Coïncidence? Lorsqu’Emmanuel Macron dénonce le 21 juin à Quimper, la « lèpre qui monte »
en Europe, et que trois jours plus tard, (Miracle ?) une dizaine de
membres d’ « Ultra-droite » à la retraite sont arrêtés alors qu’ils
prépareraient des attentats dont les projets restent « flous » ?
Quand on apprend que le chef de cette
équipée fantastique aurait un policier de 69 ans à sa tête on ne peut
que trembler à l’idée des fondements de la République en péril.
D’accord, ils n’avaient encore rien fait, et on ne connaît toujours pas
leurs projets, mais…
Une information judiciaire a été ouverte
par le parquet contre ce mouvement baptisé « Ultra-droite ». Tiens, le
qualificatif d’extrême droite ne serait-il plus assez fort ? Le Parquet
craignant un passage à « l’acte violent», a rassemblé les dix
membres de cette conspiration qui jusque-là étaient éparpillés aux
quatre coins de la France, pour les interroger.
Qu’en disent les concernés ? Quel est ce mystérieux mouvement « AFO » (?), cette prétendue nouvelle OAS, auquel appartiendrait une partie seulement des personnes mises en examen? Le site Guerre de France a nié, hier, tout projet violent, dénonçant les «mensonges» des autorités:
«Tout est faux dans ces accusations portées à l’encontre de nos camarades. Notre mouvement ne prône en aucun cas les attaques ou provocations violentes, qui sont contre-productives», a déclaré à l’AFP un responsable du site Guerre de France. «On se prépare, on fait du survivalisme, on s’entraîne dans la légalité. Mais nous n’avons jamais parlé de violences dans la situation actuelle, celle d’une paix relative, où il ne faut surtout pas faire d’actes stupides ou de provocations envers le camp d’en face», a-t-il ajouté.
Depuis l’affaire scandaleuse des Irlandais de Vincennes
sous François Mitterrand, on peut s’attendre à tout: car ces prétendus
terroristes de l’Ultra-droite ne seraient vraiment pas très malins de
correspondre sans cryptage entre eux alors qu’ils sont supposés être en
pleine conjuration armée. Car c’est ainsi paraît-il qu’ils montaient
leurs coups fumants, d’un bout de la France à l’autre, en passant
directement par la Toile, et parfois sans cryptage reconnaissent les
enquêteurs… Par contre ces mêmes enquêteurs ignorent toujours de quels
coups fumants il s’agit se perdant et nous perdant dans le flou de leurs
communiqués entre possibles projets d’attentats ciblés et éventuels
projets d’attentats aveugles.
Sur le site en question, « Guerre de France », qui tente de faire contre mauvaise fortune bon cœur, on ironise:
« Vous êtes très nombreux à vouloir nous rejoindre, malgré le risque que cela représente. Étant accaparé à répondre aux journalistes qui ne se contentent pas de recopier les ordres du patron de la DGSI, du ministre de l’intérieur et du CFCM, merci de différer votre engagement. »
Le site révèle: l’un des incarcérés a eu sa fille assassinée au Bataclan:
Dominique Compain, a été incarcéré en préventive à la suite de sa garde à vue. Il faut savoir que cet homme qui ne ferait pas de mal à une mouche, a eu sa fille tuée au Bataclan. » http://www.guerredefrance.fr
Sans commentaire.
