Rédigé par Odon de Cacqueray
Le mois d’août s’approche et est
pour beaucoup le mois des vacances, le mois du voyage. Se changer les
idées, se dépayser, se préparer à attaquer une nouvelle année scolaire,
en profiter pour prendre de nouvelles résolutions, tout cela est
excellent, mais en changeant notre rythme de vie, attention à ne pas
perdre de vue l’essentiel.
La prière reste le socle de la vie du
chrétien en toutes circonstances, Saint Paul ne nous exhorte-t-il pas à
prier sans cesse ? (1 Thessaloniciens 5:17)
Bien sûr il y a la prière du matin et
quand cela est possible, la prière familiale du soir, mais ce ne doit
pas être nos seules occasions de rendre grâce au Seigneur. Dans cette
période de vacances où chacun peut essayer de repenser son rapport au
temps, les repas sont souvent plus longs, plus conviviaux, le bénédicité
et les grâces sont des prières courtes, accessibles à tous et dont le
sens est facilement compréhensible par les enfants. C’est le moment de
les réciter en famille.
Certaines familles profitent également
du temps passé ensemble pour réciter l’angélus aux heures prévues,
matin, midi et soir, il arrive que les cloches des églises sonnent pour
rappeler cette prière, et que nous ne fassions même plus attention.
L’été doit être aussi ce moment pour
lire ce livre pieux qui traîne depuis trop longtemps sans que nous ayons
pris le temps de le commencer. Tous les livres sont terminés ?
Replongeons-nous dans la Bible ou les évangiles.
Les vacances ce sont bien souvent de
longs déplacements, des occasions excellentes pour prier et méditer le
chapelet ou même le rosaire pour les plus courageux. Ce peut-être
également un moment pour prier Saint Christophe, cet homme qui, selon la
tradition, était d’une taille et d’une force incroyable. Devenu passeur
d’un fleuve, il porta le christ enfant sur ses épaules, ressenti le
poids du monde et se converti. La suite de son histoire est moins
connue, évangélisant et convertissant les foules, il fut capturé par les
hommes du roi de Lycie. Celui-ci essaya à plusieurs reprises de le
faire abjurer, devant le refus du converti, il le condamna à mort. Alors
que plusieurs centaines de flèches lui furent tirées dessus sans
l’atteindre, une des flèches toucha le roi à l’œil. Saint Christophe
expliqua au roi que lorsqu’on lui aurait tranché la tête, son sang
mélangé à la terre et appliqué sur la cécité rendrait la vue au roi. Ce
fait miraculeux convertit le roi qui interdit dès lors les blasphèmes
contre Dieu.
Demandons donc à Saint Christophe de
veiller sur nos trajets et de nous aider à faire cesser les blasphèmes
qui offensent Notre Seigneur.