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dimanche 8 janvier 2017

Faux héros et vrai délinquant gauchiste. Comment les médias nous manipulent

Jean Ansar

Les médias ont pour Cédric Herrou , les yeux de Rodrigue pour Chimène. C’est leur héros, l’abbé pierre et la mère Théresa du migrant.

La présentation du procès de ce passeur de clandestins présenté comme un humanitaire au grand cœur laisse rêveur dans Libération.

« Mercredi midi, sur la place du palais de justice de Nice, Cédric Herrou passe de bras en bras, d’accolade en accolade et de micro en micro. Il va parler du haut des marches, ça lui évitera de répéter», annonce Nathalie, l’attachée de presse improvisée qui tente de ménager le militant, attendu au tribunal pour être venu en aide à des migrants. «Un semblant d’organisation, ça changera», sourit Cédric Herrou en grimpant les escaliers. Son béret noir et ses lunettes rondes toujours posés sur la tête, il parle devant les journalistes et ses nombreux soutiens : «C’est un mélange entre la peur et l’excitation. Je vais enfin pouvoir expliquer pourquoi j’ai pris tant de responsabilités.»


Cet Azuréen de 37 ans comparaît devant le tribunal de Nice «pour la première fois», insiste-t-il. La justice lui reproche d’avoir facilité l’entrée sur le territoire national, la circulation et la présence irrégulière de 200 étrangers dépourvus de titre de séjour. Il est aussi poursuivi pour avoir ouvert un camp illégal avec 57 migrants dans un bâtiment de la SNCF, à Tende en octobre. Il encourt cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende.

Plus sympathique, tu meurs. Ce n’est pas Dreyfus mais presque.

En fait, on voit bien que c’est un militant gauchiste organisé et connaissant bien le droit  qui tente de favoriser l’entrée sur notre territoire d’étrangers qui ne doivent pas y être. « Quotidiennement, il livre avec sa fourgonnette ses œufs, son huile et sa pâte d’olive. Mais, depuis mars, ce sont surtout des migrants qu’il transporte. Et l’agriculteur ne se contente pas d’aider à faire passer la frontière à des familles et des enfants. Sur le terrain accolé à sa maison isolée de Breil-sur-Roya, au bout d’un sentier en pierre, il héberge, nourrit et soigne des migrants. «Plusieurs centaines» d’Erythréens et de Soudanais ont séjourné dans deux caravanes et quatre tentes posées dans son jardin. »

Respect et admiration des collabos médiatiques de l’invasion migratoire

Et si parmi ses si gentils et méritants protégés se glissait un infiltré terroriste ? Personne ne l’évoque, ce ne serait pas humain bien sûr. Et pourtant il fait échapper au contrôle de possibles réfugiés mais délinquants certains et peut être pire demain.
Dans le contexte actuel faire de l’agriculteur de la Roya un héros moderne révèle de l’inconscience de ceux qu’aveugle l’ idéologie.
Mercredi soir, le procureur a requis huit mois de prison avec sursis, une mise à l’épreuve avec usage limité de son permis de conduire pendant ses horaires de travail et confiscation de sa fourgonnette. «Cédric Herrou a la volonté de se présenter devant tout le monde en martyr judiciaire d’une cause devant l’opinion publique», a déclaré le procureur.

La compassion irresponsable est le pire ennemi du principe de précaution. Mais une fausse compassion organisée qui devient un réseau et une mise en scène pour un but politique, c’est assimilable à une activité de passeurs.

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