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vendredi 13 juillet 2018

Spécial Loi Manipulation de l'info

Chère Madame, Cher Monsieur,

Dans la nuit du 3 juillet, à l’Assemblée nationale, les députés LREM ont réussi à faire passer, en catimini, deux textes sur “la manipulation de l’information”.
Il s’agit en fait, de la très controversée proposition de loi contre les "Fake news" qui, sous couvert d’empêcher la diffusion de fausses infos, vise à museler les médias libres et indépendants, tels que Boulevard Voltaire.
Mais rien n’est joué ! Le texte doit encore être soumis au vote du Sénat, fin juillet.
Si tous les citoyens conscients de l'importance vitale d'une information libre pour le bon fonctionnement démocratique se mobilisent, nous pouvons faire barrage à ce projet de censure institutionnalisée.
C’est pourquoi nous vous demandons de signer, de toute urgence, la « lettre ouverte aux sénateurs ». Faites la également signer à tous vos amis en leur transférant ce message.
C’est très important !

je signe
lettre ouverte senateurs
Car ce projet de loi contient des dispositions extrêmement dangereuses pour le débat démocratique, pour la liberté de la presse et pour…  votre site d'information Boulevard Voltaire.
Voici ce qu'il prévoit :
Trois mois avant des élections, "lorsque des fausses informations de nature à altérer la sincérité du scrutin" sont diffusées de manière délibérée, de manière artificielle ou automatisée et massive "par le biais d’un service de communication au public en ligne", le juge des référés pourra faire cesser cette diffusion.
Oui, oui, vous avez bien lu ! Il s'agit spécifiquement de la diffusion sur internet et via les réseaux sociaux. Autrement dit, ce sont bien les sites d'information alternative comme Boulevard Voltaire qui sont dans le collimateur.
Mais c'est quoi "une fausse information de nature à altérer la sincérité du scrutin" ? Eh bien le juge des référés n’aura que 48 heures pour se prononcer… Totalement irréaliste !
Pour rappel, dans l'affaire Théo, avec allégation de viol d'un jeune de banlieue par des policiers, affaire qui si elle éclatait à quelques semaines d'une élection pourrait typiquement peser sur le scrutin, il a fallu des mois avant de retrouver une vidéo disculpant les policiers !
Mais il y a plus grave encore que cette possibilité de censure par le juge des référés.
C'est la censure par les réseaux sociaux.
Car c'est précisément ce que cible la loi : le texte "vise simplement à responsabiliser les plates-formes sur la diffusion", explique Fabienne Colboc, porte-parole LREM sur ce projet de loi.
Responsabiliser les plates-formes… Une fois traduit de la novlangue au français, cela signifie tout simplement inciter, voire obliger,  les Google, Twitter et autre Facebook à censurer les informations qu'elles-mêmes jugent "de nature à altérer la sincérité du scrutin"…
… Déjà, aujourd'hui, un de nos confrères a été censuré et interdit de diffusion sur "You Tube".…
… Alors là, avec cette loi les incitant à le faire, vous imaginez le résultat ?!
Ce sera la fin de l'information libre, le paradis de la pensée unique et du politiquement correct !
Il faut de toute urgence empêcher ce désastre pour la liberté d'opinion et pour la démocratie dans notre pays.
Alors s'il vous plaît, signez la Lettre ouverte aux sénateurs pour leur demander de rejeter ce projet de loi.

https://mobilisations.boulevard-voltaire.fr/lettre-ouverte-fake-news/


Et après avoir signé, transférez cet email à tous vos amis pour leur demander de faire barrage à ce projet de censure institutionnalisée.

D'avance merci pour votre engagement au service de la liberté d'information et d'opinion dans notre pays !

L'équipe de Boulevard Voltaire