Bref, les associations immigrationnistes qui organisent et attisent l’invasion migratoire reculent devant la situation explosive qu’elles ont créée de toutes pièces.
Et elles osent, cerise sur le gâteau, accuser les pouvoirs publics…
Dénonçant
une situation « explosive » Porte de la Chapelle, le collectif
Solidarité migrants Wilson, actif depuis 20 mois auprès des exilés,
ferme son local et interrompt ses activités.
Une situation intenable. Une violence
devenue insoutenable. Présente depuis plus de vingt mois, porte de La
chapelle (XVIIIe), pour venir en aide aux exilés, le collectif
Solidarité migrants Wilson qui a distribué au total quelque 250 000
repas, jette l’éponge à la fin de ce mois. Et annonce qu’elle ferme son
local du boulevard Ney.
Avant de se retrouver, au mois de septembre pour décider de la suite à donner éventuellement à l’action.
« La Chapelle est devenue un endroit
extrêmement dangereux, où les exilés, hommes, femmes, enfants, vivent
dans des conditions sanitaires épouvantables : ils sont au moins 700 personnes, en permanence, avec seulement deux points d’eau,
qui ont été rétablis par la Ville après des dizaines de mails de notre
part. Une bataille épuisante, détaille Clarisse, bénévole du Collectif.
L’un est à côté de la déchetterie… Tout un symbole. Et, pour la deuxième
année consécutive la, les bains-douches des environs sont fermés pour
l’été. Les conditions d’hygiène sont très préoccupantes. Nous
voulons alerter les pouvoirs publics sur le caractère totalement
explosif de la situation et les appeler, une fois encore à prendre leurs
responsabilités ».
Un migrant est-il décédé la semaine dernière ?
Évacué au mois de juin, le camp de la
Porte de la Chapelle s’était immédiatement reconstitué, tout comme le
squat de la Colline du crack, qui abrite une centaine de toxicomanes. « Les
réfugiés, qui sont déjà dans un état de santé physique et psychologique
très précaire, sont à la merci des trafiquants et crackers de toutes
sortes, soulignent les bénévoles. La cohabitation entre ces diverses populations se passe mal. Les personnes toxicomanes sont en souffrance mais elles sont aussi agressives, y compris avec nous.
La tension sur les petits-déjeuners est palpable et va en s’aggravant.
Nous redoutons chaque jour le drame qui ne manquera pas d’arriver, et
nous avons toutes les raisons de penser qu’en août, avec l’arrivée
attendue de réfugiés en plus grand nombre encore, la situation va être
pire. »
Le 25 juillet, le collectif a annoncé sa
décision de fermer le local, sans savoir, encore, qu’un migrant
soudanais était décédé sur le campement la veille au soir. Une
information qui n’a pas été confirmée par la préfecture de police.
« Selon les exilés, cet homme serait
mort à quelques pas de notre local, et les secours auraient emmené son
corps. Si cela était confirmé, précise Clarisse, il s’agirait du second
décès. » Karim Ibrahim, un réfugié soudanais de 30 ans, a été
retrouvé mort devant l’ancien centre de premier accueil, la Bulle, le 8
mars dernier.
« Mais, reprend la bénévole, nous
sommes persuadés que les décès sont bien plus nombreux que cela :
certaines personnes que l’on voyait aux distributions ont brusquement
disparu du jour au lendemain. De
très nombreux réfugiés sont malades, blessés de guerre, il leur est
très compliqué de se faire soigner. Des gens meurent de manque de soin
ou se suicident. Sans parler des personnes qui sombrent dans la folie, à
force de tourner en rond, pour certains parfois depuis des années. »
Durant l’été, le collectif assure qu’il
restera « actif et vigilant ». Et continuera à témoigner sur les réseaux
sociaux, de la situation des exilés de La Chapelle.