Le Hezbollah se devait d’intervenir à Qousseir en Syrie, parce qu’il était en légitime défense. C’est ce que le grand intellectuel égyptien Mohmmad Hassaneine Haykal a affirmé dans un entretien télévisé pour la chaine égyptienne CBC, dans le cadre d’un programme intitulé « 2014, l’année fatidique ». Haykal qui a visité au Liban la première semaine du mois décembre et rencontré le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah à deux reprises estime que le plan mis au point par les Américains, et qui n’a rien de secret vise l’Iran, en tant que centre d’un projet qui commence par la Syrie et se termine par le Hezbollah. Cet ancien conseiller du raïs égyptien Jamal Abdel Nasser a révélé avoir reçu de la part de Sayed Nasrallah une invitation envoyée par le guide suprême de la révolution, l’Imam Sayed Ali Khamenei, l’invitant à venir en Iran « pour mieux comprendre la position iranienne, mais aussi la position chiite, car la région grouille de conflits futiles ». « Ce qui se passe en Syrie vise avant tout le Hezbollah en tant que force résistante essentielle contre l’hégémonie sioniste dans la région », a-t-il signifié. Selon lui, de par son intervention, le Hezbollah a pu opérer un changement important sur le terrain. Il est aussi un acteur principal dans la région que tous devraient prendre en considération. « Personne ne peut dire que le Hezbollah est un parti terroriste. Même les Nations Unies n’ont pas faire ceci. C’est un parti libanais présent sur la scène libanaise et pour faire face à Israël, et naturellement en contact avec l’Iran », a-t-il poursuivi. D’après lui, « la Syrie a été opprimée », car « la crise là-bas est le résultat d’un clash entre deux projets, celui revendications de changement légitimes des opposants, et le second est le plan élaboré par l’Otan en raison de ce qui s’était passé en Tunisie et en Egypte ». Il a indiqué que des appareils (d’espionnage) sont plantés partout sur le sol syrien et permettent d’informer immédiatement Washington et Israël de tout ce qui s’y passe. Haykal est sûr que le président syrien Bachar al-Assad remportera les élections présidentielles prévues en 2014, s’il se porte candidat. « Il gagnera sans falsifier les résultats. Le régime d’Assad a gagné en ténacité sur le terrain et il y a eu un changement dans la position des Occidentaux à l’encontre de l’opposition, surtout après que son visage civil ait été remplacé par la présence de la pensée d’Al-Qaïda », a-t-il conclu sur le dossier syrien. |