Le quotidien qui donne la nausée et les
mains sales (puisque fondé par le stalinien pédophile Jean-Paul Sartre)
donne le 28 juillet une « information »
visant en quelque sorte à récupérer politiquement la victoire de nos
mercenaires en coupe du monde, article par ailleurs repris dans le
torchon Mediapart, dont le père du fondateur a été viré de l’éducation nationale pour haine antifrançaise…
Dans son édition du 27 juillet, Libération
publie un article délirant d’une certaine Noémie Rousseau sur une
affaire de bagarre générale lors d’une rencontre de football amateur qui
s’est tenue à Mackenheim, en Alsace, le 6 mai dernier. Le titre est un
cas typique d’inversion accusatoire : « En Alsace, le football amateur en flagrant déni ». Et d’aligner les pires poncifs de l’extrême gauche :
Pathos ridicule : « «Si Kerfalla était mort, ils auraient donné son nom à un tournoi.» Cette
phrase, terrible, est de l’entraîneur de Kerfalla Sissoko. A mesure
qu’on s’immergeait dans le contexte, elle devenait une ritournelle
lancinante »
Haine vis-à-vis des indigènes : « Le
contexte ? Sympathique, a priori : le foot des patelins, le foot à la
bonne franquette. Quand le village se retrouve le dimanche au match,
assis sur des chaises en plastique dépareillées, à prendre des nouvelles
des voisins, de la famille, du boulot. Kerfalla Sissoko, joueur amateur
de l’équipe de Benfeld, a failli y laisser sa peau début mai. Sa peau
noire, sur le terrain de Mackenheim, village alsacien de 800 habitants,
qui a placé Marine Le Pen en tête au second tour de la présidentielle
avec 54 % des suffrages. C’est l’histoire d’un racisme ordinaire, d’une
violence extraordinaire. Un racisme qui se murmure, qui se banalise, qui
s’institutionnalise. Kerfalla Sissoko a été coursé avec un couteau de
cuisine, roué de coups… puis suspendu par les instances du football. »
– « Longtemps, les clubs
des quartiers faisaient peur quand ils venaient jouer dans les patelins.
Maintenant, c’est l’inverse. Ce sont ces clubs qui ont peur d’aller à
la campagne, parce qu’ils vont être provoqués, poussés à bout, jusqu’au
basculement dans la violence.»Du coup, «les noms de villages chauds circulent», ceux où l’ambiance autour des matchs est connue pour être raciste, indique un entraîneur d’origine africaine. «Des villages où soit tu te bats, soit tu pleures», résume un joueur. Zone urbaine ou rurale, le racisme est partout, d’après Jean-Marie Dietrich. Mais il a différents visages : «En
ville, le foot est un prétexte pour un affrontement entre communautés.
On se mesure, on se fait peur. A l’écart, c’est la xénophobie, la peur
de l’autre qui s’exprime. Le foot des campagnes, c’est la guerre des
clochers. Ne pas être du village, c’est déjà compliqué…»
– « Les joueurs qui posent problème
dans les grands clubs saturés des villes sont virés. Ils échouent dans
les basses divisions qu’ils gangrènent», explique le président du
FC Hipsheim, Nicolas Smargiassi. Malgré leur comportement agressif,
comme ils ont plutôt un bon niveau et la peau plutôt claire, ils
atterrissent là où on veut bien d’eux, là où on est même parfois prêt à
les rémunérer, souvent dans les petits villages qui peinent à trouver
suffisamment de jeunes pour constituer une équipe. Des clubs ruraux qui
ne sont pas trop regardants, puisqu’il en va de leur survie même ».
