Le procès contre 17 militants du Mouvement identitaire
autrichien s’est achevé aujourd’hui par un verdict clair et net. Ils ont
tous été acquittés des principaux chefs d’accusation, tandis que deux
d’entre eux écopent – pour la forme – de peines d’amendes pour des faits
mineurs.
Graz (Styrie) – Le procès intenté contre dix dirigeants et sept sympathisants du Mouvement identitaire autrichien (Identitäre Bewegung Österreichs, IBÖ) s’était ouvert le 4 juillet au tribunal avec grand renfort médiatique. Outre la « provocation à la haine raciale » et la « fondation d’une association criminelle », l’accusation leur reprochait la propagation d’une idéologie « extrémiste, xénophobe et islamophobe » ainsi que leur participation active à l’édification d’un mouvement identitaire européen en coopération avec des militants allemands, français, suisses et italiens, notamment par les actions de « Defend Europe ».
Le verdict est donc tombé aujourd’hui. Les 17 militants anti-immigration ont – bien évidemment – été acquittés des accusations de « provocation à la haine raciale », de « fondation d’une association criminelle », ainsi que de propagation d’une idéologie « extrémiste, xénophobe et islamophobe », ce qui constitue une véritable déroute en rase-campagne tant que pour l’accusation qui – durant le procès – tentant jusqu’au bout le tout pour le tout pour ne subir le désaveu presque complet que le tribunal vient de lui infliger, que tous ceux qui rêvent d’instaurer une police de la pensée.
Une bousculade et des collages illégaux d’autocollants…
Pour qu’on ne puisse pas dire que tout ce tapage juridico-médiatique ait eu lieu pour rien… on a dû se rabattre sur une bousculade ayant eu lieu à l’université de Klagenfurt où l’un des accusés auraient donné un coup de poing au recteur et écope de 720 euros d’amende, et sur des collages illégaux d’autocollants dans le bourg de Maia Lankowitz (2.858 hab., en Styrie), faits pour lesquels un autre des accusés a été condamné à une amende de 240 euros.
Loin de porter un coup d’arrêt aux activités « subversives » d’un « dangereux » mouvement « d’extrême-droite », comme cela était espéré, ce verdict blanchit totalement idéologiquement le Mouvement identitaire autrichien (IBÖ) – l’un des principaux mouvement de jeunesse politique en Autriche –, très étroitement lié notamment au Mouvement identitaire allemand (IB), qui ne manquera sans doute pas de s’appuyer dessus pour reprendre son ascension à peine entravée pour quelque semaines.
Inspiré du « Bloc identitaire » français fondé en 2003, le Mouvement identitaire autrichien (IBÖ) a été fondé en 2012 – deux ans avant la création de son homologue allemand – et s’est essentiellement fait connaître du grand public par des manifestations de rues ainsi que des actions spectaculaires et pacifiques à la Greenpeace dirigées contre des mouvements ou personnalités de gauche ou d’extrême-gauche.
Le 10 mars dernier, le leader des Identitaires autrichiens, avait été arrêté par les autorités britanniques à l’aéroport de Heathrow et expulsé de Grande-Bretagne alors qu’il s’apprêtait à prendre la parole au célèbre Speaker’s Corner dans le cadre d’une manifestation des Identitaires britanniques à laquelle il était convié.
L’année dernière, les mouvements identitaires européens, regroupés sous la bannière de « Defend Europe », avaient affrété un cargo, le C-Star, et patrouillé en Méditerranée afin de recueillir des migrants en détresse en mer et de les ramener vers les côtes africaines, tout en menant une campagne d’information visant à dissuader les migrants de se rendre en Europe.
Source
Graz (Styrie) – Le procès intenté contre dix dirigeants et sept sympathisants du Mouvement identitaire autrichien (Identitäre Bewegung Österreichs, IBÖ) s’était ouvert le 4 juillet au tribunal avec grand renfort médiatique. Outre la « provocation à la haine raciale » et la « fondation d’une association criminelle », l’accusation leur reprochait la propagation d’une idéologie « extrémiste, xénophobe et islamophobe » ainsi que leur participation active à l’édification d’un mouvement identitaire européen en coopération avec des militants allemands, français, suisses et italiens, notamment par les actions de « Defend Europe ».
Le verdict est donc tombé aujourd’hui. Les 17 militants anti-immigration ont – bien évidemment – été acquittés des accusations de « provocation à la haine raciale », de « fondation d’une association criminelle », ainsi que de propagation d’une idéologie « extrémiste, xénophobe et islamophobe », ce qui constitue une véritable déroute en rase-campagne tant que pour l’accusation qui – durant le procès – tentant jusqu’au bout le tout pour le tout pour ne subir le désaveu presque complet que le tribunal vient de lui infliger, que tous ceux qui rêvent d’instaurer une police de la pensée.
Une bousculade et des collages illégaux d’autocollants…
Pour qu’on ne puisse pas dire que tout ce tapage juridico-médiatique ait eu lieu pour rien… on a dû se rabattre sur une bousculade ayant eu lieu à l’université de Klagenfurt où l’un des accusés auraient donné un coup de poing au recteur et écope de 720 euros d’amende, et sur des collages illégaux d’autocollants dans le bourg de Maia Lankowitz (2.858 hab., en Styrie), faits pour lesquels un autre des accusés a été condamné à une amende de 240 euros.
Loin de porter un coup d’arrêt aux activités « subversives » d’un « dangereux » mouvement « d’extrême-droite », comme cela était espéré, ce verdict blanchit totalement idéologiquement le Mouvement identitaire autrichien (IBÖ) – l’un des principaux mouvement de jeunesse politique en Autriche –, très étroitement lié notamment au Mouvement identitaire allemand (IB), qui ne manquera sans doute pas de s’appuyer dessus pour reprendre son ascension à peine entravée pour quelque semaines.
Inspiré du « Bloc identitaire » français fondé en 2003, le Mouvement identitaire autrichien (IBÖ) a été fondé en 2012 – deux ans avant la création de son homologue allemand – et s’est essentiellement fait connaître du grand public par des manifestations de rues ainsi que des actions spectaculaires et pacifiques à la Greenpeace dirigées contre des mouvements ou personnalités de gauche ou d’extrême-gauche.
Le 10 mars dernier, le leader des Identitaires autrichiens, avait été arrêté par les autorités britanniques à l’aéroport de Heathrow et expulsé de Grande-Bretagne alors qu’il s’apprêtait à prendre la parole au célèbre Speaker’s Corner dans le cadre d’une manifestation des Identitaires britanniques à laquelle il était convié.
L’année dernière, les mouvements identitaires européens, regroupés sous la bannière de « Defend Europe », avaient affrété un cargo, le C-Star, et patrouillé en Méditerranée afin de recueillir des migrants en détresse en mer et de les ramener vers les côtes africaines, tout en menant une campagne d’information visant à dissuader les migrants de se rendre en Europe.
Source