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dimanche 29 décembre 2013

Roubaix : l’enfer quotidien que les « qui vous devinez » nous font vivre

Sylvie Atos

Je viens de lire votre article sur le retrait d’une crèche de Noël installée par les cheminots depuis 10 ans, et je ne suis pas vraiment étonnée. J’habite Roubaix, ville la plus pauvre de France, dont la population est à 60% musulmane (statistiques officielles 2010). Au moment des fêtes musulmanes – plus spécialement le ramadan – l’hypermarché géant propose le coran. Les rayons halal prennent de plus en plus de place dans ce magasin (même en dehors des fêtes musulmanes). Jusqu’à preuve du contraire, on n’a jamais vu la bible à Pâques ou à Noël ! Les femmes intégralement voilées sont nombreuses.

Quand, il y a quelques mois, il y a eu l’aïd el Kébir, 10.000 musulmans se sont réunis à Roubaix et aucune des 9 mosquées n’était assez grande pour les accueillir. Ils se sont donc réunis sur « le terrain du Brondeloire ».

A 100 mètres de chez moi. C’est ainsi qu’un dimanche matin, j’ai été réveillée par des « Allah akbar » et de la musique de là-bas. Chacun est libre de pratiquer la religion qu’il souhaite, mais dans le respect de la religion des autres, à plus forte raison quand il s’agit du pays qui accueille ces personnes-là ! Dans le quartier où j’habite, beaucoup ne travaillent pas, mais vivent mieux que moi et font leur loi. Il y a 5 ans mon mari qui avait remarqué une voiture mal garée et l’a gentiment fait remarquer. Il s’est vu menacer de mort, insulter, traiter plus bas que terre (et encore je suis polie). Facile, à cinq d’attaquer une seule personne, d’autant que mon mari est handicapé. Comme moi, il est cadre C de la Fonction Publique et se lève de bonne heure pour bosser, pourtant il a eu la polio et a subi 11 interventions chirurgicales, n’a marché qu’à l’âge de 4 ans, il ne se plaint jamais et ne parle jamais de son handicap. Nous sommes mariés depuis 32 ans.

Alors quand je vois ces « qui on devine » se plaindre, revendiquer des droits que, de mon point de vue, ils n’ont pas, excusez-moi, mais ça me dégoûte.

Lorsque des « qui vous devinez » me croisent dans la rue, ils me crachent aux pieds et si je devais toucher ne serait-ce qu’un euro à chaque fois que je me fais traiter de grosse vache, à l’heure qu’il est, je serais millionnaire.

Mais par dessus tout ce que je ne supporte pas, c’est que ces gens s’en prennent à mon mari. Voilà, ce que je voulais dire. Bonne journée à vous.

PS : J’ai bien reçu le calendrier, mon mari le trouve très bien…