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samedi 8 avril 2017

France, fille ingrate de l’Eglise



Les dernières données sur la croyance en Dieu (celui des chrétiens, donc pas Allah) en Europe est très instructive. La France est le 4e pays le plus athée de l’Union Européenne, derrière la République Tchèque, l’Estonie et la Suède.

Une analyse plus pointue de chaque pays permet de déterminer des tendances. La République Tchèque est logiquement en première position avec 16 %. Ce pays protestant, berceau de l’hérésie de Jean Hus, disposant dans sa ville de Prague de l’une des capitales du talmudisme, n’est guère surprenant à cette place. La République Tchèque a toujours été un pays gangréné par l’apostasie. Seul pays d’Europe de l’Est où des religieuses se sont déshonorées en collaborant avec l’armée rouge pour des tâches immondes, l’ombre méphitique du Golem de Prague plane sur cette nation.

L’Estonie et la Suède, deux autres nations protestantes, sont à la 2e et 3e place avec 18 % de croyants.  Ce sont deux nations riches, dont enferrée dans les croyances matérialistes, d’autant plus que l’Estonie a subi le joug soviétique de 1940 à 1941 et de 1944 à 1991, ayant subi une importante saignée de population (un tiers de la population environ a succombé dans les camps de la mort soviétiques). Quant à la Suède, elle est dans le même cas que les Pays-Bas : nation en voie de décadence totale, malgré des ultimes résistances de plus en plus grandes, dévoiement de la pensée chrétienne vers un ethno-masochisme peccamineux, pays moribond puisque pays à âme morte.

La France est donc 4e avec 27%. Pays de la guerre civile, la France vit depuis 228 ans sous un joug cathophobe qui a délibérément saigné à blanc les provinces catholiques lors de la boucherie de 1914-18 et qui, en 1944, a liquidé un nombre conséquent de catholiques lors de l’épuration gaulchévique et sa centaine de milliers de morts (97.000 à 150.000). La France a cependant été le fer de lance de la révolte des fidèles catholiques contre la soumission des autorités religieuses à Mammon, que ce soit en 1976 avec Mgr Lefebvre ou en 2014 avec La Manif pour Tous.

En 5e position, on trouve le Danemark et les Pays-Bas, deux pays connus par la licence des mœurs y régnant et par leur appartenance au monde protestant. Deux pays qui, étant allé au fond du puit de la déchéance, commencent à remonter lentement sur le plan politique, aidés il faut le dire par l’attitude des colonies de peuplement musulmanes.

A la 7e place ex-aequo, la Slovénie et la Lettonie, avec 32 % de croyants. La Slovénie, plus riche des pays de l’ex-Yougoslavie, tour à tour membre de l’Empire austro-hongrois, du Royaume de Yougoslavie, annexée par l’Allemagne nazie puis incorporé dans la Yougoslavie communiste, a subi les influences étrangères plus souvent mauvaises que bonnes. Quant à la Lettonie, l’autre pays protestant de l’URSS avec l’Estonie, les églises protestantes n’ont pas su comme en Pologne transformer l’essai.

En 9e position, la Finlande, toujours pays protestant avec 33 %. Longtemps pauvre, donc moins infectée que la Suède, la Finlande est également en proie désormais à une prise de conscience identitaire, qui ne se transforme pas une prise de conscience religieuse de par la faute d’une « élite » religieuse aussi vendue au « Prince » de ce monde que ses politiciens.

En 10e position, le plus athée des pays orthodoxes, la Bulgarie avec 36 % seulement de croyants. Ayant payé un lourd tribut à la résistance contre l’envahisseur ottoman et l’oppresseur communiste, l’église orthodoxe n’a pas su obtenir les mêmes positions qu’elle a acquise dans la Russie proche, dans un pays où les communistes sont encore puissants et moins inféodés à l’Union Européenne que les anciennes nomenklaturas d’Europe orientale.

