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mardi 31 juillet 2018

Poutine le tsar de toutes les Russies : le faiseur de paix tranquille

Professeur Chems Eddine Chitour ♦ Ecole Polytechnique Alger.

« La Russie aurait le droit légitime de riposter en cas d’attaque déclenchée imprudemment contre son pays, ce serait une catastrophe planétaire, ce serait une catastrophe absolue pour le monde entier et l’humanité. Mais en tant que citoyen russe et dirigeant de l’État russe, je me pose la question : à quoi bon ce monde s’il n’y a plus de Russie?» Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie.

Deux évènements importants planétaires ont eu lieu durant ce mois de juin juillet. Il s’agit de l’organisation de la coupe du monde de football et du sommet Poutine -Trump. L’organisation de la coupe du monde fut parfaite. Avant l’ouverture, là où les occidentaux attendaient Poutine c’est sur la sécurité. Il y eut beaucoup d’articles sous entendant que le pays n’est pas sûr malgré les assurances de la Russie. Certains parlaient même de boycott à l’instar de ce qui s’est passé à Sotchi, où les pays occidentaux, ont fait d’une compétition sportive un enjeu politique. Ils insinuaient même que la Russie n’a pas le savoir faire ni les moyens financiers d’assurer une sécurité sans faille. Il n’y eut ni hooligalisme ni terrorisme, la maîtrise était parfaite. A telle enseigne que le président Macron n’a pas hésité à aller deux fois en Russie dans la même semaine.

Football: Bilan positif pour la Russie

Une remarque de fond , au-delà de l’organisation parfaite de l’avis de la majorité des « présents » , la maîtrise de cet événement dénote d’une remise en ordre de la Russie qui devient comme tous les pays développés maîtresse de son destin. Un hommage sincère et objectif nous est donné dans la contribution suivante :
« Dire que le bilan des événements liés à la Coupe du Monde de football en Russie a été positif est une litote: Même les habituels « anti-Russes » les plus excités ont dû admettre que l’organisation a été un modèle du genre. Sur le plan pratique, en effet jamais aucun autre pays n’a fait autant pour les visiteurs : Plusieurs milliers de volontaires dans toutes les villes concernées pour accueillir et assister les touristes, transports gratuits entre les villes et à Moscou, et un service de sécurité exemplaire qui a permis qu’aucun (aucun!) incident ne se déroule pendant ou entre les matches. On ne peut qu’applaudir les organisateurs en Russie » . 
« Sur le plan politique, la venue de nombreux chefs d’état d’Europe, d’Afrique et d’Asie qui ont pour nombre d’entre eux rencontré le Président Vladimir Poutine, a permis à la Russie de réaffirmer, une fois encore, qu’elle est un acteur incontournable des relations internationales.
Mais le plus important est peut-être sur le plan humain: Les étrangers étaient jusqu’à leur venue en Russie pour la plupart abrutis de propagande anti-Russe. Le gouvernement anglais déconseillait à ses concitoyens de se déplacer dans un « pays dangereux », peuplé de « hooligans russes » cruels et sans pitié; le gouvernement américain conseillait de se méfier des « femmes russes » prêtes à tout pour les « piéger » et en faire des espions, etc etc .Les témoignages de supporters étrangers se sont multipliés sur les réseaux sociaux pour dire leur surprise: Les Russes sont accueillants et prêts à les aider, et aucun hooligan n’est venu troubler la fête! » 
« Seul point « négatif » (!) selon plusieurs supporters, il s’avère « difficile » de « coucher » avec les filles en Russie ». Eh oui! Contrairement à la propagande occidentale, toutes les femmes en Russie ne sont pas des putes! On se rappellera du conseil du député Tamara Pletnyova, présidente du Comité des affaires familiales, des femmes et de l’enfance: «Nous devrions donner naissance à nos propres enfants, je ne suis pas nationaliste, mais tout de même . Je voudrais que les gens se marient en se basant sur l’amour de leur pays, [à] des citoyens russes qui construiraient une belle famille, vivraient en harmonie, auraient des enfants et les élèveraient.» L’après-finale également n’a vu aucun « incident », aucune voiture n’a été brûlée, aucun magasin saccagé, aucun drapeau profané, et le seul travail des policiers a été d’aider les supporters à retrouver le chemin de leur hôtel. Un excellent bilan donc qui sera sans aucun doute pris comme exemple pour les futures manifestations sportives internationales » Source

