
Israël aurait ainsi ouvert le barrage Wadi Sofa, à l’est de Rafah (au
sud de la Bande de Gaza), aggravant la situation catastrophique de la
région déjà sous les eaux. Information partagée par d’autres sources
comme le journal Middle East Monitor ou Médiapart, qui a supprimé l’article après 2 heures.
Le maire de Rafah, Issa Nashar, a confirmé l’incident dimanche, affirmant : «
C’est l’ouverture du barrage par Israël qui a provoqué les inondations
dans les zones avoisinantes, avec 1 mètre d’eau de pluie accumulée ». Des
précipitations sans précédent étaient auparavant survenues pendant le
passage de la tempête Alexa, qui a frappé le Moyen-Orient la semaine
dernière et provoqué une catastrophe humaine dans les zones les plus
vulnérables de la région.
D’autres médias israéliens démentent l’information, bien que les « dommages collatéraux » que
représentent les Palestiniens ne soient plus à une injustice près.
Certains sionistes affirment même que les Gazaouis sont responsables de
la situation à cause des puits non agréés qu’ils creusent un peu
partout, non seulement pollués par l’intrusion des eaux usées, mais
aussi par l’eau de mer, qui refoulent.
Des commentaires qui ne manqueront pas de nous faire « sourire » puisque statistiquement, 81
% de l’eau potable est réservée aux Israéliens et aux colonies, ne
laissant que les 19 % restants aux Palestiniens qui paient cette eau
1,20 $ le m3, contre 0,50 $ pour les Israéliens.