LA GALETTE DES ROIS... FÊTE PAÏENNE DU SOLEIL ET DE L'ÂGE D'OR... 06 JANVIER...
Et encore une fête qui n'a aucune racine chrétienne, car la fameuse Épiphanie est d'origine purement païenne. Les célébrations liées à Noël nous ont déjà permi de voir à quel point le christianisme a tout récupéré à son compte afin de faire croire aux fables du nazaréen cloué sur deux bouts de bois. Avec l'épiphanie du 06 janvier, les chrétiens ont corrompu encore une fois l'ancienne coutume païenne en voulant faire croire qu'elle correspondrait à la fable des "trois touristes royaux" venus d'orient pour saluer la naissance d'un juif né d'une soi-disante vierge. Nous allons voir que la galette des rois n'a rien de judéo-chrétien étant donné que son origine nous plonge dans les traditions solsticiales des Romains, des Grecs, et des Nordiques.
Tout d'abord le mot "épiphanie" vient du grec ancien, il fait référence aux coutumes païennes qui célébraient l'incarnation d'un Dieu ou d'une Déesse. Ἐπιφάνεια (Epiphaneia) signifie "manifestation" ou "apparition" du verbe φαίνω (phaïnò), "se manifester, apparaître, être évident". L'utilisation du terme est antérieure au christianisme. Les «Épiphanes» sont, dans la culture grecque, les divinités qui apparaissent aux hommes, comme Zeus, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Déméter, Héphaïstos, Aphrodite, Arès, Artémis, Hestia, Dyonisos, Apollon... Les chrétiens ont voulu en faire la fête de jésus fait homme et du mystère de la vierge, mystère qui faisait rire les païens de l'époque car il était notoire que la Marie se serait faite engrosser par un légionnaire romain...
Ensuite nous avons vu avec la fête païenne des Saturnales, qu'il existait la coutume de procéder à l'élection d'un roi de la fête solsticiale. Les convives des Saturnales élisaient un roi parmi les invités, généralement parmi les esclaves, qui devait organiser certains défis burlesques. Un des défis pouvait par exemple être de chanter tout nu debout sur la table. Dans la joie et la bonne humeur, le roi des Saturnales pouvait ordonner à son maître de traverser tout nu la place publique et de se jeter dans la rivière. Ce genre de situation burlesque où l'ordre établi était rompu, était censé être un souvenir du chaos primitif, celui qui précéda l'âge d'or. Cette tradition a survécu au moyen-âge avec celle qu'on nommait "le roi des fous". De nos jours, on la retrouve avec le roi de l'épiphanie du 06 janvier, celle de la fameuse galette des rois. La fable inventée des roi-mages est ainsi venue se greffer sur la tradition des rois des Saturnales.
Hier, nous avons vu avec la célébration païenne des Compitalia, qu'il existait dans la Rome païenne la coutume d'offrir au début-janvier des galettes de miel. Rondes et dorées, ces galettes étaient une manifestation du soleil nouveau, celui qui renaît après le solstice d'hiver. De plus, nous verrons très prochainement avec la fête romaine des Agonalia du 09 janiver, fête en l'honneur du Dieu Janus, que pour célébrer le commencement de la nouvelle année solaire on faisait là aussi des offrandes d'une galette dont la forme et la couleur étaient des figurations du soleil invaincu, celui qui vient de renaître. Cette coutume était tellement enracinée que le Dieu Janus était nommé "le Dieu-aux-gâteaux", ce gâteau portait d'ailleurs le nom de Ianual. Ici aussi, le Dieu Janus était associé à la conception de l'âge d'or, cet âge mythique, lointaine époque des origines où les Dieux et les hommes vivaient ensembles en parfaite harmonie.
Mais les Grecs et les Romains ne furent pas les seuls à influencer la coutume moderne de la galette des rois. Car en effet, la tradition païenne des peuples nordiques célébrait au 06 janvier la fin de la période des 12 nuits sacrées du solsitce d'hiver. Pour cette fin de Yule, il était coutume de brûler le sapin et tous les autres éléments symboliques qui ont accompagné la grande fête du solstice. Ce feu marquait le renouvellement et la purification cyclique. Pour célébrer le retour de la lumière, on s'offrait mutuellement des galettes en forme de soleil. Ici aussi, le symbolisme est clair: avec cet appel aux forces solaires, on souhaite bonne chance aux êtres aimés pour toute la période du nouveau cycle annuel.
