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mercredi 29 janvier 2014

Jour de colère: Près de 60 manifestants et journalistes déportés dans un camp militaire



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Jour de colère : Les rumeurs n’en sont plus, hélas, tant la nouvelle paraît incroyable dans une démocratie.
 
Au soir de la journée parisienne organisée par le collectif Jour de colère, des manifestants et journalistes ont été arrêtés et jetés dans un camp militaire, oups, dans le comissariat du XVIII, rue de l'Evangile.
 
Nous savons, par nombre de témoignages et grâce à Livestream, que dans la soirée du 26 janvier des manifestants (dont la presse indépendante) ont été détenus dans une zone quadrillée de fils barbelés.
 
Les personnes emprisonnées parlent de camps FEMA. Les témoignages sont effroyables.
 
Témoignages :
Un de nos reporters vient d’être déporté en compagnie d’environ 200 personnes dans un camp de concentration à ciel ouvert ; barbelés, gros spots de lumière éblouissants, froid, saleté, promiscuité… un genre d’Auschwitz en plus inconfortable, sans toit, ni lit, ni chauffage.
 
À l’heure actuelle, ils ne savent pas quel sort leur est réservé, certains ayant déjà été gazés à l’intérieur des bus par les conduits d’aération. Prochaine étape : les douches ?
 
  (joelecorbeau - vers 23h45, le 26/01/2014)
 
Au moment où les fourgons les emmènent vers le camp : ils ignorent encore tous, les raisons et le lieu de leur transport. Ils ont été littéralement déportés du lieu de la manifestation vers une destination inconnue. Maintenus ensuite dans le froid et sans eau et dans une attente putréfiée de fils barbelés et de spots aveuglants...

A la descente d'un autre car, constatant avec effroi le lieu dans lequel il vient d'arriver, un des manifestants prend son visage dans ses mains et éclate en sanglot. On apprendra, qu'il est juif... 
 
De nombreux autres témoignages circulent sur le web. Au total, près de 60 personnes se sont ainsi retrouvées dans un camp militaire.
 
Jour de Colère a rassemblé un peu plus de 100 000 personnes à Paris.
 
Alexander Doyle pour WikiStrike