Politique monétaire
Conformément aux attentes, la Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé mercredi de poursuivre la réduction limitée de sa politique monétaire accomodante. La Fed,
qui estime que la croissance de l'économie américaine s'est
"accélérée", réduira ainsi de 10 milliards de dollars ses achats
d'actifs mensuels à partir de février en les portant à 65 milliards de
dollars, selon un communiqué.
Dans le détail, la Fed a précisé à l'issue de deux jours de réunion à Washington de son comité de politique monétaire (FOMC), présidé pour la dernière fois par Ben Bernanke, qu'elle réduisait à 30 milliards de dollars (au lieu de 35) ses achats de titres adossés à des créances hypothécaires et à 35 milliards (au lieu de 40) ses achats de bons du Trésor.
"Comme on le suggérait, la réduction du soutien monétaire semble quasiment en autopilote au rythme de 10 milliards de dollars par réunion du Comité", résumait Jim O'Sullivan de High Frequency Economics.
Dans son communiqué, la Fed estime que "la croissance de l'activité de l'économie s'est accélérée au cours des derniers trimestres", citant "une amélioration" du marché de l'emploi et surtout la progression "plus rapide" des dépenses des ménages et des investissements des entreprises.
Quant aux taux directeurs, proches de zéro depuis fin 2008, ils demeurent à ce niveau, confirme encore la Fed dans le communiqué en promettant comme en décembre qu'ils le resteront "bien après" que le chômage déclinera sous 6,5%, "surtout" si l'inflation demeure en dessous de l'objectif à long terme de 2%.
Reste que la décision de poursuivre cette diminution de la politique expansionniste, attendue par les analystes, a fait l'unanimité au sein du FOMC, une première depuis juin 2011. Sachant que cette réunion était la dernière pour Ben Bernanke, 60 ans, qui a été à la tête de la banque centrale pendant huit ans où il est crédité d'avoir aidé le pays à sortir de la crise financière de 2008. Il passe les rênes vendredi à Janet Yellen, 67 ans, qui en était la vice-présidente. Celle-ci, qui présidera la réunion des 18 et 19 mars prochains, est censée incarner la continuité au sein de l'institution.
Dans le détail, la Fed a précisé à l'issue de deux jours de réunion à Washington de son comité de politique monétaire (FOMC), présidé pour la dernière fois par Ben Bernanke, qu'elle réduisait à 30 milliards de dollars (au lieu de 35) ses achats de titres adossés à des créances hypothécaires et à 35 milliards (au lieu de 40) ses achats de bons du Trésor.
Une réduction par étapes mesurées
Après une première baisse de dix milliards décidée en décembre, la Banque centrale précise que cette réduction d'achats d'actifs se poursuivra "par étapes mesurées au cours des prochaines réunions" si le marché de l'emploi s'améliore et que l'inflation se rapproche de son objectif de 2% sur un an. Elle se situait à 0,9% en novembre, selon l'indice PCE."Comme on le suggérait, la réduction du soutien monétaire semble quasiment en autopilote au rythme de 10 milliards de dollars par réunion du Comité", résumait Jim O'Sullivan de High Frequency Economics.
Dans son communiqué, la Fed estime que "la croissance de l'activité de l'économie s'est accélérée au cours des derniers trimestres", citant "une amélioration" du marché de l'emploi et surtout la progression "plus rapide" des dépenses des ménages et des investissements des entreprises.
Les taux directeurs resteront proches de zéro
Un optimisme qui fait écho à celui affiché par Barack Obama, mardi, dans son discours sur l'état de l'Union. Le président américain a en effet affirmé que l'année 2014 pouvait être celle de la "percée" économique, évoquant "le taux de chômage le plus bas depuis cinq ans" (6,7%), et le rebond du marché immobilier.Quant aux taux directeurs, proches de zéro depuis fin 2008, ils demeurent à ce niveau, confirme encore la Fed dans le communiqué en promettant comme en décembre qu'ils le resteront "bien après" que le chômage déclinera sous 6,5%, "surtout" si l'inflation demeure en dessous de l'objectif à long terme de 2%.
Reste que la décision de poursuivre cette diminution de la politique expansionniste, attendue par les analystes, a fait l'unanimité au sein du FOMC, une première depuis juin 2011. Sachant que cette réunion était la dernière pour Ben Bernanke, 60 ans, qui a été à la tête de la banque centrale pendant huit ans où il est crédité d'avoir aidé le pays à sortir de la crise financière de 2008. Il passe les rênes vendredi à Janet Yellen, 67 ans, qui en était la vice-présidente. Celle-ci, qui présidera la réunion des 18 et 19 mars prochains, est censée incarner la continuité au sein de l'institution.