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TRIBUNE LIBRE
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endant
une trentaine d’années, j’ai connu en Espagne les commémorations appelées « Los
Moros y Cristianos ». Ces fêtes qui honoraient la date anniversaire des
batailles entre Chrétiens et Musulmans se déroulaient chaque année sur les
lieux de la délivrance des villes et des villages par les armées espagnoles
tout au long de la Reconquista : de la bataille de Covadonga en 711 par le roi Pelayo jusqu’à la
reconquête de Grenade à la Noël de 1492, par la reine Isabelle la Catholique et
le roi Ferdinand d’Aragon.■
RECONQUISTA ET REPENTANCE FORCÉE
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’est donc en hommage à cette
lutte et aux victimes de l’occupant islamiste, que durant des siècles, les
municipalités ont organisé ces festivités. Mais vers les années 1980, et la
montée de la démocratie totalitaire, les autorités locales et provinciales ont
imposé le « politiquement correct »,
le « vivr’ensemble », le « Touche pas à mon pote ! » et autres
niaiseries destinées à culpabiliser les hispaniques et à occulter l’invasion musulmane qui occupa la péninsule
pendant 8 siècles. Fin donc de ces fêtes populaires.
La
fierté espagnole en a fortement été affectée et c’est tout juste si les
Espagnols n’ont pas dû se repentir et se flageller pour avoir bouté les
envahisseurs hors de leurs terres natales.
Durant la période de
1980-2000, il en a été de même pour le
déboulonnage des statues, le démontage des monuments, le martelage des
inscriptions sur les façades, le remplacement des plaques de rues, de places,
d’avenues et de boulevards, et forcément in fine, l’interdiction de commémorer
le 18 juillet, date historique de l’Appel du Général Francisco Franco Bahamonde
en 1936 à combattre l’hydre marxiste et les laquais du Front populaire,
admirateurs de Staline, issus des élections de février 36.
NOTRE BEL AUJOURD’HUI
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e ces pages d’Histoire, les
socialos-écolos-libéralisés espagnols ne veulent pas entendre parler ! Et les Inquisiteurs de la Pensée Unique
pourchassent sans répits nos camarades phalangistes qui, au nom de la
liberté de conviction, exigent le respect des vérités historiques et le débat
sur les criminels marxistes !
Nous
vivons une époque de gens sans culture, sans recul, sans profondeur, sans
réflexion, qui se vautrent sans retenue dans la sensiblerie la plus vulgaire…et
des rassemblements grotesques.
Des pisses-froid engoncés
dans l’aseptisé, la société « citoyenne
» ; des bien-pensants bornés, des handicapés des neurones, le cul vissé
devant leur télé, sans imagination, imperméables à la beauté, à la métaphore et
à la poésie…
Des ignares qui détestent
qu’on leur rappelle que s’élever au-dessus de
« l’état sauvage » est un
combat difficile, périlleux, permanent et que pouvoir affronter la mort est
salutaire, mais que nier son existence est une folie qui conduit à la violence
la plus incontrôlée, comme on le constate très régulièrement dans nos banlieues
et les transports publics.
Des
émasculés plus prompts à rejoindre les lobbies LGBT, les sectes véganiennes ou
les cercles de défense de la mouche Tsé-Tsé, que de se précipiter au secours
des ados ou des vieillards agressés par les racailles dans la rue.
On vit un règne des
minorités sectaires et dogmatiques, encensées par le pouvoir
médiatico-politique. Les charlatans du prêt-à-penser nous imposent les
éoliennes (réelle catastrophe en bilan CO2), l’interdiction de la voiture et le
colmatage de la couche d’ozone dans l’atmosphère.
Des tas de gens militent
pour l’interdiction de la corrida, et c’est désespérément l’image de notre
époque, tout comme ceux qui combattent le gavage des oies et la vente des Foies Gras, réelle merveille
gastronomique française depuis des siècles et appréciée dans le monde entier !