Le cri du cœur d’un supporteur est éloquent « Félicitations au chaleureux peuple russe pour son accueil. Merci de l’exemple donné. Je prie pour que le peuple russe garde son homogénéité, son courage, sa dignité et sa joie pour que vive à jamais la Nation russe. »

Même hommage de Jean-Yves Jézéquel :
« Ce qui a particulièrement frappé les Occidentaux comme les gens venus d’Asie, c’est la qualité d’accueil des Russes, le bon esprit, ouvert, respectueux et humain des personnes rencontrées lors de ce séjour. Ce qui a également interpellé surtout les Européens, c’est la propreté exemplaire des villes de Russie et la qualité de leur aménagement comme des infrastructures. La Russie a montré son visage et son image qui ne correspondait évidemment pas à la diabolisation stupide que les Pouvoirs politiques occidentaux ont fabriquée arbitrairement afin de l’imposer à leurs peuples grâce à la manipulation médiatique aux ordres. La sécurité autour des stades russes et dans les rues a été parfaite, sans la moindre bavure durant tout le mois de la fête de la Coupe du monde de football, A l’évidence, nous n’avons aucune leçon à donner aux Russes. Que chacun balaie devant sa porte et nous serons certainement dans le comportement le plus juste ».

Haïr la Russie est un travail à temps plein

Pourtant il ya encore quelques mois, la Russie sentait le soufre. Il faut rappeler les sanctions européennes – qui se sont retournées en définitive contre les pays européens- il y eut sur injonction de l’Empire aux vassaux ordre de couper toute relation et de durcir le ton. Ce fut d’abord après la sombre affaire ukrainienne, la décision de la France de ne pas honorer un contrat pour le bateau Mistral pourtant payé , débaptisé avec des équipages en formation ne France. Ce fut ensuite toujours sur instruction qui inventèrent l’affaire Skripal.

Dans cet ordre la phrase « Haïr la Russie est un travail à temps plein » de Philip Giraldi officier retraité de la CIA est tout à fait compréhensible. Il nous explique comment est né le sentiment antirusse aux États Unis, tout en témoignant que la Russie n’a jamais agressé les États Unis. Il incrimine les néoconservateurs :
«Je viens de rentrer d’un voyage en Russie, et je suis heureux d’annoncer que le peuple russe et la bureaucratie que j’ai rencontrés ne tenaient aucun propos au vitriol contre les Américains, propos auxquels je m’attendais moyennement en raison de la diffamation de Moscou et de toutes ses actions, qui inondent les médias américains et l’Establishment. Un peu à ma grande surprise, les Russes ordinaires n’hésitent pas à critiquer ouvertement le président Vladimir Poutine pour ses tendances autocratiques et sa volonté de continuer à tolérer la corruption, mais tous ceux auxquels j’ai parlé ont reconnu qu’il avait généralement agi de manière constructive et amélioré considérablement la vie des gens. Poutine reste incroyablement populaire » .
« Une question fréquente, poursuit l’auteur, revenait : « Qui pousse aux hostilités envers la Russie ? ». Les entreprises de la défense ont besoin d’un ennemi pour justifier leur existence tandis que les membres du Congrès ont besoin de ces entreprises pour financer leurs campagnes. Les médias ont besoin d’une bonne histoire de croquemitaine pour pousser l’audience et le public est aussi habitué à vivre dans un monde où de terribles menaces se cachent juste derrière l’horizon, renforçant ainsi le contrôle gouvernemental sur la vie quotidienne pour assurer la sécurité de tous ».

