Par Charles SANNAT
AVERTISSEMENT : Attention,
cet article est très subversif. Si vous souhaitez continuer à vivre
tranquillement dans votre société de Bisounours ou
toutlemondeylestgentil et où les mamamouchis vous veulent que du bien,
ne poursuivez surtout pas votre lecture.
Beaucoup s’interrogent sur cette idée
souvent évoquée et assez sulfureuse de nouvel ordre mondial. Pour la
très grande majorité de nos concitoyens, cela fleure bon la théorie du
complot, cela manque de sérieux, puisque Claire Chazal ou David Pujadas
n’en ont pas parlé. N’oubliez jamais que ce dont on ne nous parle pas,
n’existe pas.
C’est l’absence de traitement dans nos grands médias de certains sujets qui devrait nous rendre encore plus vigilants sur ces thèmes. Vous avez actuellement un exemple assez flagrant de cette théorie du silence avec les négociations en cours sur le traité transatlantique. Il est rare que nous ayons atteint un tel degré d’opacité. Personne n’en parle. Ce sujet est donc absent. Il ne peut être par définition une préoccupation et donc une source de mobilisation citoyenne. Aucune force ne peut s’opposer à quelque chose qui n’existe pas.
Le nouvel ordre mondial c’est quoi ?
Le nouvel ordre mondial c’est avant tout
une gouvernance mondiale, une extension de la mondialisation, la
globalisation poussée à son paroxysme. Le nouvel ordre mondial idéal et
rêvé par une partie de nos élites verrait la disparition des États, des
religions, des références culturelles et identitaires, une abolition de
toutes les frontières et de toutes les normes plus ou moins nationales,
afin de créer une seule et unique identité, celle de citoyen du monde.
Dès lors, il n’y aurait plus de guerre,
ce serait la paix. La paix avec un immense et unique marché mondial,
global, ou enfin les profits ne connaîtraient plus aucune limite, car
après tout, disons-le, ceux qui y gagneraient le plus seraient quelques
très grandes firmes transnationales qui d’ailleurs détiennent de façon
antidémocratique de plus en plus de pouvoir. Qui a voté pour élire la
stratégie de développement poursuivie par un groupe comme Monsanto ?
Une telle gouvernance mondiale, pour être acceptée, nécessitera un travail de préparation important, il faudra laminer les États, saper les communautés nationales, réduire l’homme uniquement à sa composante matérialiste, en faire un simple consommateur, développer avant tout l’individualisme, l’égoïsme, changer la place des enfants, en fait changer les valeurs fondamentales afin de permettre cette émergence et d’éviter toute opposition structurée. Ce monde pourrait parfaitement s’appeler Globalia et pour que vous soyez tous d’accord, il faudrait que vous vous sentiez libres.
L’idéal de la société globalienne
« La démocratie dans Globalia est universelle et parfaite, tous les citoyens ont droit au » minimum prospérité
» à vie, la liberté d’expression est totale, et la température idéale.
Les Globaliens jouissent d’un éternel présent et d’une jeunesse
éternelle. Évitez cependant d’en sortir car les non-zones pullulent de
terroristes et de mafieux. Évitez aussi d’être, comme Baïkal, atteint
d’une funeste « pathologie de la liberté » , vous deviendriez vite
l’ennemi public numéro un pour servir les objectifs d’une oligarchie
vieillissante dont l’une des devises est : « Un bon ennemi est la clef
d’une société équilibrée. » Un grand roman d’aventures et d’amour où
Rufin, tout en s’interrogeant sur le sens d’une démocratie poussée aux
limites de ses dangers et de la mondialisation, évoque la rencontre
entre les civilisations et les malentendus, les espoirs et les violences
qui en découlent.
Un ouvrage passionnant que nous devons tous lire, nous les malades atteints de la pathologie de la liberté.
Ceux qui me lisent régulièrement savent
que je dénonce avec force et de façon récurrente l’évolution que je
trouve funeste de notre société, de nos sociétés.
