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samedi 30 juin 2018

Cellule terroriste antimusulmane : je sais rien mais je dirai tout

Quelque chose me dit qu’on va bien s’amuser avec le démantèlement de cette cellule terroriste antimusulmane, et que son exploitation politique façon « Irlandais de Vincennes » ne va pas tarder.

D’extrême droite, le groupuscule ? Que nenni : selon la grosse presse, il est de « l’ultra-droite » ! Et c’est normal : depuis que le ci-devant FN a raboté toutes les aspérités qui faisaient son charme, la mayonnaise du danger fasciste de la horde de Montretout est plus difficile à faire monter. À droite d’une extrême droite si mollassonne, il ne reste plus que l’ultra-droite !

Remarquez que Lionel Jospin lui-même a mangé le morceau. Face à Alain Finkielkraut, dans l’émission « Répliques » de France Culture en septembre 2007, il avouait que « durant les années du mitterrandisme, tout antifascisme n’était que du théâtre » car « il n’y a jamais eu de menace fasciste ».

Contrairement à tout ce qu’on a fait croire aux Français, généralement après des faits qui se révéleront palestiniens d’abord, et ensuite islamistes.

Les dangereux conjurés d’aujourd’hui auraient donc à leur tête un flic en retraite de 69 ans. Voilà qui est propre à terroriser et à rappeler les mots du Général : « Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans, je commence une carrière de dictateur ? » Mais on trouvera certainement à l’ancien argousin une cousine dont la concierge du beau-frère a adhéré il y a quinze ans au FN.
Pire : les comploteurs ignorent autant le Darknet que les bistrots du 93, puisque ces MacGyver en sont réduits à fabriquer eux-mêmes leurs grenades… Ça se comprend : quand il n’est pas financé par l’Arabie saoudite, le terroriste ne peut plus compter que sur son plan épargne-retraite à la Préfon !

Mais il tombe à pic pour Emmanuel Macron, empêtré qu’il est dans le cafouillis des migrants et régulièrement accusé de ne pas être assez à gauche. Alors, déjouer les complots d’une « ultra-droite » – même composée de « pieds nickelés aux capacités de nuisance limitées », comme les qualifie Le Huffington Post -, ça ne peut pas faire de mal…

Et puis, pour les coups tordus, Gérard Collomb, franc-maçon avéré et député PS dès l’élection de Mitterrand en 1981, a certainement été à excellente école…

 Richard Hanlet

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