.

.

vendredi 17 janvier 2014

Le boycott d'Israël est efficace



Israël est un pays riche, grâce à une économie basée sur l'industrie des armes et de la sécurité qui est soutenue, à coup de milliards de dollars annuels, par les Etats-Unis à qui il sert de plateforme de logistique militaire au dessus des champs de pétrole du Moyen Orient.
Israël a infiltré ses soutiens parmi les politiques des partis de droite et de gauche des pays occidentaux, notamment français.
Israël est le pays extra-européen qui reçoit le plus d'avantages de la par de l'Union Européenne (Israël est dans l'UE pour les avantages et les subventions, et hors de l'Europe pour son racisme institutionnalisé et pour le viol constant du droit).

Contrairement à l'Afrique du Sud, qui a aboli l'apartheid sur son sol en 1991, Israël refuse de sortir du suprémacisme colonial qui donne des avantages particuliers à une culture/ethnie/religion.

Un juif courageux qui fait face depuis des années aux attaques explique ici comment Israël et les Etats-Unis vont faire main basse définitivement sur la Palestine :


Nous avons une seule arme, elle est pacifique et efficace, pour promouvoir l'application du Droit International en Palestine : le BOYCOTT d'Israël tant que cet état ne respectera pas les Droits de l'Homme et le Droit International.
L'Union Européenne est le premier partenaire commercial d'Israël, le pacifique boycott exercé par les citoyens européens peut donc convaincre l'état d'Israël de changer.

Les colonies de la vallée du Jourdain souffrent de la campagne de boycott
PNN, mardi 14 janvier 2014
Le déve­lop­pement rapide de la cam­pagne Boycott, dés­in­ves­tis­sement, sanc­tions (BDS) affecte sévè­rement l’économie des colons israé­liens dans la vallée du Jourdain, selon l’agence Asso­ciated Press.
L’année der­nière, le revenu des colons agri­cul­teurs dans la Vallée a chuté de plus de 14%, prin­ci­pa­lement à cause du boycott des pro­duits des colonies par les chaines de super­marchés euro­péennes, en par­ti­culier au Royaume-Uni et en Suède.
“Les dom­mages sont énormes. En effet, aujourd’hui nous ne vendons qua­siment plus aux marchés ouest-européens”, déclare David Elhayani à AP. Il est le diri­geant du Conseil régional de la vallée du Jourdain qui repré­sente approxi­ma­ti­vement 7000 colons dans la Vallée.
Les colons de la vallée du Jourdain avancent que le boycott affecte aussi environ 6 000 Pales­ti­niens tra­vaillant dans les fermes des colonies. Les res­pon­sables pales­ti­niens répondent en affirmant qu’Israël a écrasé tout déve­lop­pement éco­no­mique pales­tinien dans la vallée et que les Pales­ti­niens pour­raient créer des dizaines de mil­liers d’emplois une fois libérés de l’occupation israélienne.

La plus grande société de gestion de fonds de pension des Pays-Bas a décidé de retirer l’ensemble de ses inves­tis­se­ments de cinq grandes banques d’Israël.


Les membres de l’American Studies Association adoptent massivement (66%) le boycott académique d’Israël

Le boycott d'Israël est légal comme vient de le rappeler le Tribunal de Pontoise :
« Aux termes des dispositions de l’article 10 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, ‘toute personne a droit à la liberté d’expression’, sous réserves de « « restrictions » » dont les critères sont stipulés dans l’alinéa 2 dudit article, ces restrictions étant d’interprétation « « étroite » » aux termes de la jurisprudence de la Cour de Cassation (arrêt du 12 novembre 2008).
« Le tribunal retient, comme l’a rappelé la Cour Européenne des Droits de l’Homme, qu’il est fondamental, dans une société démocratique, de défendre le libre jeu du débat politique qui se trouve au cœur même de la notion de société démocratique et qu’ainsi il convient d’accorder la plus haute importance à la liberté d’expression dans le contexte du débat politique.
« En l’espèce, les faits reprochés aux prévenus s’analysent comme la manifestation d’une opinion et non une véritable incitation à une action discriminatoire …
« … Cet appel au boycott est en réalité une critique passive de la politique d’un Etat, critique relevant du libre jeu du débat politique qui se trouve au cœur au cœur même de la notion de société démocratique.
« Ainsi, dès lors que le droit de s’exprimer librement sur des sujets politiques est une liberté essentielle dans une société démocratique, cet appel au boycott entre dans le cadre normal de cette liberté.
« En conséquence, la condamnation des prévenus s’analyserait en une ingérence non nécessaire et disproportionnée dans le droit à la liberté d’expression tel que consacré par la Convention Européenne des Droits de l’Homme ».