Il y a quelques jours Manuel Valls, notre ministre de l’Intérieur, défendait la liberté d’expression, droit sacré de nos grandes démocraties occidentales, raison pour laquelle il demandait précisément aux réseaux sociaux comme Facebook et Twitter de réduire la liberté d’expression des internautes.
Dans les pays anglo-saxons, en tout cas dans leur droit, tout peut être dit y compris ce qui est le plus abject. Soyons clair. La liberté d’expression, dès lors qu’elle ne subit ne serait-ce qu’une seule limite, n’existe plus. La liberté d’expression est ou n’est pas, elle ne peut pas être un peu encadrée.
Dans Globalia, cette société qui
correspond en tout point à l’incarnation de ce que pourrait-être ce
nouvel ordre mondial rêvé par certains, la liberté d’expression est
totale… avec quelques limites évidemment, car vous devez comprendre que «
la plus grande menace sur la liberté, c’est la liberté elle-même.
Comment défendre la liberté contre elle-même ?
En garantissant à tous la sécurité. La
sécurité, c’est la liberté. La sécurité c’est la protection. La
protection c’est la surveillance. La surveillance, c’est la liberté. La
protection ce sont les limites. Les limites, c’est la liberté.
Non cela n’est pas encore de Manuel
Valls mais je suis à peu près sûr, compte tenu de son œuvre et des
efforts qu’il déploie actuellement sur ces sujets de la liberté, qu’il
adhérerait totalement à ce type de raisonnement et de concept globalien.
Globalia est un monde abject, un monde où l’on efface et où l’on réécrit l’histoire, où d’ailleurs, car l’histoire c’est important, très important pour forger l’âme collective d’un peuple (pour le pire ou le meilleur), l’on supprime toute référence temporelle à l’histoire. Il n’y a plus de chronologie à Globalia. C’est étrange. Il me semble que nos programmes scolaires sont revus dans ce sens. On présente à nos enfants un amas qui n’a aucun sens puisqu’il ne s’inscrit plus dans une durée, dans une logique d’événements. C’est juste une juxtaposition de faits soigneusement choisis pour rendre l’histoire… non subversive avec la pensée unique et nos grands principes progressistes actuels. L’histoire est une forme évidente d’endoctrinement des masses (de même que l’Éducation Nationale).
Globalia comme Rome ne s’est pas créée
en un jour. Globalia, comme tous les grands empires pétris de bonnes
intentions, est né dans le sang et grandit dans la violence. Globalia ne
peut voir le jour qu’à l’issue d’une terrible guerre civile dont on
voit clairement dans nos sociétés actuelles se profiler la probabilité
pourtant impensable il y a quelques années.
Globalia est en réalité gouvernée par un
pouvoir oligarchique secret où l’on retrouve les plus grands
consortiums. Globalia n’est pas 1984 que beaucoup lisent encore pour ce
qu’il était à savoir une critique sévère du communisme. Globalia n’est
pas non plus Le meilleur des mondes d’Huxley. Non, Globalia n’est rien
de tout cela. Globalia n’est pas non plus un roman d’anticipation. Car
ce que nous vivons n’est pas une anticipation, c’est une réalité.
Globalia de Jean-Christophe Rufin,
académicien, est un avertissement de ce qui nous attend, c’est un
ouvrage subversif qui dénonce avec brio et montre avec précision les
forces à l’œuvre pour bâtir ce nouvel ordre mondial censé servir
uniquement des intérêts économiques et financiers. C’est la raison pour
laquelle cet ouvrage ne reçoit pas vraiment d’écho, encore une fois,
pour que quelque chose n’existe pas, il suffit de ne pas en parler.
Les ressemblances avec notre monde ne
sont pas fortuites ! Voici quelques exemples pour vous donner envie de
lire ce livre et vous faire partager le plaisir que j’ai eu en le lisant
sur les conseils avisés de l’un de nos camarades contrariens.