UNE TARE DE NOTRE ÉPOQUE : INTERDIRE ET
SUPPRIMER
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’est l’une des tares de
notre époque : interdire, supprimer, contrôler avec la bonne conscience, avec
la certitude de ce que l’on désapprouve, ce que l’on ne comprend pas, et pour
quoi faire ? Comme à Barcelone :
transformer les arènes en Centre Commercial ? Quel progrès, quel symbole ? Temple
de l’hédonisme pour petits-bourgeois. Ceux qui se drapent dans la défense des
animaux et qui ne voient que la bête et le sang, ne comprennent rien. Ils sont
hors sujet. Des fanatiques dont les sens sont tellement atrophiés qu’ils ne
comprennent rien à ce qui se joue dans l’arène. On pourrait les plaindre, s’ils
n’avaient pas la certitude inébranlable qu’il faut interdire la corrida.
Le
taureau est la Force, il est la Peur, il est le Courage, il est la nuit, la
nature, la chance, le mystère, la vaillance, la malchance, la Vie … la Mort. Et
la Vie est un combat contre le monde, contre les monstres, contre soi-même. Le
sang peut couler, la peur existe et la mort guette et n’oublie personne. La
tuerie des Ramblas à Barcelone en août 2017 est là pour nous le rappeler : l’homme est un tueur. Le matador sait
tout cela. Il nous offre d’y penser, en mettant sa vie en jeu, avec grâce,
intelligence, beauté, panache et désespoir…
L’argent
et le sexe mènent le monde. Le Pouvoir fascine et corrompt. Les salauds, les
profiteurs, les charognards, les pervers et les prédateurs sont partout, comme
les ignorants, les fainéants et les malfaisants. Anatole France a écrit :
« Le méchant se repose parfois. Le sot
jamais. »
C’est sûrement pour cela que
les anti-corridas et les ennemis du Foie Gras sont infatigables. Et quand on
additionne les deux, les méchants et les imbéciles, cela fait un sacré paquet
et çà montre assez que le monde n’est décidemment pas très hospitalier.
Les gens, peut-être pas
tous, mais la plupart, sont des ordures, bien plus dangereux que n’importe quel
taureau. Surtout ceux que le doute n’habite pas. Ceux qui croient dur comme fer
en quelque chose, quelle que soit leur croyance. Ils finissent par se transformer en Inquisiteurs de la Pensée Unique et
en ayatollahs du Politiquement Correct, prêts à en faire baver à leur prochain,
à l’exemple des Khmers verts qui nous imposent leurs utopies sectaires, avec un
métissage à tous les étages.
Je
préférerais toujours le toréro aux crétins pleins de certitudes étriquées, aux
hypocrites qui lancent des anathèmes et qui n’obéissent pas eux-mêmes à leurs
règles imbéciles…
VOYEZ LES « POURRITICARDS » DU RÉGIME !
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es
donneurs de leçons, ces moralisateurs, religieux, politiques, tous ceux qui
font semblant de savoir ce qui est bon pour les autres, ces
élus qui se vautrent dans le luxe aux frais du contribuable en faisant des
discours sur les sacrifices et la rigueur et qui détournent ou dilapident
l’argent des impôts qui augmentent sans cesse…
Les
bons Chrétiens qui font semblant d’être indifférents à l’argent et au sexe,
mais qui s’en gavent à la première occasion. Et ces bons Musulmans qui picolent
en cachette et vont se taper des putes en Bulgarie ou en Thaïlande. Tous
ceux-là ne s’appliquent jamais à eux-mêmes leurs préceptes si convenables et si
bénéfiques.
EUX, ils sont au-dessus ;
EUX, méritent mieux ; mieux que « ceux
d’en bas », mieux que les «
sans-dents ».
►Ah,
quelle est belle la société qu’ils nous préparent : sans voitures, sans énergie
nucléaire, sans feu de bois dans l’âtre familial, sans livres d’Histoire, sans
Foie Gras ni entrecôtes saignantes. Une société inodore, incolore, insipide et
….sans convictions, ni liberté d’expression !■