Une nouvelle tribune de Monsieur Toujours sur son blog, m’oblige à écrire ces quelques mots.
Après avoir tweeté un peu rapidement son soutien à Macron, tel un filloniste attristé, Koz reprend la plume en expliquant s’être un peu emporté. Excuses acceptées.
Cependant, en cette période de recomposition des clivages politiques, qui pourrait être une belle réussite pour nos idées, il est important de ne pas caricaturer les électeurs et les cadres du Front national.
En effet, si de plus en plus de Français ont un sentiment d’insécurité face à la délinquance de droit commun et à l’islamisation de leurs rues, ce n’est pas la peur qui guide l’engagement des élus du Front national, ce n’est pas la peur non plus qui dicte son programme. L’esprit de force, nous le trouvons dans notre détermination à défendre nos attaches naturelles : nos racines, notre histoire, nos terroirs, notre famille et notre nation. Aujourd’hui, dans le monde politique, la peur et la facilité se trouvent du côté de ceux qui manquent de courage pour dénoncer avec force les ennemis de notre temps et qui ne mettent pas tout en œuvre pour permettre une vie digne à la nation.
L’auteur de la tribune en question tient pour argument solide de vieilles lubies médiatiques. Il nous vend un Front national négationniste, homophobe, violent et raciste… Du pur slogan basé sur les propos ou le passé de quelques-uns. Comme si Mitterrand n’avait pas été décoré de la Francisque par Pétain, que la SFIO n’avait rien à voir avec la collaboration et que le député-maire de droite de Cholet n’avait pas tenu des propos autrement plus scandaleux sur les gens du voyage.
On pourrait partir dans une longue litanie, mais ce ne serait pas faire de la politique. Soyons sérieux !
Pour ce qui est de la bioéthique, on peut entendre les inquiétudes de quelques-uns, mais affirmer que Macron s’oppose lui aussi à la GPA, c’est assez stupéfiant. Le candidat d’En Marche ! a écrit dans son propre programme qu’il ne s’opposerait pas à la jurisprudence de la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) pour les enfants nés de GPA à l’étranger. La cohérence de sa concurrente est de s’opposer au tout-marchand voulu par le système ultralibéral, que ce soit pour l’économie ou pour l’écologie (humaine). Sur ce sujet, Le Pen marque une réelle fracture avec l’esprit du temps.
La tribune « Cas de conscience et question de principe » ne relève aucunement de politique. Elle s’appuie sur les réactions épidermiques d’une personne, portant sa voix sur Macron, en pleine méthode Coué pour se rassurer. Incapable de trancher ou de sortir des sentiers battus alors qu’un choix très clair se présente à lui, il finit par reconnaître au candidat de la négation de la culture et de l’art français une volonté de rassembler les Français…
Ceux qui croient que la France a encore un patrimoine matériel et immatériel à conserver et à faire valoir dans le monde ont le devoir de dépasser ce pseudo-« cas de conscience » politiquement correct.
Louis-Marie Mautin
Source
Après avoir tweeté un peu rapidement son soutien à Macron, tel un filloniste attristé, Koz reprend la plume en expliquant s’être un peu emporté. Excuses acceptées.
Cependant, en cette période de recomposition des clivages politiques, qui pourrait être une belle réussite pour nos idées, il est important de ne pas caricaturer les électeurs et les cadres du Front national.
En effet, si de plus en plus de Français ont un sentiment d’insécurité face à la délinquance de droit commun et à l’islamisation de leurs rues, ce n’est pas la peur qui guide l’engagement des élus du Front national, ce n’est pas la peur non plus qui dicte son programme. L’esprit de force, nous le trouvons dans notre détermination à défendre nos attaches naturelles : nos racines, notre histoire, nos terroirs, notre famille et notre nation. Aujourd’hui, dans le monde politique, la peur et la facilité se trouvent du côté de ceux qui manquent de courage pour dénoncer avec force les ennemis de notre temps et qui ne mettent pas tout en œuvre pour permettre une vie digne à la nation.
L’auteur de la tribune en question tient pour argument solide de vieilles lubies médiatiques. Il nous vend un Front national négationniste, homophobe, violent et raciste… Du pur slogan basé sur les propos ou le passé de quelques-uns. Comme si Mitterrand n’avait pas été décoré de la Francisque par Pétain, que la SFIO n’avait rien à voir avec la collaboration et que le député-maire de droite de Cholet n’avait pas tenu des propos autrement plus scandaleux sur les gens du voyage.
On pourrait partir dans une longue litanie, mais ce ne serait pas faire de la politique. Soyons sérieux !
Pour ce qui est de la bioéthique, on peut entendre les inquiétudes de quelques-uns, mais affirmer que Macron s’oppose lui aussi à la GPA, c’est assez stupéfiant. Le candidat d’En Marche ! a écrit dans son propre programme qu’il ne s’opposerait pas à la jurisprudence de la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) pour les enfants nés de GPA à l’étranger. La cohérence de sa concurrente est de s’opposer au tout-marchand voulu par le système ultralibéral, que ce soit pour l’économie ou pour l’écologie (humaine). Sur ce sujet, Le Pen marque une réelle fracture avec l’esprit du temps.
La tribune « Cas de conscience et question de principe » ne relève aucunement de politique. Elle s’appuie sur les réactions épidermiques d’une personne, portant sa voix sur Macron, en pleine méthode Coué pour se rassurer. Incapable de trancher ou de sortir des sentiers battus alors qu’un choix très clair se présente à lui, il finit par reconnaître au candidat de la négation de la culture et de l’art français une volonté de rassembler les Français…
Ceux qui croient que la France a encore un patrimoine matériel et immatériel à conserver et à faire valoir dans le monde ont le devoir de dépasser ce pseudo-« cas de conscience » politiquement correct.
Louis-Marie Mautin
Source