Victoire pour la liberté d'expression concernant les vaccins : le professeur Henri Joyeux a remporté une victoire emblématique mardi avec l'annulation en appel de sa radiation pour des pétitions anti-vaccins.
Le Pr Joyeux a aussitôt réagi :
"Je ne suis pas du tout radié, je n'ai pas de blâme. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que j'ai raison !". "J'ai pitié de ceux qui m'ont accusé. Ils ont été lamentables". "Les laboratoires pharmaceutiques ont essayé de me détruire. Ils n'y sont pas arrivés". "Il faut continuer plus que jamais".
Dans deux pétitions publiées sur
internet en septembre 2014 et mai 2015, ce chirurgien s'élevait contre
une recommandation du Haut conseil de la santé publique, jamais suivie
par le gouvernement, préconisant d'abaisser de 11 à 9 ans l'âge de la
vaccination contre le papillomavirus pour les filles, et contre le
remplacement du vaccin DTPolio trivalent (c'est-à-dire protégeant contre
trois maladies, la diphtérie, le tétanos et la polio) par un vaccin
hexavalent (protégeant contre six affections). Cette pétition pointait
la présence d'aluminium comme adjuvant dans le vaccin en estimant que
cela représentait un danger.
La chambre disciplinaire nationale
indique que la première pétition "participe de la liberté laissée à tout
individu dans un État démocratique d'exprimer son opinion sur un sujet
qui le concerne". En ce qui concerne la deuxième pétition,
Henri Joyeux se défend d'être anti-vaccins, assurant n'être pas opposé à la vaccination mais seulement à ses abus."la toxicité de l'aluminium comme adjuvant et la dangerosité du vaccin contre l'hépatite B font l'objet depuis plusieurs années de controverses nourries".
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