Le rôle central des intellectuels juifs néocons

Au-delà de l’aspect pécuniaire il y a deux règles : La destinée manifeste pour les États Unis et son magister à gouverner le monde et l’obligation impérieuse d’être toujours quelles que soient les circonstances, à côté d’Israël.
«Je crois depuis longtemps que la principale raison de la haine de la Russie chez les néocons est, dans une large mesure, tribale ou, si vous préférez, ethno-religieuse.  Les allégations selon lesquelles Moscou a interféré dans l’élection présidentielle de 2016 aux États-Unis sont clairement une imposture. Même l’examen le plus superficiel des événements de la dernière décennie en Géorgie et en Ukraine révèle que la Russie réagissait légitimement à des menaces majeures contre sa sécurité provenant des États-Unis, soutenus par Israël et d’autres pays.  Alors, pourquoi tant de haine ? En fait, les néocons s’entendaient bien avec la Russie quand, avec leurs oligarques très majoritairement juifs et internationaux, et leurs amis financiers, ils étaient en train de piller les ressources de l’ancienne Union soviétique sous l’infortuné Boris Eltsine pendant les années 1990. Les alarmistes de la prétendue menace russe ont fait leur réapparition dans les médias et les groupes de réflexion, dominés par les néocons, seulement lorsque le nationaliste à l’ancienne mode, Vladimir Poutine, a pris le pouvoir et décidé de fermer le robinet de l’argent ». Philip Giraldi .

L’Occident est gravement malade

On peut se demander à juste titre pourquoi les États-Unis en veulent aux Russes et aux Chinois. Jean-Yves Jézéquel incrimine justement l’État profond et nous donne les vraies raisons : En un mot la Syrie et surtout l’Iran .
« Les USA écrit-il font tout ce qu’ils peuvent pour provoquer une nouvelle guerre mondiale. L’État profond étasunien exerce une pression déterminée sur Moscou et sur la Chine, son alliée, afin que ces pays se plient d’une manière ou d’une autre à sa loi de domination mondiale, car ce sont eux les empêcheurs de danser en rond ! Washington pratique ses guerres illégales et hautement criminelles en violant la Charte des Nations Unies et une multitude d’autres lois internationales. L’État profond étasunien se comporte avec une arrogance sans borne et comme un « régime voyou », sans le moindre scrupule, n’hésitant pas à donner des leçons de morale au monde entier, lui qui est le premier violeur de la morale et le plus grand criminel de tous les temps, aucune civilisation dans l’histoire de l’humanité n’ayant jamais atteint le niveau de criminalité des USA. La France considère actuellement ces délinquants du droit international, comme leurs amis et alliés, complices et compères dans le Mal pour une cause qui échappe complètement aux intérêts de notre pays trahi et vassalisé.. » 
« La Russie est l’alliée importante de l’Iran dans le collimateur actuel de Tel-Aviv et de la Maison Blanche qui ont décidé ensemble d’entrer en guerre contre la puissance iranienne se trouvant en ce moment-même aux portes d’Israël grâce à la Syrie. Moscou est de plus en plus néfaste au projet atlantiste.  Ce qui voudrait dire que l’attaque contre la Russie a quelque chose à voir avec la tentative de la Russie et de la Chine de se libérer, par les BRICS et son CIPS (8 octobre 2015), de la tutelle du dollar, ce que n’ont pas réussi des petits États dirigés par Kadhafi et par Saddam Hussein. Aujourd’hui c’est Bachar El Assad, Maduro et l’Iran, qui sont dans le collimateur des prédateurs de l’Empire. C’est afin d’échapper à la tenaille de la finance anglo-saxonne et au règne de la City, que l’alliance de la Chine et de la Russie a été enfin réalisée, jusqu’à prévoir, par eux-mêmes, leur propre régulation du marché de l’or »…« Cet acharnement contre l’alliance russo-chinoise et sa volonté de créer un circuit monétaire indépendant du dollar, justifie toutes les entreprises pouvant faire le Mal et pouvant détruire cette alliance qui sonnera la fin de la prédominance étasunienne directement au service du projet délirant du « grand Israël ». Le but obsessionnel des USA est de détruire la Russie et la Chine. Aujourd’hui, conclut l’auteur Trump a sorti unilatéralement et brutalement les États-Unis des accords sur le nucléaire Iranien, avec comme conséquence directe et absurde, la reprise des sanctions économiques contre l’Iran, alors que rien du côté iranien n’a trahi ces accords! A l’occasion de ce spectacle pitoyable de « l’amitié franco-américaine », nous pouvons concrètement voir comment les Français sont des laquais aux ordres des USA. Ils ont perdu toute souveraineté et indépendance même économique. En France tout dépend des décisions de Washington et de Bruxelles au service exclusif des intérêts étasuniens. Derrière tout cela vient se confirmer qu’Israël était bien le principal commanditaire du pseudo « printemps Arabe » qui avait été lancé afin d’assurer son hégémonie en affaiblissant « l’arc syro-iranien » (dixit Fabius)! L’Occident est gravement malade et puisqu’il s’acharne à se saborder par ses « sanctions » aux effets boomerang répétés, il est sur le point de s’effondrer pour de bon»

