Note de Bruno Arfeuille
En Europe, nous sommes en train de vivre une régression sociale historique.
Toutes les belles promesses des partisans de la construction européenne ont été détruites par le monde réel.
Chiffres Eurostat d’octobre 2013 :
Grèce : 27,3 % de chômage
Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 54,8 % de chômage
Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 54,8 % de chômage
Espagne : 26,7 % de chômage
Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 57,4 % de chômage
Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 57,4 % de chômage
Croatie : 17,6 %
Chez les jeunes : 52,4 %
Chez les jeunes : 52,4 %
Chypre : 17 %
Chez les jeunes : 43,3 %
Chez les jeunes : 43,3 %
Portugal : 15,7 %
Chez les jeunes : 36,5 %
Chez les jeunes : 36,5 %
Slovaquie : 13,9 %
Chez les jeunes : 31,5 %
Chez les jeunes : 31,5 %
Bulgarie : 13,2 %
Chez les jeunes : 28,8 %
Irlande : 12,6 %
Chez les jeunes : 26 %
Italie : 12,5 %
Chez les jeunes : 41,2 %
Chez les jeunes : 41,2 %
Voici quelques exemples de cette régression sociale historique :
C’est un bien triste record. Et tout un symbole. Un mois à peine après l’ouverture de la 29e campagne hivernale, et pour la première fois dans l’histoire de l’association, le cap du million d’inscrits a été franchi.
Grèce :
Près d’un tiers des Grecs sans couverture sociale.
Economie de guerre au Portugal.
Le Portugal est un pays exsangue. Le chômage
officiel, qui approchait les 20%, a diminué ces deux derniers trimestres
« à la faveur » d’une baisse de la population active. Celle-ci est le
fruit d’une émigration de masse dont les flux atteignent, voire
dépassent, ceux des années 60 qui avaient vu un grand exode des
Portugais, fuyant la misère, la dictature et la guerre coloniale. La
moitié des chômeurs ne bénéficie pas d’allocation chômage, et on compte
par milliers les exclus du revenu minimum d’insertion, des allocations
familiales ou du complément social vieillesse.
La reprise en Espagne ? Un grand nombre d’Espagnols ne la voit pas.
"C’est bientôt Noël. Mes enfants vont me demander des
cadeaux. Je fais comment ?", se désole Esmeralda Inglés venue, sans
l’avouer à son mari et à ses enfants, prendre son petit déjeuner dans le
centre d’accueil Caliu de Barcelone et chercher de quoi les nourrir.
Italie : le patronat inquiet pour la cohésion sociale.
La Cofindustria, qui regroupe près de 150.000 entreprises italiennes, a revu en baisse jeudi ses prévisions économiques et table désormais sur une contraction de 1,8% du produit intérieur brut (PIB) cette année, contre un repli initialement prévu de 1,6%.
« Le principal risque réside dans l’éclatement de la cohésion sociale en raison de l’augmentation des manifestations organisées par des groupes qui prônent la désobéissance et le renversement des institutions », a déclaré la branche responsable des prévisions économiques au sein de la Cofindustria.