"Si le misoprostol est administré en pratique par voie orale ou vaginale selon les pays et les équipes, la HAS insiste sur le fait de « ne pas recourir au misoprostol par voie vaginale » et de ne pas dépasser des doses > 400 μg. Des événements rares et graves ont été rapportés pour les utilisations hors AMM du misoprostol, rappelle la HAS : chocs toxiques et chocs septiques après administration par voie vaginale de comprimés destinés à la voie orale, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux pour des doses supérieures. Une autre prostaglandine que le misoprostol a l'AMM dans l'IVG par voie vaginale uniquement, le géméprost (Cervageme ovule à 1 mg).
La femme doit être informée du « risque d'échec de l'IVG médicamenteuse et qu'il sera nécessaire dans ce cas de recourir à une iVG chirurgicale », est-il précisé. La femme décidant de poursuivre une grossesse qui n'aurait pas été interrompue doit être informée qu'il existe un risque tératogène."
Et oui : une pilule destinée à tuer l'enfant dans le sein de la mère n'est certainement pas anodin pour la mère elle-même.