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lundi 23 décembre 2013

Europe : quelques articles ahurissants


                                  Note de Bruno Arfeuille


En Europe, nous sommes en train de vivre une régression sociale historique.

Toutes les belles promesses des partisans de la construction européenne ont été détruites par le monde réel.

Chiffres Eurostat d’octobre 2013 :

Grèce : 27,3 % de chômage
Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 54,8 % de chômage

Espagne : 26,7 % de chômage
Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 57,4 % de chômage

Croatie : 17,6 %
Chez les jeunes : 52,4 %

Chypre : 17 %
Chez les jeunes : 43,3 %

Portugal : 15,7 %
Chez les jeunes : 36,5 %

Slovaquie : 13,9 %
Chez les jeunes : 31,5 %

Bulgarie : 13,2 % 
Chez les jeunes : 28,8 %

Irlande : 12,6 %
Chez les jeunes : 26 %

Italie : 12,5 %
Chez les jeunes : 41,2 %

Voici quelques exemples de cette régression sociale historique :

France : avec un million de bénéficiaires, les Restos du cœur battent un triste record d’affluence.

C’est un bien triste record. Et tout un symbole. Un mois à peine après l’ouverture de la 29e campagne hivernale, et pour la première fois dans l’histoire de l’association, le cap du million d’inscrits a été franchi.


Grèce :

Près d’un tiers des Grecs sans couverture sociale.

Economie de guerre au Portugal.
Le Portugal est un pays exsangue. Le chômage officiel, qui approchait les 20%, a diminué ces deux derniers trimestres « à la faveur » d’une baisse de la population active. Celle-ci est le fruit d’une émigration de masse dont les flux atteignent, voire dépassent, ceux des années 60 qui avaient vu un grand exode des Portugais, fuyant la misère, la dictature et la guerre coloniale. La moitié des chômeurs ne bénéficie pas d’allocation chômage, et on compte par milliers les exclus du revenu minimum d’insertion, des allocations familiales ou du complément social vieillesse.

La reprise en Espagne ? Un grand nombre d’Espagnols ne la voit pas.
"C’est bientôt Noël. Mes enfants vont me demander des cadeaux. Je fais comment ?", se désole Esmeralda Inglés venue, sans l’avouer à son mari et à ses enfants, prendre son petit déjeuner dans le centre d’accueil Caliu de Barcelone et chercher de quoi les nourrir.

Italie : le patronat inquiet pour la cohésion sociale.

Le patronat italien a mis à son tour en garde jeudi contre les risques de troubles sociaux qui menacent le pays, et ce malgré les signes d’une sortie de la crise économique.
La Cofindustria, qui regroupe près de 150.000 entreprises italiennes, a revu en baisse jeudi ses prévisions économiques et table désormais sur une contraction de 1,8% du produit intérieur brut (PIB) cette année, contre un repli initialement prévu de 1,6%.
« Le principal risque réside dans l’éclatement de la cohésion sociale en raison de l’augmentation des manifestations organisées par des groupes qui prônent la désobéissance et le renversement des institutions », a déclaré la branche responsable des prévisions économiques au sein de la Cofindustria.