Emmanuel Galiero
Opposée à son père dans une crise ouverte au
sein du parti, la présidente du FN confie, dans une interview au
Figaro, son «incompréhension face à la multiplication récidiviste de ses
provocations». Elle assure qu'elle ne «soutiendra pas sa candidature
aux régionales en Paca».
Dans une interview au Figaro publiée jeudi, Marine Le Pen commente la crise actuelle au sein du Front national. Opposée ouvertement à son père, elle expose les raisons ayant motivé son choix d'organiser un bureau politique rapidement. «Je me trouve obligée, dans l'intérêt de mon pays, de prendre une décision difficile qui met en cause des liens filiaux. Mais le Front national est le seul outil d'espérance pour la France. Personne ne peut l'affaiblir et je ne laisserai personne le faire. En tout cas, pas tant que je serai présidente.»
La présidente du Front national confie également avoir rencontré Jean-Marie Le Pen durant plus d'une heure dans son bureau au siège de Nanterre. «Je lui ai fait part de mon incompréhension, dit-elle, face à la multiplication récidiviste de ses provocations qui, évidemment, nuisent au Front national. Je lui ai dit aussi que je ne soutiendrai pas sa candidature aux régionales en Paca.»
Lorsqu'on lui demande si une candidature dissidente du président d'honneur aux régionales en Paca reste possible, elle répond: «Ce sont des choses qui arrivent. Il y aurait alors un candidat du Front et un candidat dissident.» Enfin, interrogée sur l'âge de son père, né en 1928, elle précise: «Quand on dirige un mouvement politique, on n'a pas à faire entrer en ligne de compte des éléments personnels car les dégâts politiques, eux, sont bien là. On ne peut pas faire régner l'autorité et imposer une discipline à tous, sauf au président d'honneur. Sinon, c'est l'anarchie, le chaos et la contradiction.»
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Marine Le Pen dans Le Figaro de jeudi et dans notre édition abonnés.
Dans une interview au Figaro publiée jeudi, Marine Le Pen commente la crise actuelle au sein du Front national. Opposée ouvertement à son père, elle expose les raisons ayant motivé son choix d'organiser un bureau politique rapidement. «Je me trouve obligée, dans l'intérêt de mon pays, de prendre une décision difficile qui met en cause des liens filiaux. Mais le Front national est le seul outil d'espérance pour la France. Personne ne peut l'affaiblir et je ne laisserai personne le faire. En tout cas, pas tant que je serai présidente.»
La présidente du Front national confie également avoir rencontré Jean-Marie Le Pen durant plus d'une heure dans son bureau au siège de Nanterre. «Je lui ai fait part de mon incompréhension, dit-elle, face à la multiplication récidiviste de ses provocations qui, évidemment, nuisent au Front national. Je lui ai dit aussi que je ne soutiendrai pas sa candidature aux régionales en Paca.»
Lorsqu'on lui demande si une candidature dissidente du président d'honneur aux régionales en Paca reste possible, elle répond: «Ce sont des choses qui arrivent. Il y aurait alors un candidat du Front et un candidat dissident.» Enfin, interrogée sur l'âge de son père, né en 1928, elle précise: «Quand on dirige un mouvement politique, on n'a pas à faire entrer en ligne de compte des éléments personnels car les dégâts politiques, eux, sont bien là. On ne peut pas faire régner l'autorité et imposer une discipline à tous, sauf au président d'honneur. Sinon, c'est l'anarchie, le chaos et la contradiction.»
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Marine Le Pen dans Le Figaro de jeudi et dans notre édition abonnés.
Source: |
Le Figaro