En 11e position, ex-aequo, la Grande-Bretagne et la Belgique avec 37 %.  La Grande-Bretagne a vu l’église anglicane souffrir d’une vague de départ sans précédent suite à son inféodation aux dogmes planétariens sur les questions des mœurs.  L’abandon des classes populaire par un clergé La situation de la Belgique a été en partie similaire à celle de la France quant à l’ineptie du clergé. Clergé gauchisant qui a réussi à braquer la très catholique Flandre en rejetant les partis identitaires

En 14e position, ex-aequo, l’Allemagne et l’Autriche avec 44 %. Les clergés allemands et autrichiens étaient déjà gangrénés par le modernisme depuis le début du XXe siècle (Benoît XV fut élu en lieu et place de Rafael Merry del Val au cri de « plus d’intégriste sur le trône papal » scandé par les évêques allemands et autrichiens). La Bavière constitue encore un bastion de l’Eglise, tout comme le Tyrol de l’autre côté. Les catholiques sont légèrement majoritaires sur les protestants, ces derniers ayant payé au prix fort les massacres ethniques de 1945.

En 16e position, la Hongrie avec 45 %. Autre pays profondément catholique où l’Eglise fut persécutée par les communistes (pour la majorité juifs), c’est aussi un pays où, comme en Pologne, les anciens tortionnaires communistes repeint en rose social-démocrasse et soutenus par Bruxelles et Washington ont été supplantés par une droite de conviction qui rend coup pour coup.
En 17e position, la Lituanie avec 47 %. Celui des pays Baltes qui est le plus fidèle à la foi est aussi le seul des trois qui est catholique.
En 18e position, l’Espagne avec 59 %. Pays profondément catholique, elle l’est encore majoritairement grâce à un clergé qui tient encore la route. Les atrocités communistes ne datent que de 80 ans, la vigilance est encore de mise, le clergé ayant même osé défier le premier ministre israélite Zapatero et le juge Garzon.
En 19e position, la Slovaquie avec 63 %. La partie catholique de la Tchécoslovaquie, seul pays d’Europe dirigé par un ecclésiastique au XXe siècle, a toujours défendu fermement sa foi, la rapprochant plus de Budapest que de Prague. La mutation des communistes locaux en nationaux-communistes est un élément prouvant l’importance de la foi.

En 20e position, la Croatie avec 69 %. Pays catholique rival de la Serbie orthodoxe et de la Bosnie musulmane, elle s’est battue de 1919 à 1939, puis de 1945 à 1993 pour arracher sa liberté. Les catholiques militants ont été le fer de lance de la lutte pour l’indépendance et il en reste encore une combattivité certaine.

En 21e position, ex-aequo le Portugal et l’Irlande avec 70 %. Deux pays assez similaires, qui ont connu une misère propice à l’émigration, où l’Eglise est partie prenante de l’identité nationale, même si l’épiscopat commence à baisser sa garde, l’Europe y veillant…

En 23e position, l’Italie avec 74 %. Pays catholique dont la capitale est le siège papal, la foi y est encore profondément ancrée, l’Eglise y ayant été persécutée il y a près d’un siècle (sous la maison de Savoie, un prêtre en soutane risquait la prison s’il n’était pas « en service »).

En 24e position, ex-aequo la Grèce et la Pologne avec 79 %. La Grèce voit l’église orthodoxe jouer un rôle capital (et que l’Europe voudrait bien voir détruit, d’où son soutien aux opposants en toc de Syriza contre la vraie opposition qu’est l’Aube Dorée). Même chose en Pologne, où l’église catholique – colonne vertébrale du pays – a été le fer de lance de résistance contre les nazis, les communistes et maintenant les européistes.

En 26e position, Chypre avec 88 %. Pays orthodoxe confronté à une occupation-colonisation de la partie septentrionale de l’île, ce qui met les chrétiens dans une position de combat, propice au maintien de la foi.

En 27e position, la Roumanie avec 92 %. Pays d’une grande pauvreté, la Roumanie fait partie du monde orthodoxe. Particulièrement persécutée sous le régime communiste (notamment par les juifs Pauker et Roman) et étant comme en Pologne le socle de la résistance, l’église orthodoxe a encore une influence déterminante pas encore entamée selon l’axiome « plus un pays est pauvre, plus la foi y est intense », l’homme ne pouvant adorer deux dieux en même temps…

Il n’y pas de données ni pour le Luxembourg, dont on sait que le taux de croyance est entre 40 et 49 %, ni pour Malte qui se situe entre 70 et 79 %.

Hristo XIEP