La reconnaissance implicite de la fin de l’unilatéralisme

Les sujets qui ont été abordés à la conférence d’Helinski, une sorte de Yalta à deux, sont toutes des questions mondiales, et cela signifie un assentiment américain, le premier depuis la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’Union Soviétique, que le temps de l’unilatéralisme est révolu et que l’alliance ,que le président russe est venu représenter au sommet, est un partenaire à part entière dans la gestion du monde, ses économies et ses politiques, et la réalisation de la sécurité et de la paix en son sein.
Le président russe a réussi à éviter tout compromis sur ce qu’il considère comme des réalisations russes, dans le dossier ukrainien, en particulier le rattachement de la Crimée, offrant au président américain l’occasion de souligner à ses adversaires étasuniens qu’il a exprimé son opinion divergente. Le président russe a également réussi à confirmer l’alliance qui le lie à l’Iran en défendant l’accord sur son dossier nucléaire et en le décrivant comme le pays le plus respectueux des normes de l’Agence internationale de l’énergie atomique, allant même jusqu’à ne pas concéder au président américain un seul mot indiquant une restriction de la présence iranienne dans les dossiers régionaux, et particulièrement en Syrie, et se contentant de lui laisser le loisir d’appeler à resserrer les pressions sur l’Iran, comme sujet controversé avec le président russe.

Poutine n’a rien lâché sur les principaux dossiers

Nasser Kandil nous dit que Poutine a bien négocié les dossiers clés (Syrie, Golan, Iran) :
« A la conférence de presse, l’insistance de Poutine à poursuivre le processus d’Astana sous les auspices de la Russie, de la Turquie et de l’Iran est le signe de sa détermination à considérer la victoire comme russo-syro-iranienne. Il est encore plus clair que le discours du président russe sur le désengagement dans le Golan, signé en 1974, en tant que cadre qui concerne la Russie, est directement relié à l’exécution des résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 338 relative au retrait israélien du plateau du Golan et ce, en opposition à la conception israélo-américaine reliant le désengagement à l’annexion du Golan. » 
« D’autre part, la situation économique américaine difficile et l’aptitude de la Russie à offrir des opportunités d’investissement prometteuses pour les entreprises américaines, se traduisant par la constitution d’un groupement d’hommes d’affaires conjoint entre les deux pays ; puis l’annonce de la prédisposition de la Russie à accorder aux Etats-Unis une part du marché pétrolier et gazier européen, sans concurrence des prix et sans guerre commerciale ; ce que Trump a essayé d’obtenir de l’Europe, en pesant de tout son poids, sans succès. Poutine a compris le mot-clé à travers l’attaque de Trump sur le Nordstream qui fournit l’Europe en gaz russe, et lui a tenu un discours qui s’adresse à l’homme d’affaires défendant les intérêts des entreprises américaines ayant investi des milliards de dollars dans l’extraction du pétrole et du gaz de schiste pour leur entrée dans les marchés internationaux » .
L’argumentaire  du Général libanais Amine Htaite conforte l’analyse précédente :
«La Russie a arraché une approbation américaine implicite pour son association en tant que partenaire dans les dossiers internationaux et l’uni-polarité mondiale n’est plus. Elle a affirmé son droit d’accès au marché européen, en tenant compte des intérêts américains notamment dans le domaine du gaz. La Russie a confirmé que la victoire en Syrie n’est pas sujette à dérogation. Le régime continue, les alliés restent, la Syrie est unie, les étrangers doivent partir, et la sécurité d’Israël n’est assurée que par l’exécution de l’accord de désengagement de 1974, et rien d’autre. La Crimée n’est pas négociable et le monde et l’Ukraine doivent reconnaître ce fait accompli. Trump n’a rien obtenu concernant l’Iran et ses alliés. Le plus important de ce qu’il a pu obtenir est la facilitation russe pour commercialiser le gaz américain en particulier en Europe. En résumé, sont désappointés ceux qui ont parié sur une victoire américaine en Syrie, ou sur l’isolement de l’Iran et son encerclement régional, ou sur l’engagement de la Russie à satisfaire les exigences d’Israël ou son abandon de la Crimée ».

