Guillaume Faye
Ex: http://www.gfaye.com
Remis
au Premier ministre à sa demande, ce rapport effarant, rédigé en
novlangue par des Trissotins, publié en ligne par Matignon et qui a créé
le scandale est en fait inspiré des idées du groupe de pression et de
”réflexion” gauchiste chic lié au PS Terra Nova.
L’objectif est la destruction pure et simple de l’identité française.
Il vise à substituer à l’assimilation et à l’intégration une forme de
communautarisme où les Français de souche seraient objectivement
infériorisés, sommés de s’adapter aux mœurs des nouveaux arrivants, et
où il faudrait « assumer la dimension arabe-orientale de la France ».
Inutile
d’énumérer les axes politiques proposés par ce rapport ethnomasochiste
et culpabiliste qui vise non seulement à défranciser, déseuropéaniser la
société mais à accentuer encore la pression migratoire en instaurant
une véritable préférence étrangère.
Il
est plus intéressant de s’attarder sur deux passages qui relèvent du
sectarisme de la police de la pensée de gauche et de ce racisme
implicite si souvent observé dans la vulgate antiraciste. Tout d’abord,
il est recommandé d’interdire et de sanctionner judiciairement,
notamment dans les médias, toute mention (« description stigmatisante ») de l’origine des personnes, notamment en cas de délit (1) (« nationalité, origine, couleur de peau, religion, culture… »). Cette interdiction est étendue aux « partis politiques et institutions publiques » dans bien d’autres circonstances.
Admirons
la contradiction : l’origine ethno-culturelle est niée mais en même
temps la France doit devenir « arabe-orientale ». Mais implicitement, le
fait d’être qualifié par son nom et son prénom d’origine africaine ou
arabe, par exemple, serait subrepticement une insulte. Inconsciemment,
les auteurs (vieux gauchistes) du rapport considèrent que de dire à/de
quelqu’un qu’il est ”Arabe” est une « stigmatisation », un « délit de harcèlement racial ».
Or, ne pas mentionner l’origine des gens, par pseudo-respect, c’est
dévaloriser cette origine. On nage dans une contradiction totale, la
bêtise raciste/antiraciste de cette gauche à la fois gouvernementale,
soixante-huitarde et intellectuellement à gaz pauvre. (2)
Le
second passage fait allusion à la ”race blanche”, alors
qu’officiellement les races n’existent pas. Il est en effet proposé de
ne plus se référer dans l’enseignement de l’histoire à « des figures incarnées qui demeurent très largement des grands hommes, mâles, blancs et hétérosexuels ».
(3) Évident racisme anti-Blancs et aversion contre les hétérosexuels
de la part de personnes qui sont elles-mêmes majoritairement des Blancs
hétérosexuels. Ça relève de la psychiatrie – ou de la psychanalyse.
Cette
gauche antiraciste est complètement obsédée par l’idée de ”race”, comme
les puritains étaient obsédés par l’idée de sexe. Le paradigme racial
est obsessionnel dans la gauche ”antiraciste”.
Une telle idéologie à la fois xénophile, pétrie de bêtise et/ou de mauvaises intentions, est la porte ouverte à la guerre civile ethnique, lot endémique du Maghreb et du Proche-Orient arabe, et de toute société hétérogène et pluri-ethnique.
Mais
hélas, ce rapport tire en réalité la conclusion dramatique, cynique et
souriante de quarante ans d’immigration incontrôlée, au terme de
laquelle s’opère un bouleversement démographique, où toute ”intégration”
ou ”assimilation” de minorités qui n’en sont plus est devenue une
chimère et où le petit peuple de souche est prié par ses élites grasses
et protégées (”socialistes”) de se plier à la loi des colonisateurs
présentés comme des victimes, est sommé de se taire et de devenir Invisible.
Devant l’histoire, les politiciens, parfaitement antidémocrates et
antirépublicains, responsables de ce fait, devront répondre d’une
tragédie annoncée.
Notes:
(1) C’est implicitement reconnaître l’origine immigrée très majoritaire de la criminalité.
(2)
La pensée de gauche, intellectualiste et déconnectée du réel, héritière
inconsciente en fait de l’idéalisme platonicien (auquel s’oppose le
réalisme aristotélicien) souffre moins de bêtise que de pathologie,
d’origine psychologique. Vouloir construire un méta-monde contre la
réalité, une utopie, c’est à dire, étymologiquement, un lieu qui
n’existe nulle part, un rêve.
(3)
Il faudra donc trouver dans les figures de l’histoire de France des
personnes de couleur, féminines, bisexuelles ou homosexuelles ? Vous en
connaissez ?