Président de la République française
Aux bons soins de M. le Préfet Patrick Strzoda, Directeur de cabinet
Palais de l’Élysée
55 rue du Faubourg Saint-Honoré,
75008 Pairs
Le mardi 26 juin 2018
Monsieur le Président de la République,
De retour d’un voyage aux États-Unis où un Président qualifié par la presse mainstream de « populiste », semble vouloir régler énergiquement le problème de l’immigration, j’ai la désagréable surprise de lire qu’en Bretagne vous auriez déclaré – conditionnel, je cite un extrait de presse – : « Vous les voyez monter, comme une lèpre, un peu partout en Europe, dans des pays où nous pensions que c’était impossible de (les) voir réapparaître ». Mais à qui faites-vous allusion ?
À la « bêtise » des « nationalistes », c’est-à-dire aux patriotes qui résistent ou qui tentent de résister aux inacceptables pressions migratoires venues d’un continent où, à juste titre, vous dénonciez vous-même, l’année dernière à Ouagadougou, le fait que les femmes noires aient TROP d’enfants ?
Je suis un élu municipal sans interruption depuis 1977, d’abord conseiller municipal à Villeneuve la Garenne (92), puis Premier adjoint au Maire de Jaulnes (77), depuis 2002. J’ai servi la France comme des centaines de milliers de jeunes Français en leur temps, je suis un citoyen-contribuable sans casier ni problème et, subitement, je me sens stigmatisé par des propos qui, s’ils ont réellement été tenus, me touchent. Car voyez-vous, je suis un nationaliste, un « », un « supporter de la France » et de nos frères de civilisation européenne pour tout dire.
Dans ces conditions, je me sens aussi un « lépreux ». Aussi, je vous demande d’agir auprès du Préfet de Seine et Marne pour qu’il veuille bien, peut-être, me tenir à l’écart de mes fonctions municipales pour ne pas contaminer mes collègues, et m’indiquer l’adresse de la plus proche léproserie. Je chercherai, pour ma part, un fournisseur de crécelles…
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, à l’assurance de ma plus respectueuse considération due à vos hautes fonctions, et à ma plus parfaire solidarité avec nos amis italiens, ma cousine étant mariée depuis plus de cinquante ans à un citoyen de notre sœur latine !
Vive la France et… Viva Italia !
*Cette lettre, sous pli « Mairie », a été affranchie par mes soins.
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