Le cas du bateau Lifeline,
bloqué en mer avec à son bord quelques 230 migrants, arrive à son terme
: un accord européen a été trouvé entre huit pays. Pour Matteo Salvini
c’est « un succès pour l’Italie ».
L’embarcation de l’ONG allemande Lifeline
pour accoster au port de La Valette à Malte. Au terme d’un bras de fer,
qui s’est conclu avec la victoire de l’Italie, est arrivée l’annonce du
premier ministre maltais qui refusait de recevoir le bateau : « Le
navire Lifeline aura l’autorisation dans la journée » a-t-il déclaré en
assurant qu’après les soins nécessaires les migrants seront relocalisés
dans huit pays de l’Union européenne qui ont accepté de les recevoir. Le bateau sera en revanche séquestré par Malte.
L’Italie,
l’Espagne, la France, le Portugal, le Luxembourg, la Belgique et la
Hollande accueilleront chacun une partie des clandestins du Lifeline. Le ministre allemand de l’Intérieur Horst Seehofer
avait empêché Berlin d’accueillir un quota des migrants qui se
trouvaient à bord du bateau allemand. La situation s’est débloquée à
peine La Valette a décidé de séquestrer le bateau de l’ONG allemande
pour lancer une enquête sur le comportement de ces derniers jours : « Le
capitaine, a ajouté Muscat, a violé les lois internationales ».
Le
ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a ouvertement jubilé
pour la résolution de l’énième crise en mer Méditerranée :
« Le bateau hors-la-loi Lifeline arrivera à Malte et là il sera bloqué pour vérification. Un autre succès du gouvernement italien : après des années de paroles, en un mois arrivent les faits. »
Francesca de Villasmundo
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