Nicolas pour le cercle non conforme
L’idéal socialiste, entre aliénation mentale et idéalisme créateur !
Il n’est pas besoin 
d’être docteur en sociologie pour constater dans quelle ampleur le 
peuple se détache progressivement de la politique "socialiste", celle-là
 même dont il espérait encore récolter quelques fruits hier. Ce n’est 
pas qu’il s’agit d’un désintérêt pour la chose politique, c’est 
d’ailleurs un sujet récurant dans les milieux professionnels ! en 
revanche, le peuple se sent désabusé et délaissé, et ne peut apporter 
son soutien ni sa confiance à ce qu’il considérait comme bon pour son 
intéressement personnel ou par véritable conviction. L’une des causes 
est simple : c’est que le socialisme matérialiste est une doctrine 
d’apparat basé sur un collectivisme ne dissimulant que des 
individualismes.
En rejetant l’unité 
organique, le socialisme matérialiste se veut le chantre des jalousies 
et des sempiternels « quémandages ». S’il ne séduit plus ce n’est pas 
tant dû à la crise économique que par son travail négatif continu. Tout 
ce qu’il entreprend est une tromperie répondant expressément au 
libéralisme. Le socialisme matérialiste est le jumeau du libéralisme et 
tient la même politique à quelques nuances prêts. Il s’agit en vérité 
d’une immense tromperie du peuple, car ce socialisme là n’est qu’un 
agrégat porteur de vils sentiments de justice, un avorton pieds et 
poings liés au capital, pis ! une doctrine de délabrement des esprits et
 des caractères, de conditionnement subtil et de moralisation constante.
 Que l’on ne s’y trompe pas ! ce qui a donné tant de force à cette 
doctrine de l’imposture, c’est l’accaparement qu’elle a su faire de la 
morale. Avec la « sainte morale », elle a pu étendre son emprise, faire 
de l’exploité ou du moins bien loti son terreau pour étendre ses idées 
non pas au service des peuples mais toujours de ses grands maîtres 
matérialistes. Normalement ce sont les imperfections naturelles qui 
détruisent les peuples, ici c’est une création humaine qui s’en charge… 
Il n’est donc pas surprenant que les consciences se dressent 
progressivement contre cette tyrannie moralisatrice, le peuple est dans 
son droit de le faire, et il continuera d’ailleurs à le faire tant que 
ses particularités ne seront pas respectées dans cette grande 
cosmocratie universelle.
Monsieur Hollande 
peut continuer à traire le bouc et Monsieur Ayrault à tenir le tamis en 
dessous, tant que leur politique restera ce qu’elle est, ils ne 
récolteront absolument rien. Les crises successives économiques et 
financières ne sont pas les causes des maux mais les effets d’un mal 
bien plus grand qui dure depuis des décennies, et autrement plus 
destructeur.
A vrai dire, le vrai 
socialisme n’a rien à voir avec ce spectacle né dans l’esprit de 
certains fossoyeurs de l’histoire. Le vrai socialisme n’oppose ni 
castes, ni classes entre elles*, il est avant toute chose le moyen de 
perfectionner l’Etat en tant que celui-ci a pour premier devoir de 
conserver l’unité organique, cause première de l’élévation de toute 
culture. Le vrai socialisme est donc identitaire et se donne pour but 
l’épanouissement collectif à travers les particularités du peuple. En 
fait, il s’agit de corriger les conséquences naturelles de l’évolution 
économique d’après un idéal déterminé de perfection sociale, mais en 
aucun cas d’un outil de nivellement. Le dogme de l’égalité est usé 
jusqu’à l’os, il a déjà trop vécu – tout comme chaque bouffonnerie 
Rousseauiste. Ce dogme est une gageure, un non-sens né de 
l’anthropocentrisme et qui n’a d’ailleurs jamais pu être prouvé ni 
réalisé – on le constate encore aujourd’hui dans le droit à la 
possession, à l’autorité, à la liberté etc. L’égalité est quelque chose 
de vraiment déshonorant pour celui ou celle qui a de l’honneur. 
L’éthique de l’honneur prévôt d’un point de vu qualitatif sur cette 
morale de lépreux quantitative. Il n’est pas du devoir du socialisme 
d’imposer ses conventions unilatéralement, mais plutôt de 
responsabiliser les peuples de façon à ce qu’ils aient conscience que le
 but n’est pas matériel mais identitaire, partant, qu’une solidarité est
 nécessaire afin d’augmenter le bénéfice commun donc individuel.
Si le capital social, 
culturel, économique, intellectuel a toujours été le résultat d’une 
coopération, ce ne peut être n’importe laquelle. Il faut avant tout des 
liens d’esprit, une compénétration philosophique de vie, d’instincts ou 
d’atavismes que seule une histoire commune peut créer à travers l’âme 
des peuples. On ne peut faire d’un Anglais un Français, ni d’un Français
 un Allemand, encore moins d’un Africain un Européen, autrement il ne 
resterait plus qu’à adopter universellement une seule et même 
institution pour que la réussite soit partout la même. Chose illusoire !
 Non l’homme n’est pas une unité interchangeable que l’on peut 
parachuter n’importe où selon les désirs de profiteurs internationaux. 
Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le véritable ennemi du capitalisme
 soit l’identité, sinon la Tradition – n’en déplaise aux agitateurs de 
foules d’extrême gauche.
Ceci étant bien 
convenu, la société reste avant tout une interdépendance faite 
d’associés. L’individualisme ne peut qu’être la réponse à 
l’universalisme cosmopolite, mais à partir du moment où l’Etat reprend 
ses droits et sa souveraineté, en tant qu’il fait de ceux-ci le moyen de
 servir l’identité, l’individualisme tombe en désuétude. Ainsi 
l’interdépendance produit ses meilleurs fruits, ainsi il n’est plus 
question de voler ses associés. Le matérialisme relégué au rang de moyen
 à travers l’éthique de l’honneur empêche tout abus, toute 
dissimulation. Ce socialisme là est véritablement la doctrine de 
perfectionnement des sociétés en tant qu’il se place entre les lois de 
la Nature et la raison, l’éternelle providence et la science.
Ainsi, aux éternelles 
« mesurettes » ou autres chinoiseries de nos politiques contemporaines, 
nous préférons l’idéalisme créateur, l’idéalisme libérateur du carcan 
moderne, de cette grande débandade de l’humanité. L’idéalisme 
social-identitaire n’est pas une chose creuse, mais le retour du droit 
divin des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il est ce qu’il peut arriver 
de mieux aux peuples d’Europe s’ils ne veulent pas être emportés dans le
 torrent impétueux de leur propre destruction. L’heure n’est plus à la 
fatalité mais à l’action.
* la seule opposition de classe étant entre une hyperclasse apatride et le peuple constituant la nation