par Gérard Brazon
D’ailleurs, cette violence journalière qui frappe Donald Trump, est symptomatique du malaise. Il est le fou, le malade mental suite à sa gestuelle, ses mimiques, ses discours, dixit un groupe de « psychanalystes » américain qui devrait sans doute retourner à l’école maternelle. Il est l’homme à abattre alors même qu’il arrive à « conserver la confiance de ses partisans de la première heure, grâce notamment à son retrait de l’accord sur le climat de Paris, la relocalisation d’entreprises ou le maintien du taux de chômage en dessous de 4 % » (Capital-Source).
Quelques exemples de ce traitement imbécile pratiqué par notre médiocratie politico-médiatique : chaque jour, les journaux de télévision font mine d’ignorer l’importance des changements profonds de la vie politique mondiale. Tout tourne sur le dernier rot de Macron en Afrique, en Algérie et le discours martial en Europe, comme si le monde tournait autour de l’Union Européenne en général, de la France en particulier.
La France est devenue un musée à l’air libre que des politiciens comme Anne Hidalgo s’ingénient à détruire. Nous n’avons plus aucune puissance et de moins en moins d’influence. Il nous reste les vestiges d’une grande Nation, un récit d’une belle histoire que de grands malades gauchistes, et des idiots utiles de droite, trouvent magnifique, humaniste, et progressiste de démolir depuis plus de quarante ans.
Le monde change très vite, et nos animateurs de soirées, de journaux, d’émissions nous laissent dans l’ignorance. Sans doute pour éviter des souffrances à nos âmes patriotes, mais plus sûrement, pour nous éviter d’avoir à ouvrir les yeux sur la décadence française que les élus et eux-mêmes en tant que complices, ont générée.
Prenons l’exemple du Maghreb où Emmanuel Macron compatit et insulte notre histoire, notre lutte contre les Barbaresques négriers d’Alger, pourvoyeurs d’esclaves blancs avant 1830.
L’Algérie fait partie du Top 3 des principaux partenaires de la Russie dans le secteur de la Défense, derrière l’Inde et la Chine. Alger a commandé à Moscou pour 924 millions de dollars d’armements contre 1,2 milliard pour New Delhi et 959 millions de la part de Pékin.
Mais l’interaction ne s’arrête pas là. Les deux pays partagent grand nombre de visions communes ou similaires au niveau politique et sur l’actualité internationale !
Le Maroc : Rabat est un important fournisseur de produits agroalimentaires sur le marché russe. Ainsi, la Russie est-elle le principal débouché des agrumes marocains avec 45 % de la production destinée à l’export, contre 30 % pour l’UE et 20 % pour l’Amérique du Nord. Une création d’une zone de libre-échange entre la Russie et le Maroc verra le jour d’ici un an au maximum.
Autre exemple : la Télévision et le cinéma ! Une série télévisée que nous ne verrons pas sur nos écrans Français : Sleepers. Les agents du FSB (Services secret Russe) sont des héros, ils ne sont pas les monstres corrompus et barbares comme il est convenu de les reconnaître chez les bonnes âmes évoluées de la bonne société artistique, cinématographique européenne, américaine et même moscovite.
Le sujet est simple : un agent du FSB spécialisé dans le Moyen Orient rentre à Moscou et doit lutter contre les tentatives américaines non seulement de faire tomber un accord commercial tenu secret entre la Russie et la Chine, mais aussi de lancer une révolution de couleur sur le modèle ukrainien en Russie en utilisant des agents « endormis » qu’ils réveillent pour les besoins de la cause. Bref, sujet sensible et glissant. (Source)
Notons au passage que les Printemps arabes ne sont pas des printemps tout à fait naturels.
Cette série choque les bobos anti-Russe, anti-Vladimir Poutine. Une série télévisée qui est à l’inverse de celles des USA, affirmant que seuls les espions américains sont des gentils et les méchants sont russes, accessoirement chinois. C’est ancré dans les esprits occidentaux, chez les téléspectateurs et cinéphiles français. Ce qui prouve bien l’emprise culturelle du cinéma et des séries américaines sur nos sociétés occidentales.
Pourtant, nous savons bien que les dernières guerres locales dans le monde ont leurs origines dans la volonté des USA d’imposer leur hégémonie économique en Asie, au Moyen-Orient et en Europe. Il suffit pour bien le comprendre de regarder la carte géopolitique du monde et l’emplacement des bases américaines.
Alors, entendre des politiques français comme de Villepin parler de la stabilité perdue dans le Monde, est une franche crapulerie. Dénoncer Donald Trump et Vladimir Poutine comme seuls fauteurs de guerres est une escroquerie intellectuelle. Nous ne devons jamais oublier les responsables de la politique désastreuse, menée en Libye par les Sarkozy, Juppé et autres Fabius, aidés par un Bernard Henri-Levy inique.
Politique devenue meurtrière, et amenant par la suite ces débarquements de clandestins en Europe. À quand les jugements de ces responsables ?
Les Français sont en permanence baignés par ces deux visions de la politique étrangère anti-Trump et anti-Poutine. Une vision Onusienne !
Sans compter le laxisme a minima envers l’islamisation et l’immigration qu’il nous faut, dit-on, que cela nous plaise ou non, considérer comme une chance.
Tout un état d’esprit, celui du mondialiste soumis aux intérêts des multinationales, à l’islam et aux manipulateurs politico-médiatiques qui nous assomment aujourd’hui de faits divers journaliers montés en épingle, agissent sur l’émotionnel en permanence et produisent des citoyens angoissés, pleureurs et démissionnaires, au point qu’ils trouvent plus judicieux de « résister » en crachant leur bile anonyme sur les commentaires de sites patriotes, que de descendre dans la rue. Nous aurons sans doute « la guerre et le déshonneur. »
Cela doit bien faire sourire ceux qui tirent les ficelles, alors que le monde géopolitique change et que les cartes internationales se redistribuent ! Loin de nos regards.
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