Une femme de ménage allemande a été condamnée à payer une amende de
1'650 euros pour avoir critiqué les réfugiés et la politique d'asile du
pays, rapporte le Wochenblick.
Sa critique faisait suite à un article du journal Die Welt où des dizaines de milliers de réfugiés portaient plainte contre l'Etat allemand.
La femme âgée de 41 ans a commis son « crime de pensée orwellien » sur
Facebook, lorsqu'elle a écrit un commentaire sur sa page personnelle
avec les propos suivants:
« Arnaquer l'État, voler les gens, violer, fainéanter, exiger de l'argent de notre part et accuser l'Etat. Cela ils peuvent le faire. Ils sont plus précieux que de l'or, nos "super-spécialistes". Si j'étais juge, je dirais que si quelque chose ne vous convient pas, rentrez chez vous. Nous devons cesser de nous laisser faire. »
Elle a été condamnée à une amende de 1'650 euros. Selon la cour, avec
son commentaire, elle a dressé les gens contre les réfugiés "car elle
les a effrayés"
Des enquêteurs espionnent Internet
La «police de la pensée» allemande a découvert l'affaire après avoir
reçu un message de la police criminelle (LKA) de Rhénanie du
Nord-Westphalie. Là-bas, ainsi qu'à Bayern, il existe des enquêteurs
spéciaux dédiés à Internet.
Bien sûr, s'il s'agissait d'un dissident chinois, ils auraient été
indignés par la violation des droits de l'homme et de la liberté
d'expression. Pour les Allemands en Allemagne, la liberté d'expression
ne s'applique apparemment pas...
Sources: Voice of Europe / Wochenblick / Merkur.de
Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch