Les moutons enragés
Mise à jour du sujet 10H50
La chute continue, de plus en plus d’entreprises déposent le
bilan en France, 62 175 en 2013, 61 800 en 2014, et la destruction de
plus de 165000 emplois. Pendant ce temps, notre gouvernement se prépare à
vendre ce qu’il reste du pays aux USA, favorise l’emploi au Maroc pour
baisser les couts des entreprises françaises, gonfle les taxes et divers
prélèvement, et s’attaque à la liberté d’expression! Bref, ils n’ont
vraiment pas les mêmes priorités que nous…
Le nombre des défaillances d’entreprises de plus d’un million de chiffre d’affaires en 2013 en France est proche du niveau record enregistré au plus haut de la crise en 2009, selon des chiffres de l’assureur-crédit Euler Hermes publiés jeudi. Au total, 4 880 société de ce type ont fait défaut, soit 63 % de plus qu’à la fin 2007, avant la crise financière de l’automne 2008.
Ce niveau est presque équivalent à celui enregistré fin 2009 qui s’établissait à 4 986 défaillances d’entreprises, selon l’assureur-crédit. « Nous avons un retour à un niveau record de sinistralité de ces entreprises qui sont celles ayant le plus de poids dans l’économie française, via l’emploi et leur passif fournisseurs », explique Maxime Lemerle, responsable des études sectorielles et des défaillances d’entreprises, chez Euler Hermès.
Pour cette catégorie d’entreprises, la hausse des défaillances est près de « trois plus forte que pour l’ensemble des entreprises », précise l’assureur. Pour 2014, Euler Hermes prévoit 61 800 défaillances d’entreprises toutes catégories confondues, contre 62 175 recensées en 2013, soit un léger repli de 1 %, selon des chiffres provisoires.
Cette situation « se traduirait par une baisse de 0,22 point du produit intérieur brut (PIB) en 2014 et la destruction de 165 000 emplois, soit un demi-point de chômage en plus », souligne Euler Hermès. « Selon nos estimations, il est nécessaire d’atteindre un palier de 1 % de croissance du PIB pour espérer un vrai reflux des défaillances », dit Maxime Lemerle.
Source: Le Monde
Et pour constater un peu l’évolution de la situation, rien de mieux qu’une petite infographie:
Il est toujours difficile de comparer les chiffres d’une région à l’autre. La carte ci-dessus, établie par Altares, reflète l’évolution des redressements et liquidations entre le 3ème trimestre 2012 et le 3ème trimestre 2013.
L’augmentation des dépôts de bilan en Île-de-France et dans le Nord Pas-de-Calais représente plus de 400 entreprises, soit près de la moitié de la dégradation française.
Parmi les grandes régions économiques, les régions PACA et Rhône Alpes semblent moins dégradées.
Source de l’info: Etrepaye.fr
Mise à jour:
Étrange que les mêmes infos circulent dans différents médias
mais avec des chiffres sensiblement différents… Cela vient du fait que
plusieurs cabinets fournissent leurs analyses, ce qui n’explique pas
pour autant autant de différences…
Virgin, Gad, FagorBrandt, Mory Ducros… Les faillites d’entreprises ont presque atteint le niveau de 2009 en France en 2013, avec plus de 63 100 dépôts de bilan, selon une étude du cabinet Altares, publiée dans Les Echos du jeudi 16 janvier. Ces faillites, qui représentent 269 000 emplois, ont surtout touché les très petites entreprises (TPE) et les PME, précise le journal économique.
« Le nombre de commerces ou de cafés-restaurants qui ont déposé le bilan a atteint un plus haut historique », affirment Les Echos. « Il y a quatre ans, les entreprises industrielles de grande taille étaient en difficulté. En 2013, ce sont les TPE et les PME qui paient la panne de la consommation des ménages », explique un expert d’Altares au quotidien. Plus de 42 500 sociétés déclarées en faillite l’an dernier employaient moins de deux salariés, alors que les entreprises de plus de 100 salariés étaient moins nombreuses à déposer le bilan.
Article complet sur Francetvinfo.fr
Résumons donc:
- Pour Le Monde, 62 175 défaillances d’entreprises recensées en 2013, suivant les échos cela monte à 63 100 dépôts de bilan.
- Le Monde nous apprend que le nombre de destructions d’emplois prévu en 2014 se monte à 165 000 emplois, contre 269 000 pour les échos, une « petite » différence de plus de 100 000 emplois tout de même!
Et on continue avec les emplois de détruits, restons dans le
thème! 40 000 jobs en moins, c’est ça la reprise Monsieur le président?
Le site Fdesouche nous fait ce petit rappel car là aussi, cela reste
d’actualité…
Les associations ont souffert sous la présidence Sarkozy. Vont-elles expirer avec Hollande ? 30 000 à 40 000 emplois devraient être supprimés en 2014, dans un secteur associatif qui en compte 1,8 million. Les raisons de cette gigantesque vague de licenciements : la baisse des budgets des collectivités locales, qui n’ont plus les moyens de soutenir les associations. Et la politique de l’État qui oriente ses subventions et ses appels d’offre vers les plus grosses structures, transformées en prestataires de services. Une politique jugée « aveugle et suicidaire » par nombre de représentants du secteur. Enquête.Le 1er janvier 2014, il n’y aura plus aucun éducateur dans les rues d’Orléans, de Montargis ou de Pithiviers pour aller à la rencontre des collégiens et des ados. Le département du Loiret a annoncé cet été qu’il ne financerait plus la prévention spécialisée, jugée inefficace par ses services. L’enveloppe départementale représente 80% du budget des deux associations en charge de cette prévention : 50 éducateurs, dont 40 équivalents temps plein viendront donc gonfler les effectifs de Pôle emploi.
En Seine-Maritime, même processus. Le nombre d’éducateurs de rue est divisé par deux suite à la décision du conseil général de réduire les subventions de 6,8 millions d’euros à 3,5 millions d’euros. Cette coupe budgétaire a un impact immédiat sur les associations de prévention, financées à 90% par le département : 74 emplois supprimés sur les 140 que compte le secteur. Une rallonge de 500 000 euros du conseil général servira à solder les licenciements.
La prévention spécialisée n’est pas la seule touchée. En Isère, le Planning familial est dans une situation très difficile depuis l’annonce par le conseil général d’une diminution des subventions de 98 000 euros. Plus de la moitié des centres sont concernés, avec à la clé la fermeture du centre d’Eybens, près de Grenoble.
Source Bastamag via Fdesouche