http://fortune.fdesouche.com/
Le journaleux est toujours une espèce pas en voie de disparition,
hélas, mais qui ne comprend rien à rien. Des gens un peu simples, quoi,
en antiphrase, pour qualifier des gens franchement bêtes.
Les révolutions arabes ne sont pas responsables :
“Printemps arabes : une catastrophe économique“. Il faudrait leur expliquer que, comme dans le cas des révolutions française et russe, la catastrophe économique a PRECEDE la révolution.
Que la révolution est simplement l’aboutissement de l’effondrement, qui se continue après.
Les révolutions arabes ne sont pas responsables :
- de la désolvabilisation de la clientèle occidentale, qui entraîne une chute du tourisme,
- de la crise européenne, qui réduit les débouchés, de la compression de la demande, sous la férule du Reich,
- [de ce] que le prix de la nourriture, lié aux prix des produits pétroliers, ne cesse d’augmenter, même si c’est moins vite,
- [de] la chute de l’investissement étranger. En effet, on peut se
demander ce qu’on peut investir dans de tels pays. Racheter le canal de
Suez, comme le prévoyait le Qatar, est un fusil à un coup. Quand au
tourisme, il y a des limites intrinsèques à son développement. Une fois
atteint un certain stade, il ne progresse plus,
- du bordel régnant en Libye, faisant de ce pays une réserve
pétrolière de long terme (250.000 barils produits contre 1.500.000). Ce
bordel résulte d’une intervention militaire lourde des occidentaux, avec
le succès habituel,
- du sacrifice de l’agriculture, notamment tunisienne, opéré par les
régimes précédents, au bénéfice du tourisme, alors que ce pays était
réputé pour être un grenier à blé.
Par contre, [elles] sont responsables :
- [de ce] que les esclaves des usines tunisiennes peuvent désormais
se mettre en grève, contrairement à la période bénie d’avant le
président élu à 99,7 %,
- d’avoir révélé le caractère factice des économies arabes.
Mais, le message est clair : restez calme et gentil, sinon vous serez
puni. En réalité, le mécanisme de l’effondrement économique a entraîné
les révolutions arabes, il s’est accéléré depuis, comme il touche les
économies occidentales.
Mais la caste de journaleux est très liée au pouvoir.
La baisse actuelle de la côte de popularité de F. Hollande, annonce, elle aussi, malgré les affirmations de Todd, des jours agités.
Son niveau,
pas même à moitié de celui de Sarkozy, est lui même suspect. A part
dans les unités de malades d’Alzheimer, où vont-ils chercher les
satisfaits ?
S’agit-il aussi, simplement de “reclassements”, “vraisemblables”,
opérés par les instituts de sondages, par rapport à des chiffres pires
encore ???
Il viendra un moment où le pouvoir sera trop impopulaire pour perdurer…