L’Union Européenne la grande perdante

Dans ce nouveau Yalta à deux , l’Europe qui représente un poids économique certain est vue comme un lilliputien du point de vue politique .La Russie de Poutine apparaît comme la garante de la paix, et nous le lui devrons une fois de plus. Le monde entier est sorti victorieux des va-t’en-guerre! L’Union Européenne est la grande perdante dans tous les domaines. Elle a mis en place des sanctions contre la Russie à la demande des Américains, qui négocient avec Poutine. Et ce sont les paysans européens et notamment français qui ont souffert des mesures européennes et non la Russie. L’Europe est devenue sans gouvernail, c’est le sauve qui peut, chaque pays jouant sa partition. L’Europe politique n’a jamais existé et il est impossible d’avoir une politique commune à 27 sauf quand il s’agit de punir des faibles (Palestiniens en s’alignant sans état d’âme sur Israël, Sahraouis en s’alignant sur le Maroc).
Depuis toujours les vassaux européens étaient alignés sur l’Empire qui les considère comme moins que rien. Nous l’avons vu au dernier G7, où Trump demandait la réadmission de Poutine. Nous l’avons vu à la réunion de l’Otan à Bruxelles, où il a exigé 2 à 4% du PIB pour le financement de l’Otan .Nous l’avons vu avec les droits de douane et la punition des sociétés européennes qui viendraient à travailler en Iran. Les Européens qui tiennent ne pas accepter les mutations actuelles de puissance, préfèrent s’enliser dans une phobie d’un monde qui n’existe plus du reste; ce qui peut provoquer une guerre à laquelle tous ne s’y attendent pas ici; avec ce refus d’accepter la réalité en face: celle de la fin de l’ordre occidental, dans le monde; le monde est toujours en proie à un danger imminent d’anéantissement.

Les casques blancs évacués en catastrophe

Preuve de la déliquescence de la coalition dans le mal, les fameux casques bleus sont récupérés par leurs parrains On sait qu’ils ont été créés de toutes pièces et ce sont des combattants contre l’Armée syrienne. La débâcle venant, ils sont évacués et dispatchés sur différents pays européens et même le Canada. Huit cents membres des Casques blancs et leur famille ont été évacués vers Israël puis transférés en Jordanie. Le gouvernement syrien les accuse d’être une marionnette aux mains des gouvernements soutenant la rébellion. Assad lui-même, dans un entretien avec l’AFP en avril 2017, avait accusé les membres du groupe de faire partie du groupe jihadiste Al-Qaïda. «Ils ont rasé leurs barbes, porté des casques blancs, et sont apparus comme des héros de l’humanitaire. Ce qui n’est pas vrai», avait-il asséné.
« La journaliste indépendante Vanessa Beeley révèle une vérité troublante concernant cette organisation qui serait «une structure de propagande» soutenant les «ambitions néocolonialistes» de certains pays. Il s’agit plutôt d’«une structure de propagande» anti-Assad qui collaborerait avec des terroristes, a déclaré à Sputnik Vanessa Beeley, journaliste indépendante. «Les Casques blancs ont joué un rôle important dans la campagne de propagande anti-Assad, fournissant des «preuves» d’attaques chimiques ou d’autres violences présumées commises par les forces gouvernementales, qui ont été utilisées comme prétexte à une intervention militaire. Les Casques blancs ont été créés en mars 2013 par James Le Mesurier un ancien officier des services secrets . D’après M.Le Mesurier, il a rapidement recueilli 300.000 dollars au Royaume-Uni et aux États-Unis. Les versements ont ensuite atteint 100 millions de dollars grâce aux efforts d’ONG occidentales et du Golfe. En février 2018, le groupe bénéficiait déjà d’un fonds de plus de 150 millions de dollars, affirme Mme Beeley »