Contrôle de l’information et le savoir
« Chaque fois que les livres sont
rares, ils résistent bien. À l’extrême, si vous les interdisez ils
deviennent infiniment précieux. Interdire les livres, c’est les rendre
désirables. Toutes les dictatures ont connu cette expérience. En
Globalia, on a fait le contraire : on a multiplié les livres à l’infini.
On les a noyés dans leur graisse jusqu’à leur ôter toute valeur,
jusqu’à ce qu’ils deviennent insignifiants. »
En France, chaque année, plus de 60 000
nouveaux ouvrages sont édités. Si l’on prend également en compte ce que
l’on appelle les classiques, il est évident que même le meilleur des
lecteurs et le plus rapide ne peut pas ingurgiter 60 000 nouveaux livres
! De la même façon, les libraires ne peuvent pas proposer 60 000
références dans leurs rayons pour une simple question de place. Les
critiques et les journaux, ne peuvent pas parler de 60 000 titres
différents même si leur journal ne faisait que ça. Alors dans cette
montagne de livres, il est facile de ne pas parler (ou peu) de certains
comme ce fut le cas de Globalia de Jean-Christophe Rufin. L’histoire est
remplacée par les informations et par définition une information chasse
l’autre, empêchant ainsi l’esprit du citoyen de s’arrêter sur
l’essentiel, de voir l’essentiel.
Essayez ne serait-ce que de vous souvenir des reportages du JT d’il y a 15 jours… tout simplement impossible. N’imaginez pas que cela soit fortuit, ou une simple dérive de « trop d’informations tue l’information » contre laquelle nous ne pourrions rien faire, vous pouvez commencer à faire quelque chose en supprimant tout simplement votre lobotomisateur… pardon, votre téléviseur. Fut-il tout plat avec quatre coins carrés !
Contrôle du comportement par la consommation
« À peine assouvis, ces désirs
artificiels seraient tout aussitôt trahis : les couleurs brillantes des
vêtements se faneraient, le mécanisme des jouets tomberait en panne, les
produits d’entretien se périmeraient. L’obsolescence programmée des
choses faisait partie de la vie. Il était acquis qu’elle entretenait le
bon fonctionnement de l’économie. Acquérir était un droit mais posséder
était contraire au nécessaire renouvellement des productions. C’est
pourquoi la fin des objets était élaborée avec autant de soin que le
produit lui-même et contenue en lui ».
Ces différents passages sur la
consommation sont extrêmement pertinents et ils soulèvent de très
nombreux aspects. Si l’on comprend aisément que l’obsolescence
programmée est une technique idéale pour faire perdurer les bénéfices,
tourner les usines, et rendre chaque consommateur dépendant aussi bien
des fournisseurs que de son salaire lui permettant d’acheter, il faut
bien comprendre que notre société actuelle va encore plus loin.
Lorsque les constructeurs automobiles
vous « louent » la voiture plutôt que de vous la vendre, lorsque toutes
les entreprises y compris les Nespresso et son George Clooney vous «
abonnent » à leur service de livraison de capsules, lorsque partout on
tente de vous abonner c’est bien la notion de possession qui est
attaquée. Vous devez consommer, mais ne pas posséder, car finalement la
possession est une forme de frein implicite à la consommation « puisque
vous en avez déjà »…
Vous découvrirez également à quel point la consommation change et peut changer les âmes. En réduisant l’homme à sa dimension consumériste, on réduit sa volonté de pensée, on réduit l’intérêt qu’il porte aux autres, on le transforme en un être égoïste uniquement tourné vers la satisfaction de désirs immédiats. Bref, on en fait volontairement, sciemment, un sous-homme, inculte, décérébré, qui finalement est l’exact contraire d’un citoyen prenant soin de l’héritage démocratique légué par nos anciens.
