Emmanuel
Macron a été reçu hier au Vatican par le pape François. Bilan de la
rencontre entre ces deux personnalités bien pensantes : la lutte contre
« les populismes » et pour l’accueil des migrants furent les sujets
primordiaux de cette « visite chaleureuse ».
Les médias mainstream s’avèrent être un bon révélateur des liens étroits et vision commune qui existent chez les tenants de l’immigration-invasion qui logent tant à l’Élysée qu’au Vatican. Ainsi le quotidien de propagande Le Monde écrit dans son édition d’aujourd’hui :
Le pape François et le président de la république française Emmanuel Macron : même combat mondialiste !« Faire front contre l’Italie de Matteo Salvini, le groupe de Visegrad et tous les pays européens qui tirent le Vieux Continent vers le repli sur soi. Avant le Conseil européen prévu jeudi 28 et vendredi 29 juin, le pape François et le président de la République, Emmanuel Macron, ont voulu se montrer unis face à la montée des populismes, même si les choses n’ont jamais été dites en ces termes.Il y a eu les images d’abord. Le souverain pontife a accueilli son hôte au Vatican, mardi 26 juin, avec un sourire engageant, quand il avait réservé un visage plus fermé à François Hollande. A la fin de leur entrevue, Emmanuel Macron lui a pris le bras et les deux hommes se sont longuement étreints. La rencontre elle-même a duré cinquante-sept minutes, ce qui, pour les experts du Vatican, représente une performance, alors que le pape n’avait consacré que vingt-neuf minutes à Donald Trump et cinquante-deux minutes à Barack Obama.« Il y a eu une réflexion commune sur les perspectives du projet européen », a commenté le Saint-Siège. « Nous avons évoqué la crise politique que traverse l’Europe, mais à aucun moment la situation spécifique de l’Italie n’a été abordée », a précisé M. Macron. […]Quatre concepts
Les élections italiennes et l’affaiblissement d’Angela Merkel sur la scène allemande ont fait converger les deux chefs d’État ces derniers jours. Si le pape François a souvent trouvé trop timide la réaction européenne face à l’afflux de migrants en 2015, le risque de voir l’Europe se diviser et se bloquer sous l’effet des souverainismes a pris le dessus. D’ailleurs, jeudi 21 juin, il avait rééquilibré son discours sur les migrants : « on doit », disait-il en rentrant de Suisse, mettre en œuvre quatre concepts, « accueillir, accompagner, organiser, intégrer », mais avec « la prudence » qui est la vertu du gouvernement.Paris est ainsi devenu un allié naturel. […] Mais surtout, le souverain pontife savait, quand le président est arrivé, que le cas du Lifeline et de ses 234 migrants, bloqué au large de Malte, était réglé.La veille au soir, M. Macron avait eu une « visite privée » avec Giuseppe Conte, le président du conseil italien, au cours de laquelle des contacts ont été pris avec Berlin et La Valette qui ont permis de ne pas rééditer l’affaire de l’Aquarius. La France, comme cinq autres pays européens, accueillera une partie des migrants qui étaient sur le navire humanitaire.« Aucun rapport de force »
Parmi les signaux adressés au Vatican, le chef de l’Etat français avait également choisi de prendre son petit déjeuner au palais Farnèse – l’ambassade – avec la communauté Sant’Egidio, qui organise des couloirs humanitaires pour les réfugiés syriens et irakiens. Il avait surtout invité Véronique Fayet à l’accompagner. La présidente du Secours catholique, qui a eu des mots très durs contre la politique du gouvernement dans le domaine de l’immigration, a même été la seule personnalité de la délégation à avoir été conviée à partager le Falcon présidentiel lundi. »
Francesca de Villasmundo
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