Pour qu’il y ait une guerre, en dessiner les formes et spéculer sur
son issue, il faut un front, et celui-ci se dessine en effet, aux
limites de l’Allemagne actuelle et au cœur de l’ancien territoire des
dits Impériaux, d’où jaillit, il y a quatre siècle, l’étincelle de la
Guerre de Trente Ans qui fera la fortune financière de Prague. Elle est
déductible d’une projection publiée par le fameux « hongrois »
américanisé, George Friedman, qui dirigea l’institut Stratfor de
renseignement texan et qui dans un ouvrage ancien de quelques
années, publie sa vision du siècle : à savoir d’une Europe centrale
affermie, dont la Pologne ou plus exactement le « bloc polonais »
incluant la Roumanie, serait la citadelle renforcée, dominant l’Europe
actuelle, Pologne ayant conservé, il va de soi, les territoires
allemands silésiens annexés, dans des violences et des spoliations
« démocratiques », – comme il se vit à la même période au Proche Orient !
Il est vrai que la qualité de l’Allemagne est, pour des raisons de culture et de discipline, supérieure à celle des autres nations du continent, depuis longtemps, et pourrait-on croire, pour le siècle encore ! Ce n’est pas tenir compte, cependant, des futurologues à la Friedman, et surtout de la modification de la teneur démographique de l’Europe occidentale engagée de plus dans un mixage visible, jamais entrepris à pareille échelle, et dont les fruits seront mûrs dans vingt ou trente ans ! Mais cette transformation ne touche pas à son centre !
Très significatif à cet égard est l’invitation adressée aux bons éléments de l’Europe par la ministre sikh des USA auprès des Nations-Unies domiciliées sur le territoire américain ! Pour récompenser ceux qui avaient voté contre la résolution égyptienne condamnant le changement de statut imposé à Jérusalem par l’administration de Trump et de son gendre, et aussi ceux qui s’étaient abstenus de suivre le courant général réprobateur, elle invite et ses alliés du Honduras ou du Guatemala, les Togolais et Guinéens partisans du non à la résolution de l’Assemblée Générale (ou du oui au Jérusalem israélien), et ceux qui, en Europe, refusaient de tremper leur main dans l’urne égyptienne. On vit ainsi dans cette garden party, non point l’Angleterre et la France, dont on connaît l’engagement à Suez contre l’Egypte en 1956, mais ce même pays qui, cette année là, fut broyé par l’Armée Rouge, la Hongrie, avec la Pologne, la Slovaquie longtemps hongroise et la Tchéquie, qui, rappelons le, en 1948, avait fourni, sur ordre de Staline (partisan de la fondation de l’Etat d’Israël, qu’il fit, le premier, demander à la tribune des Nations-Unies, par son ministre Gromyko, le 15 avril 1947), le matériel militaire et ses aéroports pour le transport d’armes transités par des appareils américains, et des avions de combat (avions de chasse allemands repeints aux couleurs du jour) destinés à écraser la coalition Arabe venue, non sans un frein saoudien, au secours des Palestiniens déracinés.
Nous avons en effet, au cœur de l’Europe, dans la dite autrefois Mitteleuropa une base échappant intentionnellement, au vu de tous, à la migration massive, et qui vient de faire allégeance aux Etats-Unis et à toutes les étoiles de leur drapeau ! Le flot migratoire s’est jeté sur le Pharaon germanique, comme cette muraille de flots dont parle allégoriquement, faut-il le rappeler, le récit mosaïste ou attribué à lui, mais épargne les bons élèves, ceux de la patrie d’origine des George Soros, des Friedmann et qui appliquent donc ce principe de développement « à part », qui n’est point étranger à la terre promise depuis les fabuleux 7000 ans, chiffre proche humainement de l’éternité !
C’est une forme de guerre continuelle ou continuée contre l’objet d’une coalition trentenaire débutée en 1914. Cette expression de Guerre de Trente Ans, est reprise, dans ses Mémoires, par Churchill, que De Gaulle imitera, de l’Histoire des événements de 1618 (défenestrations des envoyés de l’Empereur à Prague) à 1648 (Traité de Westphalie) auxquels l’ingénieur militaire Descartes (qui combattit au service de l’Empereur allemand Ferdinand et fit le siège de Prague où il assista au triomphe du monarque) fait allusion au début de son Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences, de 1637. Il y parle de son séjour d’hiver, dans ce qu’il nomme « un poêle » propice à la méditation, en Allemagne, durant ces guerres qui n’y sont pas, précise-t-il, encore terminées.