Sources:
Et encore une fête qui n'a aucune racine chrétienne, car la fameuse Épiphanie est d'origine purement païenne. Les célébrations liées à Noël nous ont déjà permi de voir à quel point le christianisme a tout récupéré à son compte afin de faire croire aux fables du nazaréen cloué sur deux bouts de bois. Avec l'épiphanie du 06 janvier, les chrétiens ont corrompu encore une fois l'ancienne coutume païenne en voulant faire croire qu'elle correspondrait à la fable des "trois touristes royaux" venus d'orient pour saluer la naissance d'un juif né d'une soi-disante vierge. Nous allons voir que la galette des rois n'a rien de judéo-chrétien étant donné que son origine nous plonge dans les traditions solsticiales des Romains, des Grecs, et des Nordiques.
Tout d'abord le mot "épiphanie" vient du grec ancien, il fait référence aux coutumes païennes qui célébraient l'incarnation d'un Dieu ou d'une Déesse. Ἐπιφάνεια (Epiphaneia) signifie "manifestation" ou "apparition" du verbe φαίνω (phaïnò), "se manifester, apparaître, être évident". L'utilisation du terme est antérieure au christianisme. Les «Épiphanes» sont, dans la culture grecque, les divinités qui apparaissent aux hommes, comme Zeus, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Déméter, Héphaïstos, Aphrodite, Arès, Artémis, Hestia, Dyonisos, Apollon... Les chrétiens ont voulu en faire la fête de jésus fait homme et du mystère de la vierge, mystère qui faisait rire les païens de l'époque car il était notoire que la Marie se serait faite engrosser par un légionnaire romain...
Ensuite nous avons vu avec la fête païenne des Saturnales, qu'il existait la coutume de procéder à l'élection d'un roi de la fête solsticiale. Les convives des Saturnales élisaient un roi parmi les invités, généralement parmi les esclaves, qui devait organiser certains défis burlesques. Un des défis pouvait par exemple être de chanter tout nu debout sur la table. Dans la joie et la bonne humeur, le roi des Saturnales pouvait ordonner à son maître de traverser tout nu la place publique et de se jeter dans la rivière. Ce genre de situation burlesque où l'ordre établi était rompu, était censé être un souvenir du chaos primitif, celui qui précéda l'âge d'or. Cette tradition a survécu au moyen-âge avec celle qu'on nommait "le roi des fous". De nos jours, on la retrouve avec le roi de l'épiphanie du 06 janvier, celle de la fameuse galette des rois. La fable inventée des roi-mages est ainsi venue se greffer sur la tradition des rois des Saturnales.
Hier, nous avons vu avec la célébration païenne des Compitalia, qu'il existait dans la Rome païenne la coutume d'offrir au début-janvier des galettes de miel. Rondes et dorées, ces galettes étaient une manifestation du soleil nouveau, celui qui renaît après le solstice d'hiver. De plus, nous verrons très prochainement avec la fête romaine des Agonalia du 09 janiver, fête en l'honneur du Dieu Janus, que pour célébrer le commencement de la nouvelle année solaire on faisait là aussi des offrandes d'une galette dont la forme et la couleur étaient des figurations du soleil invaincu, celui qui vient de renaître. Cette coutume était tellement enracinée que le Dieu Janus était nommé "le Dieu-aux-gâteaux", ce gâteau portait d'ailleurs le nom de Ianual. Ici aussi, le Dieu Janus était associé à la conception de l'âge d'or, cet âge mythique, lointaine époque des origines où les Dieux et les hommes vivaient ensembles en parfaite harmonie.
Mais les Grecs et les Romains ne furent pas les seuls à influencer la coutume moderne de la galette des rois. Car en effet, la tradition païenne des peuples nordiques célébrait au 06 janvier la fin de la période des 12 nuits sacrées du solsitce d'hiver. Pour cette fin de Yule, il était coutume de brûler le sapin et tous les autres éléments symboliques qui ont accompagné la grande fête du solstice. Ce feu marquait le renouvellement et la purification cyclique. Pour célébrer le retour de la lumière, on s'offrait mutuellement des galettes en forme de soleil. Ici aussi, le symbolisme est clair: avec cet appel aux forces solaires, on souhaite bonne chance aux êtres aimés pour toute la période du nouveau cycle annuel.
Hathuwolf Harson
Sources:
"La religion romaine archaïque", Georges Dumézil
"Les Fastes", Ovide
https://www.facebook.com/pages/Symboles-pa%C3%AFens-et-inscriptions-runiques/230064080465741