« le détachement de militaires en poste devant le Bataclan avait reçu l’ordre de ne pas intervenir »
S’en suit, sur la page d’accueil un
article sur les autorités de la Direction Générale du Renseignement
Intérieur, qui sont chargées de prévenir tout attentat en France :
Le directeur général de la sécurité intérieure figure évidemment en bonne place dans cette pyramide. Si, depuis un an, ce poste est occupé par Laurent Nunez, ancien préfet de police de Marseille, il a été, de 2012 à 2017 – la période de tous les attentats – celui de Patrick Calvar.Lors de son départ à la retraite, le journal Le Point dressait un portrait extatique de ce commissaire, « inconnu du grand public » – mais dont tout le monde connaissait le nom – et « sans étiquette politique »… à cela près qu’il avait été nommé à ce poste juste après la présidentielle de 2012 et qu’il avait participé à la réunion du groupe mondialiste Bilderberg en 2015.Cet « inconnu du grand public » avait néanmoins connu son heure de gloire après son audition devant la commission parlementaire sur les attentats. Vous savez, celle qui a établi que le détachement de militaires en poste devant le Bataclan avait reçu l’ordre de ne pas intervenir, un ordre donné par… on ne sait pas qui, ce qui n’avait pas troublé outre mesure les enquêteurs, lesquels n’avaient pas poussé plus loin leurs investigations.Devant la commission parlementaire, le patron de la DGSI avait, selon Le Figaro, déclaré que la France était « au bord d’une guerre civile ». Les auditions se faisant à huis-clos, Calvar avait eu tout le loisir de démentir. Il avait alors affirmé que ses services devaient s’ « occuper d’autres groupes extrémistes parce que la confrontation est inéluctable ». Et au cas où l’on n’aurait pas bien compris de quels extrémistes il s’agissait, ce frère jumeau du procureur François Molins enfonçait le clou : « L’ultra droite« .
Ainsi on apprend que le terme d’Ultra-droite est apparu à la faveur de l’attentat islamique du Bataclan… Cela en dit long sur cette pyramide remplie des préjugés idéologiques des frères maçons en faveur de l’Islam.
La garde nationale fondée (?) suite au massacre du Bataclan?
Médiapart aux aguets révélait en avril dernier que « Parmi
les objectifs de la DGSI suivis pour leurs liens avec l’extrême droite
violente, on recense une cinquantaine de policiers, gendarmes et
militaires. » Médiapart avait raison de tirer la sonnette d’alarme,
il y avait vraiment de quoi s’inquiéter: une cinquantaine de personnes
en France seraient ainsi soupçonnées de vouloir organiser leur défense
contre les attentats islamiques, que manifestement les autorités étaient
(surtout à l’époque) incapables de prévenir ? Et ceci tandis que les
nombreux candidats pour rejoindre l’État islamique étaient
maintenus de force sur le territoire nationale. D’ailleurs n’était-ce
pas le projet de François Hollande, suite au Bataclan, de Monter une garde nationale
de laquelle la candidature spontanée de Marion Maréchal-Le Pen avait
été aussitôt écartée ? Cette garde-nationale ne s’adressait-elle pas par
prédilection aux anciens policiers, gendarmes et militaires ? Peut-être
après tout que cette terrifiante cinquantaine de militaires à la
retraite constituait l’embryon de cette garde nationale aussi discrète
que l’Arlésienne et qu’on ne retrouve plus nulle part ? Qui nous
éclairera ?
Que nous révèle la presse de ces 10 dangereux terroristes d’Ultra-droite ? Que sur la trentaine d’armes en leur possession « Ils avaient une vingtaine de carabines, de revolvers et de fusils détenus légalement. » Pour
d’anciens militaires, nos retraités ne sont pas très malins. Commet-on
des attentats avec des armes répertoriées, pour mieux se faire prendre ?
Certes, il serait resté quelques grenades en plâtre, couteaux de
cuisine et accessoirement quelques rares fusils de chasse détenus sans
permis…
Que conclure de ces incohérences ?
Soit les anciens militaires qui dirigent
ce groupe sont atteints de la maladie d’Alzheimer, soit il faut
s’inquiéter sérieusement sur la formation de nos armées et polices pour
qu’ils soient aussi nuls, soit… ils sont d’innocentes victimes des
combines politiciennes de Jupiter… Car, il faut le reconnaître,
l’opération de communication pour brosser dans le sens du poils l’Islam
en France et l’Ultra-extrême-gauche, est une franche réussite; sauf
peut-être que cela n’aura fait qu’exaspérer plus encore les Français qui
ne sont pas dupes de la manœuvre.
Mais soyons rassurés, les
services d’enquête anti-terroristes n’évoquent pas l’hypothèse que ces
membres de la prétendue « Ultra-droite » puissent être atteints de
désordres psychologiques, cela restant une spécialité musulmane.
Et juste pour clarifier les
choses: l’attentat du Bataclan, comme tous les autres, a été commis par
des islamistes, pas par l’Ultra-droite!
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