Plus récemment cette année il y a eu le 11ème
anniversaire des attentats du 11septembre 2001. Ce fût bien entendu une
tragédie qui a coûté la vie à environ 3000 personnes, sans compter les
blessés et nous devons de tout coeur compatir à leur sort. Ceci dit le
cortège de lamentations dans les médias au service de l’oligarchie
mondialiste qui a suivi ces attentats est parfaitement hypocrite et
révoltant. La version officielle de ces évènements est loin d’être
convaincante et crédible et ne peut que semer le doute dans nos esprits.
Il est tout à fait légitime de se demander à qui ce crime a profité.
Mais dès que l’on remet en doute la version officielle des attentats du
11 septembre 2001, les défenseurs du système capitaliste apatride et
mondialiste s’élèvent en choeur pour nous traiter de conspirationnistes,
antisémites, esprits paranoïaques, etc. Leur volonté d’intimidation est
plus qu’évidente, car nous risquons de semer des doutes dans la
population et ainsi ébranler le pouvoir immense et démesuré qu’ils
exercent sur la conscience des gens.
Ces esprits moralisateurs, qui nous ressassent continuellement le même refrain sur le terrorisme islamiste, deviennent
par contre silencieux devant les actes de terrorisme d’État perpétrés
par les puissances occidentales depuis plus d’un siècle. La liste est
très longue et nous pourrions commencer par les bombardements intensifs
anglo-américains sur l’Allemagne pendant la Deuxième Guerre Mondiale,
qui ont entraîné notamment la destruction de la ville de Dresde. Des
centaines de milliers de civils allemands périrent dans le but de
provoquer la capitulation totale du gouvernement allemand. Mais bien sûr
c’étaient des victimes « collatérales » et les Allemands étant du
« mauvais côté » lors de ce conflit mondial et représentant le « mal
suprême », ont mérité leur sort! Le peuple allemand a été littéralement
mis à genoux pour les crimes supposés ou réels qui étaient reprochés au
régime national-socialiste, alors que les alliés Américains,
Britanniques et Soviétiques en ont perpétrés une panoplie et ont eu les
mains couvertes de sang. Il y a eu également les bombardements atomiques
d’Hiroshima et Nagasaki en 1945, le coup d’État de Suharto en Indonésie
en 1965 et celui de Pinochet au Chili en 1973, tout deux financés et
orchestrés par la CIA, la guerre du Vietnam, l’invasion du Panama en
1989 qui causé la mort de plus de 3000 personnes, etc. Plus
près de nous il y a eu les bombardements israéliens sur les territoires
palestiniens et le Liban, l’invasion de l’Afghanistan, de l’Irak et de
la Libye l’année dernière. Toutes ces guerres et agressions
impérialistes ont causé un nombre de morts infiniment plus grand que les
attentats du 11 septembre 2001 sans pour autant suscité l’indignation
des médias contrôlés par l’oligarchie mondialiste. Toujours le même deux
poids deux mesures! La vie des civils américains et israéliens a plus
de valeur que celle des habitants des pays dont les dirigeants
s’opposent tant bien que mal à l’hégémonie de l’empire
américano-sioniste, que ce soit les Palestiniens, les Irakiens, les
Libyens, les Syriens, etc.
Suite à la destruction des tours du World Trade Center,
l’élite dirigeante sioniste américaine a joué la carte de la sympathie
auprès de l’opinion publique mondiale et en a profité pour mousser au
maximum la fièvre belliciste et militariste en déclenchant la guerre
contre l’Afghanistan, soi-disant pour débusquer Oussama Ben Laden et
pour renverser le régime des Talibans au nom de la « libération des
femmes ». Beaucoup de patriotes américains ont tout de suite reconnu
l’influence du lobby pro-Israël dans cette poussée guerrière. Il y
avait, et il y a toujours, une réelle volonté de la part des idéologues
néoconservateurs de l’administration Bush, et maintenant celle d’Obama,
de renforcer la position de l’État sioniste au Moyen-Orient au détriment
des régimes arabes, iranien et autres qui veulent conserver leur
indépendance nationale face à l’empire américano-sioniste. La
convergence de vues entre l’impérialisme américain et le sionisme
international a atteint un point extrême et c’est ce qui alarme les
patriotes américains qui souhaitent que leur gouvernement se consacrent
aux problèmes domestiques plutôt que de jouer au gendarme planétaire.
Aussitôt après la guerre en Afghanistan, les
néconservateurs sionistes se lancèrent à l’assaut de l’Irak baathiste et
socialiste de Saddam Hussein sous de faux prétextes et qui
précipitèrent ce pays dans le plus grand chaos et dans une guerre civile
atroce. Ils conclurent même des alliances avec les islamistes qu’ils
prétendaient combattre! Saddam Hussein malgré tout ce qu’on peut lui
reprocher était un dirigeant laïc, patriotique et socialiste et son
gouvernement comprenait des femmes et des chrétiens. Le mouvement
d’opposition à cette guerre fût extrêmement large avec des millions de
personnes dans les rues, dont une manifestation de 200 000 personnes en
mars 2003 dans les rues de Montréal, l’une des plus grande manifestation
politique de l’histoire du Québec et du Canada! Mais ceci n’empêcha pas
la destruction de la souveraineté irakienne et le pillage éhonté des
ressources naturelles de ce pays par l’oligarchie mondialiste. La guerre
en Libye en 2011 a été menée sous le prétexte de renverser un
dictateur, Mouammar Khadafi, et a mené encore une fois au chaos et au
pillage des ressources naturelles dont regorge ce pays.
Cependant il existe des lueurs d’espoir qui sont loin
d’être négligeables. Cuba socialiste résiste toujours fièrement à la
volonté américaine de renverser son gouvernement pour y restaurer le
règne des exploiteurs et des bandits et le Vénézuéla d’Hugo Chavez
représente une épine dans le pied des États-Unis qui ont toujours
considéré l’Amérique Latine comme leur chasse gardée. En ce moment la
Syrie baathiste et socialiste de Bachar El-Assad est au centre de
l’actualité depuis plus d’un an à cause de la guerre civile encouragée
et entretenue par l’OTAN dans le but de renverser son gouvernement et de
le remplacer par une clique entièrement dévouée et soumise à
l’hégémonie américano-israélienne sur le Moyen-Orient. L’existence du
mouvement indépendantiste québécois inquiète l’impérialisme américain
qui le voit comme un facteur de déstabilisation en Amérique du Nord.
Dans les années 70, l’oligarchie yankee brandissait le spectre de
l’avènement d’un Cuba du Nord si le Québec se séparait. C’est ce qui
explique la volonté constante du Parti Québécois de rassurer les
investisseurs américains sur les conséquences de l’indépendance du
Québec, mais ce souci est loin d’être partagé par l’ensemble des
patriotes québécois qui voient plutôt l’impérialisme américain comme un
adversaire de leur lutte d’émancipation nationale et sociale. En bref il
y a beaucoup de résistances face aux agressions et aux diktats
impérialistes du Nouvel Ordre Mondial et les socialistes nationaux ont
le devoir de les soutenir dans le but de favoriser la chute du
capitalime mondialisé et apatride. C’est ainsi que l’on pourra
construire un système politique, économique et social basé sur le
socialisme national, seule alternative au chaos mondialiste et à la
destruction progressive des nations et des identités nationales.