Nous sommes tous bouleversés par le lynchage d’une policière par des « jeunes » désœuvrés qui ont la haine de la France que représentait probablement, pour eux, cette jeune femme, et nous n’avons qu’un souhait, relayé par notre ministre de l’Intérieur : retrouver les coupables qui se cachaient derrière leur capuche.
Mais, dans notre belle France, il ne se passe pas un jour sans qu’un homme ou une femme en uniforme ne soit attaqué. Avec, souvent, bien peu de conséquences judiciaires, tant nos juges sont laxistes dès lors qu’il s’agit de condamner l’un de ces jeunes issus de nos banlieues défavorisées. Quel merveilleux prétexte, pour un juge, de prendre comme excuse de sa décision la pauvreté ou la misère sociale ou familiale du criminel qui lui est présenté.
Nos gendarmes, nos policiers, nos militaires, nos pompiers, les personnels chargés de notre santé, parfois nos prêtres, tous sont la cible visible de ces jeunes hommes et souvent femmes qui, à travers l’uniforme, s’attaquent à notre République, à la France. Ils savent que la justice sera rarement rendue.
Nous l’avons encore vu lors de ces fêtes. Il n’y a eu « que » 1.031 véhicules incendiés, dont 163 à Paris même, « que » cinq policiers blessés et quelques pompiers… Tout cela pour que Gérard Collomb puisse en conclure que les « festivités se sont bien passées ».
Il faut lire la presse régionale pour connaître la réalité de ce que vivent, en France, ceux qui portent l’uniforme. Il faudrait, d’ailleurs, créer un observatoire des faits divers relatant tout ce que les lecteurs de la presse provinciale peuvent apprendre pour avoir une vraie vision de ce que la France doit endurer de ces guérilleros.
Prenons l’exemple de l’Aveyron, un département de la France profonde, loin des banlieues de nos grande villes. Eh bien, le week-end dernier, une ambulance a été volée et retrouvée à l’état de ferraille. C’était à Millau. Des « jeunes » avaient simplement décidé de jouer aux pompiers. Ils avaient aperçu dans la rue une ambulance vide qui attendait sagement le retour des sapeurs venus chercher une malade pour la conduire à l’hôpital. Une façon comme une autre, pour la jeunesse, de célébrer l’arrivée du Petit Jésus puisque nous étions le 24 décembre au soir. Lorsqu’ils sont redescendus, plus de véhicule. « Après avoir pris soin d’appeler du renfort pour prendre en charge la personne âgée de 90 ans, ils sont partis à pied à la recherche de l’engin dans les rues voisines », raconte le journaliste de La Dépêche, sans d’ailleurs vraiment s’offusquer outre mesure…
À Decazeville où, par ailleurs, une église est à vendre 50.000 euros, la nuit de Noël a été également très difficile pour les pompiers de la cité, dont deux ont été violemment agressés alors qu’ils avaient été appelés à venir secourir un homme blessé par une chute dans l’escalier. En réalité, ces pompiers se sont retrouvés face à des hommes fortement alcoolisés dont l’un n’a pas hésité à les frapper. Courageusement, leur hiérarchie les a aidés à porter plainte contre leur agresseur qui se verra recommander par la justice de ne plus recommencer ou de boire moins d’alcool…
Voilà, sans être exhaustif, le bilan de ce département peu peuplé. Je vous laisse faire le bilan de votre propre département et le publier si vous le pouvez.
Ce ne sont pas des fake news. Et cela en dit long sur l’état de la France périphérique…
Floris de Bonneville
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