Jour de colère : Les rumeurs
n’en sont plus, hélas, tant la nouvelle paraît incroyable dans une démocratie.
Au
soir de la journée parisienne
organisée par le collectif Jour de colère, des manifestants et
journalistes ont été arrêtés et jetés dans un camp militaire, oups, dans
le comissariat du XVIII, rue de l'Evangile.
Nous
savons, par nombre de
témoignages et grâce à Livestream, que dans la soirée du 26 janvier
des manifestants (dont la presse indépendante) ont été détenus dans une
zone quadrillée de fils barbelés.
Les personnes emprisonnées parlent
de camps FEMA. Les témoignages sont effroyables.
Témoignages :
Un
de nos reporters vient d’être
déporté en compagnie d’environ 200 personnes dans un camp de
concentration à ciel ouvert ; barbelés, gros spots de lumière
éblouissants, froid, saleté, promiscuité… un genre d’Auschwitz en plus
inconfortable, sans toit, ni lit, ni chauffage.
À
l’heure actuelle, ils ne savent
pas quel sort leur est réservé, certains ayant déjà été gazés à
l’intérieur des bus par les conduits d’aération. Prochaine étape : les
douches ?
Au
moment où les fourgons les
emmènent vers le camp : ils ignorent encore tous, les raisons et le
lieu de leur transport. Ils ont été littéralement déportés du lieu de la
manifestation vers une destination inconnue. Maintenus
ensuite dans le froid et sans eau et dans une attente putréfiée de
fils barbelés et de spots aveuglants...
A la descente d'un autre car, constatant avec effroi le lieu dans lequel il vient d'arriver, un des manifestants prend son visage dans ses mains et éclate en sanglot. On apprendra, qu'il est juif...
A la descente d'un autre car, constatant avec effroi le lieu dans lequel il vient d'arriver, un des manifestants prend son visage dans ses mains et éclate en sanglot. On apprendra, qu'il est juif...
De nombreux autres témoignages circulent sur le web. Au total, près de 60 personnes se sont ainsi retrouvées dans un
camp militaire.
Jour de Colère a rassemblé un peu plus de 100 000 personnes à Paris.
Alexander Doyle pour WikiStrike