En est-il de même aujourd’hui? L’apparence, entendez la vie de notre société endettée, cousue aussi d’utopies ou de libertinage illusoire et, à moyen terme, destructeur de la personnalité, sinon de l’espèce, se refuse à l’accepter, et croit en la paix américaine, au pacifisme impérial russe (tous deux hyper-armés). Mais la réflexion y pousse, et éclaire ainsi le rôle de ces anciens fonctionnaires communistes, aux origines souvent identiques, qui jouent les nationalistes, les nostalgiques de l’Empire austro-hongrois, et se préparent à fleurir quelque Paradis terrestre pour de nouveaux arrivants, fort prévisibles, qui ne seront pas les migrants classiques, ceux que le Pape nous presse d’accueillir, sans nous préciser qu’il s’agit d’une seconde forme d’esclavage, plus subtil, contrôlé par des laboratoires de psychologie sociale.
Il est de bon ton de donner l’exemple de patriotes comme Viktor Orban et autres dans un jardin préservé où Jupiter déguisé, comme dans la fable grecque, en taureau, pourrait enfermer la belle Europe phénicienne!
Que les bons se rassurent et que les méchants tremblent, nous auront une Europe centrale, non pas phénicienne, mais approchante ! Elle était déjà réunie dans la sélection des invités de l’ambassadrice US aux Nations Unies.
Quant à ceux qui prétendent, comme le mouvement né à Dresde, Pegida, en cette Palestine d’Europe, l’Allemagne piétinée depuis la fin de la guerre, se dresser contre l’invasion musulmane, par exemple, ils ne manquent pas de brandir le sigle davidien ! Ils sont des marionnettes ! Et nos oiseaux migrateurs, de l’autre côté, des figurants d’une sanglante opérette. Car Friedmann prophétise des guerres en Europe et en Asie, avec écrasement de la Turquie et du Japon appuyés par la France… et l’Allemagne !
Le 19 Juillet 2017, The Times of Israël commentant le voyage de Netanyahou chez ses ancêtres d’Europe orientale, et particulièrement chez Viktor Orban, nous informe de ce qu’« après des entretiens… avec ses homologues de Hongrie, de Pologne, de République tchèque, de Slovaquie (qui forment une alliance appelée groupe de Visegrad), le dirigeant les a remerciés des « positions sur Israël qu’ils ont régulièrement défendues au sein de l’Europe. » Pendant une rencontre à huis clos, dont une partie a été diffusée par accident aux journalistes, Netanyahu s’est lancé dans une tirade cinglante contre la « folle » politique de l’Union européenne vis-à-vis d’Israël. Netanyahu a déploré les critiques dont son pays fait régulièrement l’objet de la part des institutions européennes à propos de la construction dans les implantations de Cisjordanie et du processus de paix israélo-palestinien. »
Ce « bloc polonais » est une forteresse capable d’accueillir les déçus d’Israël, tout comme, dit-on, serait la Patagonie ! Cela vaut bien une Guerre dont les futurs vainqueurs se font déjà connaître. Mais retenons l’adage italien :
Il est vrai que la qualité de l’Allemagne est, pour des raisons de culture et de discipline, supérieure à celle des autres nations du continent, depuis longtemps, et pourrait-on croire, pour le siècle encore ! Ce n’est pas tenir compte, cependant, des futurologues à la Friedman, et surtout de la modification de la teneur démographique de l’Europe occidentale engagée de plus dans un mixage visible, jamais entrepris à pareille échelle, et dont les fruits seront mûrs dans vingt ou trente ans ! Mais cette transformation ne touche pas à son centre !
Très significatif à cet égard est l’invitation adressée aux bons éléments de l’Europe par la ministre sikh des USA auprès des Nations-Unies domiciliées sur le territoire américain ! Pour récompenser ceux qui avaient voté contre la résolution égyptienne condamnant le changement de statut imposé à Jérusalem par l’administration de Trump et de son gendre, et aussi ceux qui s’étaient abstenus de suivre le courant général réprobateur, elle invite et ses alliés du Honduras ou du Guatemala, les Togolais et Guinéens partisans du non à la résolution de l’Assemblée Générale (ou du oui au Jérusalem israélien), et ceux qui, en Europe, refusaient de tremper leur main dans l’urne égyptienne. On vit ainsi dans cette garden party, non point l’Angleterre et la France, dont on connaît l’engagement à Suez contre l’Egypte en 1956, mais ce même pays qui, cette année là, fut broyé par l’Armée Rouge, la Hongrie, avec la Pologne, la Slovaquie longtemps hongroise et la Tchéquie, qui, rappelons le, en 1948, avait fourni, sur ordre de Staline (partisan de la fondation de l’Etat d’Israël, qu’il fit, le premier, demander à la tribune des Nations-Unies, par son ministre Gromyko, le 15 avril 1947), le matériel militaire et ses aéroports pour le transport d’armes transités par des appareils américains, et des avions de combat (avions de chasse allemands repeints aux couleurs du jour) destinés à écraser la coalition Arabe venue, non sans un frein saoudien, au secours des Palestiniens déracinés.
