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Après
son ingérence en Libye et en Syrie, le militant franco-sioniste
Bernard-Henri Lévy, est à Kiev, en Ukraine. Levy a pris la pose sur une
barricade dans la capitale Ukrainienne, théâtre d'un affrontement entre
le gouvernement pro-russe et des milliers de manifestants soutenus par
des services de renseignements étrangers depuis plusieurs mois. En Ukraine depuis jeudi, Lévy a estimé que "pour nous, en France, les Jeux olympiques, c'est les victoires et les médailles. Pour les gens de Kiev, les Jeux olympiques c'est peut-être une trêve mais ils comptent les jours car ils savent que c'est peut-être après les JO que Vladimir Poutine, ou sa marionnette à Kiev, pourrait décider d'agir et de frapper". "La capitale de l'Europe est à Kiev" "Le message que je veux faire passer, c'est que la capitale de l'Europe aujourd’hui est à Kiev. Que les valeurs de l'Europe, c'est à Kiev qu'elles s'incarnent", a dit BHL, invité dimanche matin d'Europe 1. "Ce qui m'a frappé depuis quelques jours que je suis ici, c'est à quel point le véritable esprit européen, c'est ici qu'il souffle. C'est totalement bouleversant à une époque où l'Europe doute d'elle-même, où elle ne sait plus où sont ses valeurs", selon lui. Ambassadeur russe: condamner les actes des extrémistes Au lieu de dicter à l'Ukraine son axe de développement futur, l'Occident, y compris les Etats-Unis, doivent faire une évaluation claire des actes des extrémistes y agissant, a pour sa part déclaré l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis, Sergueï Kislyak. "Nous voyons à quel point l'Occident, y compris les Etats-Unis, aspire à dicter à nos amis et voisins ukrainiens ce qui leur convient et ce qui ne leur convient pas. Dans leurs interventions publiques, ils prônent le règlement politique, tout en insistant sur le point que l'Ukraine n'aurait qu'un seul choix", a expliqué l'ambassadeur dans une interview aux médias russes. "Je n'ai pas entendu de leur part d'évaluation claire et univoque des actes des extrémistes qui sous couvert d'une révolution démocratique tentent de brûler des policiers dans les rues. Ce qui a eu lieu dans les rues de Kiev est une preuve de l'extrémisme politique dans un Etat voisin et frère", a conclu le diplomate russe. Depuis le 21 novembre, l'Ukraine connaît une vague de protestations populaires déclenchées par la décision du pouvoir de suspendre le processus d'association avec l'Union européenne. Le mouvement de protestation s'est radicalisé à la mi-janvier suite à l'adoption par le parlement d'une série de lois sur les manifestations. Les violences qui s'en sont suivies ont fait trois morts, selon les autorités ukrainiennes. Face à la pression populaire, le président Viktor Ianoukovitch a accepté le 28 janvier la démission du premier ministre Nikolaï Azarov. |