2018, Les Editions du Lore, 40pp., 10 €
Principal défenseur d’un hitlérisme ésotérique outre-atlantique, ancien chef de file du World Union of National Socialists (WUNS), ami de Florentine Rost van Tonningen, Matt Koehl (1935-2014) prit le commandement du National Socialist White People’s Party (rebaptisé New Order en 1983) après l’assassinat de George Lincoln Rockwell en 1967. Lors de sa première parution américaine, Savitri Devi fut enthousiasmée par La Foi du Futur, n’hésitant pas à qualifier ce texte d’ « exceptionnel, objectif et brillant ». L’influence de la « Prêtresse d’Hitler » sur l’œuvre de Koehl, avec qui elle correspondait, est indéniable. Synthétisant tout d’abord la percée du Christianisme en Occident puis son déclin, inévitable car issu d’un crédo allogène ne pouvant contenter l’Homme aryen, Matt Koehl développe ensuite sa mystique national-socialiste, voyant en Adolf Hitler une incarnation de l’Absolu, « le symbole éternel de notre moi devant le Monde ».
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