Nous avons en effet, au cœur de l’Europe, dans la dite autrefois Mitteleuropa une base échappant intentionnellement, au vu de tous, à la migration massive, et qui vient de faire allégeance aux Etats-Unis et à toutes les étoiles de leur drapeau ! Le flot migratoire s’est jeté sur le Pharaon germanique, comme cette muraille de flots dont parle allégoriquement, faut-il le rappeler, le récit mosaïste ou attribué à lui, mais épargne les bons élèves, ceux de la patrie d’origine des George Soros, des Friedmann et qui appliquent donc ce principe de développement « à part », qui n’est point étranger à la terre promise depuis les fabuleux 7000 ans, chiffre proche humainement de l’éternité !
C’est une forme de guerre continuelle ou continuée contre l’objet d’une coalition trentenaire débutée en 1914. Cette expression de Guerre de Trente Ans, est reprise, dans ses Mémoires, par Churchill, que De Gaulle imitera, de l’Histoire des événements de 1618 (défenestrations des envoyés de l’Empereur à Prague) à 1648 (Traité de Westphalie) auxquels l’ingénieur militaire Descartes (qui combattit au service de l’Empereur allemand Ferdinand et fit le siège de Prague où il assista au triomphe du monarque) fait allusion au début de son Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences, de 1637. Il y parle de son séjour d’hiver, dans ce qu’il nomme « un poêle » propice à la méditation, en Allemagne, durant ces guerres qui n’y sont pas, précise-t-il, encore terminées.
En est-il de même aujourd’hui? L’apparence, entendez la vie de notre société endettée, cousue aussi d’utopies ou de libertinage illusoire et, à moyen terme, destructeur de la personnalité, sinon de l’espèce, se refuse à l’accepter, et croit en la paix américaine, au pacifisme impérial russe (tous deux hyper-armés). Mais la réflexion y pousse, et éclaire ainsi le rôle de ces anciens fonctionnaires communistes, aux origines souvent identiques, qui jouent les nationalistes, les nostalgiques de l’Empire austro-hongrois, et se préparent à fleurir quelque Paradis terrestre pour de nouveaux arrivants, fort prévisibles, qui ne seront pas les migrants classiques, ceux que le Pape nous presse d’accueillir, sans nous préciser qu’il s’agit d’une seconde forme d’esclavage, plus subtil, contrôlé par des laboratoires de psychologie sociale.
Il est de bon ton de donner l’exemple de patriotes comme Viktor Orban et autres dans un jardin préservé où Jupiter déguisé, comme dans la fable grecque, en taureau, pourrait enfermer la belle Europe phénicienne!
Que les bons se rassurent et que les méchants tremblent, nous auront une Europe centrale, non pas phénicienne, mais approchante ! Elle était déjà réunie dans la sélection des invités de l’ambassadrice US aux Nations Unies.
Quant à ceux qui prétendent, comme le mouvement né à Dresde, Pegida, en cette Palestine d’Europe, l’Allemagne piétinée depuis la fin de la guerre, se dresser contre l’invasion musulmane, par exemple, ils ne manquent pas de brandir le sigle davidien ! Ils sont des marionnettes ! Et nos oiseaux migrateurs, de l’autre côté, des figurants d’une sanglante opérette. Car Friedmann prophétise des guerres en Europe et en Asie, avec écrasement de la Turquie et du Japon appuyés par la France… et l’Allemagne !
Le 19 Juillet 2017, The Times of Israël commentant le voyage de Netanyahou chez ses ancêtres d’Europe orientale, et particulièrement chez Viktor Orban, nous informe de ce qu’« après des entretiens… avec ses homologues de Hongrie, de Pologne, de République tchèque, de Slovaquie (qui forment une alliance appelée groupe de Visegrad), le dirigeant les a remerciés des « positions sur Israël qu’ils ont régulièrement défendues au sein de l’Europe. » Pendant une rencontre à huis clos, dont une partie a été diffusée par accident aux journalistes, Netanyahu s’est lancé dans une tirade cinglante contre la « folle » politique de l’Union européenne vis-à-vis d’Israël. Netanyahu a déploré les critiques dont son pays fait régulièrement l’objet de la part des institutions européennes à propos de la construction dans les implantations de Cisjordanie et du processus de paix israélo-palestinien. »
Ce « bloc polonais » est une forteresse capable d’accueillir les déçus d’Israël, tout comme, dit-on, serait la Patagonie ! Cela vaut bien une Guerre dont les futurs vainqueurs se font déjà connaître. Mais retenons l’adage italien :
Rira bene che rira ultimo !
Pierre Dortiguier