Thèse complotiste 1 : « Fin mai,
sur le parvis du District de football d’Alsace à Strasbourg, Kerfalla
Sissoko, 25 ans, est silencieux. Il est convoqué en commission de
discipline. Lui et son coéquipier Moudi Laouali, aussi victime de coups
et d’injures racistes, ont été suspendus à titre conservatoire »
Thèse complotiste 2 : « Le
dimanche suivant, Jean-Michel Dietrich (président de l’autre club) est
convoqué à la gendarmerie. Pour témoigner, pense-t-il. Il emmène son
fils, cela ne devrait pas être long. Finalement, il y passera la
matinée. Le club de Mackenheim, qui n’a jamais formulé d’excuses ni pris
des nouvelles des joueurs blessés, l’attaque pour diffamation. En
cause, une menace de mort. Pas sur le terrain de foot. Non, dans un
commentaire sur Facebook. Jean-Michel Dietrich doit retirer le texte, se
plier au relevé d’empreintes, aux photos. Pendant qu’il est fiché, un
gendarme promène le fils, histoire de faire diversion. «Je me suis senti humilié», dit-il. Il a «honte», envie de tout arrêter. »
Témoignages bidons : « Aujourd’hui,
la parole des joueurs, entraîneurs, arbitres noirs se libère si on
garantit leur anonymat. Autour et sur le terrain, «sale nègre» et sa variante «sale noir», demeurent des grands classiques avec «sale bougnoule». On entend parfois des «Elsass frei» («Alsace libre», slogan autonomiste régulièrement repris par l’extrême droite identitaire), ou «retournez chez vous, ici c’est le FN». Un joueur d’un club de la banlieue de Strasbourg raconte qu’un jour, son équipe a été accueillie par «la musique de Hitler», le Horst Wessel Lied, l’hymne officiel nazi. C’était il y a dix ans. Aucun des joueurs de cette équipe métissée n’a oublié. «Le racisme, c’est courant», soupire
un arbitre d’origine somalienne, habitant de Strasbourg, qui a officié
sur des matchs amateurs dans tout le Bas-Rhin pendant sept ans.
L’histoire de Kerfalla Sissoko l’épouvante. Lui-même craint de se
retrouver face à un semblable déchaînement de violences, sans personne
pour le défendre, sans vestiaire pour se replier… L’arbitre est seul. Et
quand il est noir, il se retrouve souvent soupçonné d’incompétence : «C’est la première fois que vous arbitrez ?»«Vous êtes sûr que vous en êtes capable ?» entend-t-il souvent. Ou, venant des supporteurs : «Vous êtes chez nous», quand ce n’est pas juste des «bananes» qui fusent. Il a fini par raccrocher, «par lassitude».Même son fils ne fait plus de foot. Sa mère l’a inscrit au karaté, «là où on apprend le respect», a-t-elle dit. »
Sauf que… s’il y a bien eu bagarre
générale, le racisme n’en a absolument pas constitué de mobile. Et ce
d’autant plus qu’il y a également des joueurs étrangers dans l’équipe de
Mackenheim, comme le confirme le site Alsace-actu, qui lui aussi a enquêté et en tire des conclusions à l’opposé des délires de Libé :
« Un article de Libération fait beaucoup réagir aujourd’hui, et bien au-delà de l’Alsace. Il met en cause une affaire qui n’est pas récente (Rue89 avait déjà écrit plusieurs papiers sur le sujet) et qui concerne une rencontre de football à Mackenheim, qui recevait ce jour-là, dimanche 6 mai, l’équipe de Benfeld. Trois joueurs d’origine africaines ont reçu des coups, parfois violents (l’un deux a eu plusieurs fractures), à la suite de ce qui semble être un début de bagarre générale. La tension est montée sur le terrain à cause d’accrochages physiques, et tout a dégénéré. Jusque-là, rien de bien réjouissant, mais pas de quoi faire un très long article dans Libération : des bagarres générales avec de sérieuses conséquences arrivent quasiment tous les mois en France. Ce qui rend l’affaire particulière, c’est que les joueurs auraient reçus des coups à cause de leur couleur de peau, selon eux-mêmes. Une agression raciste en somme, qui permet à Libération d’incriminer « Mackenheim, village alsacien de 800 habitants, qui a placé Marine Le Pen en tête au second tour de la présidentielle avec 54 % des suffrages ». L’antre du diable, sans aucun doute. Pourtant, il y a dans l’équipe de Mackenheim des joueurs d’origine étrangère. Difficile de considérer un racisme qui s’orienterait uniquement envers l’équipe adverse, et pas contre les joueurs de sa propre équipe. Mais passons. L’arbitre, seule personne neutre, n’a pas entendu d’insultes racistes. C’est aussi le discours des représentants du club de Mackenheim, mais leur parole ne peut pas être considérée aussi objective que celle de l’arbitre. Les gendarmes, qui enquêtent sur l’affaire, préviennent qu’elle « se dégonfle comme un soufflé ». En somme, Libération a fait un article à charge en se fondant presque uniquement sur le témoignage des victimes, alors que les gendarmes ne retiennent pas le motif de racisme. Et Libération accuse sans complexe les « équipes monochromes », ce qui peut être considéré comme du racisme anti-blanc. En revanche, les insultes vont bon train sur Facebook à l’encontre du club de Mackenheim. La tolérance et le respect sans doute… »
Hristo XIEP
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