La peur… vous devez avoir peur
« Je vous l’ai dit, c’est que les
gens ont besoin de la peur (…). Pourquoi croyez-vous qu’ils allument
leurs écrans chaque soir ? Pour savoir à quoi ils ont échappé. (La peur)
est une denrée vitale. Dans une société de liberté, c’est la seule
chose qui fait tenir les gens ensemble. Sans menace, sans ennemi, sans
peur, pourquoi obéir, pourquoi travailler, pourquoi accepter l’ordre des
choses ? Croyez-moi, un bon ennemi est la clef d’une société
équilibrée. Cet ennemi-là, nous ne l’avons plus. »
« La cohésion, en Globalia, ne peut
être assurée qu’en sensibilisant sans relâche les populations à un
certain nombre de dangers : le terrorisme, bien sûr, les risques
écologiques, et la paupérisation. Le ciment social doit être la peur de
ces trois périls et l’idée que seule la démocratie globalienne peut leur
apporter un remède. »
Là encore le parallèle avec notre société est limpide. Toute notre société fonctionne sur la peur, sur les peurs. Pas n’importe quelle peur. Les peurs que nos élites choisissent que nous éprouvions. Il s’agit de peurs imposées et qui répondent à une logique. Il est évident que depuis le 11 septembre le grand méchant a été incarné par Oussama Ben Laden jusqu’à ce qu’il soit officiellement supprimé.
Depuis, eh bien nous sommes toujours en
attente du nouveau grand méchant, celui qui va tétaniser pendant des
années la population. Ce fut le cas avec Ben Laden, mais également avec
l’URSS qui était l’axe du mal. Nous avons eu des petits méchants, ils
pouvaient être grands là n’est pas le problème, mais c’était des
méchants qui ne faisaient pas long feu. Par exemple, il y a eu l’Iran
(un méchant récurent). Il y a eu les Talibans, il y a eu Saddam Hussein,
il y a eu Kadhafi, puis Bachard actuellement. Il y a eu également des
méchants qui étaient plutôt gentils ou en tout cas loin d’être les
tortionnaires que l’on prétendait, cela va de Chavez à Salvador Allende,
sans oublier un Fidel Castro pas forcément sympathique au demeurant
mais qui n’était pas non plus Pol-Pot.
Concernant la sainte trilogie des 3 peurs… terrorisme, écologie, pauvreté, vous remarquerez l’acuité de cette description.
« On observe attentivement les deux
camps qui s’affrontent et on voit comment chacun s’y prend. Il y en a
toujours un qui est plus insolent, plus agressif, moins adroit. On
déclare que celui-là est le méchant. Peu importe qu’il ait tort ou
raison en réalité. Après, on met la machine en route. Tout doit être
utilisé pour noircir le méchant : les écrans l’accusent de voler, de
violer, de piller, etc. Et l’autre, le gentil, on vous l’habille vite
fait en parfaite victime. Ce n’est pas très difficile de commander
quelques bons reportages sur les femmes et les enfants qui souffrent.
(…) Ensuite, on vous rend le tout, mon général, et vous n’avez plus qu’à
taper sur le méchant et à envoyer l’aide humanitaire à la victime. »
Voici résumé en quelques lignes la façon
dont on vous emballe un « beau » méchant et que l’on vous le sert sur
un plateau… un plateau de télé bien évidemment, où les reportages vont
se succéder, les articles se suivre et se ressembler, évidemment
quelques images qui s’adressent directement à vos émotions comme un
enfant réduit en morceaux et pas à votre raison. Difficile de dire… «
non mais ce n’est qu’un enfant réduit en charpie »… du coup nous
arrivons à une forme de fabrication du consentement de façon programmée
et savante. Et cela fonctionne parfaitement auprès de masses
crétinifiées.
La réduction du citoyen et de l’homme
« Le grand génie des concepteurs de
Globalia à été surtout d’agir sur les mentalités. Audubon le dit bien :
la guerre doit être menée contre les identités, l’idée d’action
collective, l’engagement. »
Là encore, il s’agit de diviser la
communauté nationale en de multiples communautés aux intérêts
divergents, ce qui permet l’application du vieux principe « diviser pour
mieux régner ». Là encore, il s’agit d’empêcher les gens de s’aimer,
d’être ensemble, de se réunir, de s’engager pour l’intérêt commun en
développant un individualisme effrénée reposant sur la consommation à
outrance (seule voie pour l’épanouissement personnel).
