Le Monde du 17 mars révèle les pratiques douteuses de la société Facebook :
« Tables de ping pong, canapés moelleux, bars à smoothies… La plupart des géants de la tech rivalisent d’inventivité pour transformer leurs sièges sociaux en espaces de travail ultramodernes où il fait bon vivre. Le but : stimuler l’innovation en chouchoutant les employés. Voilà pour la façade. Mais derrière ce cadre idyllique se cache une culture du secret poussée à l’extrême. Et gare à ceux qui brisent la loi du silence. Le site du journal britannique The Guardian a publié, vendredi 16 mars, une enquête montrant comment les géants de la Silicon Valley font en sorte que rien ne fuite d’entre leurs murs. Le récit et les témoignages sont glaçants. Facebook a ainsi mis en place une équipe de « chasseurs de taupes ». « Ce qu’ils savent sur toi est terrifiant », affirme un ancien salarié sous couvert d’anonymat. Accusé d’avoir divulgué des informations anodines à la presse, ce dernier a été confronté à ce qu’il appelle « la police secrète de Mark Zuckerberg », le patron de l’entreprise. Ses employeurs savaient tout, dit-il : les enregistrements d’une capture d’écran qu’il avait prise, les liens sur lesquels il avait cliqué… Ils lui ont aussi expliqué qu’ils avaient eu accès à sa conversation par tchat avec le journaliste. Officiellement, cette surveillance – et les menaces de poursuites judiciaires qui vont avec – sert à détecter et prévenir la violation des droits de propriété intellectuelle. Mais, dans les faits, elle sert aussi à empêcher les employés de parler librement en public, y compris de leurs conditions de travail. »
Rappelons plusieurs choses sur « Face de
bouc ». Son patron, Mark Elliott Zuckerberg, est pressenti comme un
candidat potentiel pour le Parti Démocrate en 2020. Volontiers menteur,
il prétend n’avoir aucune idées politiques, mais son entreprise favorise
outrageusement la gauche et l’extrême gauche, sans parler de son
soutien appuyé à Hillary Diane Clinton. Il a acquis 1,44 km² de l’île
paradisiaque de Kauai, la 4e de l’archipel d’Hawaii par la superficie (1.446 km²). Facebook vient de censurer le site patriotique anglais Britain First,
au moment même où éclate le scandale de pédophilie raciste de Telford,
impliquant une fois encore tortionnaires pakistanais et victimes
blanches. Rappelons que la vice-présidente, Jayda Kaleigh Fransen,
rendue célèbre parce que le président Donald John Trump avait retweeté
un de ses messages le 29 novembre 2017, a eu, comme le dit si
poétiquement Les Inrocks, « un événement traumatique dans son enfance qui l’a fait grandir trop vite ».
Il ne faut pas être psy pour en deviner la nature quand on sait
l’implication de chaque instant de cette amazone dans la dénonciation
des viols racistes… Il y avait la dictature dure en bottes sur le
bitume, avec Zuckerberg et ses frères de Silicon (si vous trouvez le mot
trop long, réduisez-le à 4 lettres, façon banane, en prenant les deux
bouts…) nous aurons la dictature molle en chaussons sur le tapis. Tapis
de souris, bien-sûr. Vous avez aimé 1984 ? Fahrenheit 451 ? Vous allez adorer le monde selon la face de bouc. Vous savez, celui qui amenait la lumière…
Hristo XIEP