Conclusion : une vision multilatérale

Tout l’or du monde ne pourra pas faire revenir à la vie, les dizaines de milliers d’innocents qui ont péri du fait des coalitions occidentales pour semer le mal, la terreur, la violence. Les centaines de milliers de blessés et de traumatisés à vie du fait d’une guerre au peuple pour asseoir un ordre impérial au service des puissants. Y- aura-t-il un jour un Nuremberg pour toutes ces guerres injustes immorales pour enfin rendre justice à ces peuples sans voix et non sans droits si on veut parler justement des droits humains à la vie ?
En définitive devant l’anomie du monde ancien qui s’accroche à une vision impérialo occidentale dirigée par l’empire américain, Poutine comme Xi le leader chinois proposent une vision multilatérale dans le respect des pays de leurs identités de leurs espérances et de leur intégrité territoriale. La vision de fuite en avant actuelle amènera, à n’en point douter, le chaos. Il est important de noter que l’empire humilie constamment ses vassaux européens qui n’osent pas protester. Nul doute qu’ils accepteront de se faire dépouiller en silence. Ils n’ont plus de libre arbitre, le président Trump les considère comme ses ennemis. Il est loin le temps ou un de Gaulle se permettait de sortir de l’Otan pourtant installée à Paris, un de Gaulle qui refusait de s’associer aux fêtes du débarquement, se remémorant que l’Empire allait nommer un gouverneur pour la France avec même une nouvelle monnaie.
Bref pour en revenir à la Russie, la doxa occidentale lui a refusé pendant longtemps un rôle majeur dans la victoire de la seconde guerre mondiale. Ce pays qui a laissé 20 millions de morts, qui a connu Stalingrad !!! Ce même pays pour son malheur a connu un Gorbatchev conciliant au prix d’un prix Nobel, il a eu ensuite à subir l’hémorragie du pays avec Eltsine avec la curée des oligarques qui ont mis le pays en coupe réglée.
Ce pays qui retrouve enfin l’âme russe avec Vladimir Poutine, qui a réussi à remettre la Russie au premières loges dans le concert des Nations, qui refuse d’être encerclé de bases de l’Otan alors que le pendant de l’Otan, le Pacte de Varsovie a disparu avec l’Union soviétiques- avec les anciens pays satellites haineux et revanchards comme la Pologne, la Hongrie ou les pays baltes.

Poutine refuse de se voir interdire la Méditerranée et ce ne sont pas les 3 ou 4 bases russes à l’extérieur contre les 600 américaines qui ont la prétention de faire peur. Le dernier sommet d’Helsinki mal accepté par l’État profond américain consacre peut être l’avènement d’un monde et contribuera à l’avènement des tensions qui restent celle de l’Iran, de la Palestine.

L’Europe qui a perdu son magister moral est en pleine décomposition, c’est le sauve qui peut. L’Allemagne vient de suspendre les sanctions illégales contre la Russie et la France tente de rentrer dans le jeu au Moyen Orient autrement qu’en se faisant adouber- milliards de dollars obligent- par les potentats grassouillets du golfe qui n’ont pas d’avenir devant la marche du monde et l’éveil enfin de leurs peuples..

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