L’objectif c’est que chacun se sente seul. Isolé. Ne faisant plus partie d’un tout. Totalement seul et isolé, comment voulez-vous pouvoir vous engager, lutter, tenter de changer les choses. Dès lors, c’est la résignation qui gagne la majorité des esprits.
La définition de la liberté de la presse
« La presse est libre, vous le savez. Elle est libre et responsable. Quand une vérité se dégage, il faut la respecter. »
Évidemment, cela se passe presque de
commentaire tant cette définition est frappée de bon sens. Comment
fait-on cependant pour dégager une vérité ? C’est assez simple. On
demande au ministère de l’Amour (Manuel Valls) de nous dégager une
vérité que l’on se doit en tant que journalistes et médias responsables
dont le salaire est versé grâce à des actionnaires qui sont en général
de grands financiers ou banquiers ou encore au paiement de publicités
également payées par cette oligarchie du business mondial…
Résultat ? La presse est évidemment parfaitement libre, évidemment voyons !!
Comprendre que l’adversaire du système est plus dangereux qu’un ennemi !
« Les démocraties cultivent leurs
ennemis, elles liquident leurs adversaires. Car les ennemis sont ceux
qui vous haïssent et qui veulent nous détruire. Alors que… Les
adversaires sont ceux qui nous aiment et qui aimeraient nous
transformer. »
Il faut comprendre que, dans un tel cas,
il est assez facile par quasi-réflexe de survie de mobiliser votre
population contre un ennemi voulant vous détruire. Paradoxalement, il
est donc assez facile pour un système en place de lutter contre ennemi
voulant sa perte pure et simple puisque chaque rouage de la société peut
se voir détruit, donc chaque individu, chaque entité, pour se protéger
protègera le système contre une attaque ayant pour objectif la
destruction.
Il n’en va pas de même avec l’adversaire
du système qui souvent fait partie du système. Nous autres contrariens
répondons exactement à cette définition. Nous aimons notre pays, notre
patrie, nos concitoyens, notre terre, nos terroirs, nos paysages, nous
l’aimons, et c’est parce que nous l’aimons que nous voulons non pas le
détruire, mais justement transformer un système que nous jugeons comme
devenant totalement abject et qui vire à la négation pure et simple de
nos droits démocratiques les plus fondamentaux, un système qui attaque
nos libertés les plus essentielles, qui réduit l’homme à ce qu’il a de
plus mauvais en lui et l’empêche d’exprimer ses qualités humaines, celle
comme l’amour de l’autre, ou encore l’altruisme.
Détruire Globalia
« Désormais, il voyait en
Globalia un ennemi, une construction humaine retournée contre les
hommes, un édifice fondé sur la liberté mais qui écrasait toute liberté,
un monstre politique à détruire. »
Lorsque vous finissez par voir la réalité et la vérité, à savoir que système ne se construit que pour servir les intérêts financiers d’une oligarchie de plus en plus réduite et condamne l’essentiel de la planète à une forme d’esclavage moderne, alors oui, nous pouvons nous poser légitimement la question de savoir si, en tant qu’homme libre, nous devons détruire ce monstre politique et économique que l’on nous impose.
Comme vous, je sais que je suis atteint d’une pathologie de liberté. Et je me sais incurable.
Alors si vous ne l’avez pas lu, lisez ce
livre, faites-le passer, offrez-le, je le considère comme hautement
subversif et nous montrant avec une grande clairvoyance le monde vers
lequel nous nous dirigeons, et je n’en veux pas pour mes enfants.
Restez à l’écoute.
À demain… si vous le voulez bien !!
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes »
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Jean Christophe Ruffin : Globalia